Sous le Soleil brûlant
- Betanaelle
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Livre 4 - Chapitre 10 – Les aviarags (1 jour)
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Chapitre 10 – Les aviarags (1 jour)Une nuit s’est passée. Vouin décide de préparer des peaux pour en faire des soufflets. En effet, pour que la chaleur produite par le charbon soit au maximum, il faut souffler de l’air en continu dessus, c’est un des secrets de la forge. Il a remarqué qu’il y avait deux emplacements opposés pour ça dans la forge de la forteresse, mais que les soufflets ont disparu depuis, vraisemblablement détruits par l’usure du temps.
Trifanel arrive à l’avant-poste et souhaite parler à toute l’équipe qui est allée voir la forteresse du Griffon. Il a beaucoup réfléchi après avoir entendu le compte rendu de leur visite et a décidé de parler à son ami Machik. C’est un aviarag très sage qui est d’accord pour discuter avec eux s’ils le souhaitent.
Comme ils sont tous d’accord, Trifanel les emmène dans le défilé et se dirige vers une zone très rocailleuse du même côté que l’avant-poste mais à plusieurs kilomètres de celui-ci. Là, dans une gorge étroite, il marche sur quelques centaines de mètres puis le passage entre les parois s’élargit. Il leur explique qu’il n’y a pas de wiverne dans le défilé, ni de pterrax, et que c’est à cet endroit de la Cordillère que l’on trouve le plus d’aviarags.
Trifanel : « Je vais appeler Machik par télépathie, il y a juste la place pour lui ici, vous monterez l’un après l’autre et il vous emmènera dans son nid. Bon, il n’aime pas qu’on dise son nid, il appelle ça une aire. Soyez courtois avec lui, les aviarags apprécient la politesse et la courtoisie. Ils sont aussi intelligents que nous et ont tous des talents de psioniste. Un salut de la tête sera suffisant. »
Soudain, une ombre s’approcha de l’endroit où ils se trouvaient. Ils levèrent la tête et purent voir s’approcher un énorme félin au corps massif et au pelage marron clair. Sur son front on pouvait voir une paire de longues cornes légèrement courbées. Sur son dos, une paire d’ailes aux plumes d’un bleu clair et lumineux. Sur sa tête, une crinière elle aussi bleue. Et à son postérieur, une queue faite de longues plumes de la même couleur que son pelage.
Tous se poussèrent pour le laisser atterrir. D’abord parce qu’il était grand, environ deux mètres cinquante sans la queue, soit la taille d’un kyrre, et que ses ailes touchaient presque les deux parois en faisant une ombre menaçante, mais aussi parce qu’il était majestueux.
Trifanel : « Allez, à toi Alâa. »
La jeune fille salua la créature qui répondit elle aussi par un salut de la tête, puis grimpa lestement sur son dos.
Tobi fit de même, il salua l’aviarag d’un signe de tête que ce dernier lui rendit puis il fut soulevé par Trifanel qui le posa sur le dos de l’animal.
Trifanel : « Tu es plus lourd que je ne le pensais, ou ce sont mes bras qui sont moins forts qu’avant. Attendons son retour ici. » dit-il aux autres
Puis Machik sauta en l’air pendant qu’il donnait de grands coups d’ailes et commença à s’éloigner dans les airs.
Il revint seul quelques minutes plus tard, pour en récupérer un autre. Trifanel d’abord, puis Gallus, Shabaka, et enfin Kankal, grimpèrent chacun à leur tour après l’avoir salué et s’envolèrent sous les yeux à facettes de Tekqharil. Le psioniste n’était pas à l’aise de devoir s’envoler sur le dos d’un prédateur ailé, mais après avoir été contacté mentalement par Machik, il se força à monter sur l’animal, ayant eu l’assurance que « ça ne risquait rien ».
Son aire était au sommet d’un pic montagneux. C’était une grande plateforme faite de branches et d’os enchevêtrés d’environ cinq mètres de diamètre et de plusieurs mètres de haut. Ce nid devait sûrement être occupé depuis des centaines d’années. Il avait un toit, fait du corps d’une wiverne, ou plutôt de ses ossements, dont les côtes et la colonne vertébrale faisaient l’armature et dont les ailes au cuir séché formaient comme une tente qui protège du soleil impitoyable d’Athas.
La discussion s’engagea avec l’aviarag par voie télépathique. Il leur suffisait d’ouvrir leur esprit pour que les pensées chaudes et la voix grave de Machik répondent aux nombreuses questions qui lui étaient posées.
Ce qu’il racontait, c’était une histoire qui est transmise par les mères aviarags à leurs enfants. Il ne savait pas depuis combien de temps exactement l’histoire avait débuté, mais cela faisait de très nombreuses années.
« Les ancêtres des aviarags, que nous nommons les anciens, ont été créés pour servir le bien en alliant la force d’un félin, que l’on nommait lion et qui semble avoir disparu, et l’agilité de l’aigle. Conçus pour servir de montures aux humains qui devaient protéger le passage entre les montagnes, ces derniers se devaient d’avoir le cœur pur, car les anciens étaient eux-mêmes des créatures au cœur pur et ne s’abaisseraient pas à porter une personne mauvaise.
Une grande bataille eut lieu à l’ouest par-delà la forêt et les humains et les anciens partirent combattre les forces du mal.
Mais hélas, la magie noire et impie qui corrompt la terre gagna et tous les hommes disparurent sauf leur chef et sa monture. Alors l’ancien qui était la monture du chef humain mourant décida de le ramener dans son aire dans le défilé car c’est là qu’il voulait mourir auprès de son créateur disait-il. C’est dans cet endroit que se trouvaient les femelles, qui n’étaient pas parties à la guerre, car elles devaient s’occuper des jeunes. Avant de mourir, l’humain dit aux anciens : “Le très haut maître du ciel et de la pluie ne me répond plus, aussi je vais rester là en attendant que vienne sa parole. Mais vous, vous n’êtes pas obligés de rester, vous êtes libres d’aller où bon vous semble, d’y fonder famille. Je vous demande juste de vous rappeler que vous servez le bien et de ne jamais servir le mal, car le très haut maître du ciel vous a créés pour faire le bien. Allez maintenant !” Alors les anciens se parlèrent et celui qui portait l’humain leur dit : “Il est mon ami, je n’ai jamais été une simple monture pour lui, aussi je vais rester avec lui jusqu’à sa fin. En attendant prenez le vent, montez dans les cieux, cherchez-y une aire pour vivre, dès que j’aurai fini ici je vous rejoindrai.”
Mais les mères ne voulurent pas partir sans lui : “Nous resterons auprès de lui jusqu’à la fin, car c’est un homme bon et droit.”
À sa mort, l’ancien parla à nouveau : “Nous ne pouvons pas rester ce que nous sommes, les griffons doivent disparaître, car sinon les humains maléfiques chercheront à nous retrouver et à nous détruire, nous devons changer, mais sans perdre ce que nous sommes, nous sommes de la terre et c’est pourquoi nos enfants devront avoir quatre pattes, mais nous sommes aussi de l’air, alors nous devons garder nos ailes. Je sens que la magie qui nous a créés peut-être modelée suivant nos besoins car le très haut dans sa sagesse nous a laissés le libre arbitre, il était la terre et le ciel.”
Et c’est ainsi qu’Aviarag devint notre père à tous. En quelques générations ce qu’il avait dit arriva. Il eut une longue vie, bien plus longue que celle que nous avons maintenant. Il eut une grande descendance et c’est en son honneur que nous avons tous pris son nom.
Quand il sentit sa fin venir, il retourna rejoindre son ami et c’est là qu’il se trouve maintenant. C’est pourquoi cet endroit est interdit pour les aviarags, pour ne pas troubler le repos de l’ancien, notre père. »
Cela avait pris du temps pour que les différentes images soient projetées dans les esprits des personnes autour de Machik, et quand l’aviarag s’arrêta, Alâa se frottait le visage pour faire disparaître les larmes, Gallus se mouchait dans sa chemise, Tobi reniflait et toussait.
Tobi : « Fait froid dans les hauteurs dites donc ! Hum ! Hum !»
Kankal hochait la tête.
Kankal : « C’est la mort d’un vrai guerrier qui n’abandonne pas les siens. »
Shabaka : « J’aimerai bien savoir quel était cet ancien royaume disparu. »
Tekqharil : « Histoire fascinante de l’évolution. »
Tobi : « Intéressantes ces grosses griffes de wiverne, est-ce que je pourrais en avoir une ? »
Gallus : « Le dard de wiverne peut servir de composant magique. »
Trifanel : « Machik vous autorise à les prendre, après il nous ramènera au sol. »
Tekqharil : « Je préfère y aller par mes propres moyens. », dit le thri-kreen avant de disparaître.
Tobi : « Pas moi, c’était trop bien la montée, alors la descente ça va être encore mieux. »
Machik les fit descendre par le même chemin et ils rejoignirent Tekqharil qui les attendait, puis ils rentrèrent à l’avant-poste pour la nuit. Le lendemain ils devaient retourner à la forteresse du Griffon.
Dernière édition par Betanaelle le Mer 31 Juil 2024 09:38, édité 1 fois.
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
COMPTE RENDU DE CAMPAGNE DARKSUN
RECRUTEMENT OUVERT - Le donjon sous la montagne Dencarié Continue en septembre 2025
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Livre 4 - Chapitre 11 – Grotte des esprits en colère – Exploration (3 jours) – Débute le 16/04/2023
Chapitre 11 – Grotte des esprits en colère – Exploration (3 jours) – Débute le 16/04/2023
Après s’être levés, ils rejoignirent Vouin dans l’entrepôt. Il avait terminé de préparer ce qu’il appelait des soufflets, des sortes de sacs en cuir attachés à des tiges de bois. Il les donna à Kankal car ils étaient encombrants pour sa taille, puis Tekqharil ouvrit un portail en direction de la forteresse du Griffon et tous le traversèrent.
Une fois arrivés, Lumlane le raaig apparut. Il ne portait pas son casque et se dirigea vers l’entrée de la caverne de gauche, là où avait été installé le four pour fabriquer du charbon. Suivi de Vouin et du reste de l’équipe, il passa à côté du squelette du griffon qui gisait là. Certainement le corps d’Aviarag.
Vouin ouvrit le four et du charbon encore tiède était visible à l’intérieur.
Lumlane : « Amplement suffisant pour ce que j’ai à faire, il ne reste plus qu’à en emmener à côté de la forge. »
Shabaka : « Permettez-moi de l’allumer. », dit le prêtre du feu, tout en ramassant une grande quantité de charbon de bois dans ses bras. Noircir ses vêtements ne lui posait visiblement pas de problème.
Vouin : « Je vais porter le reste. » Et par télékinésie il déplaça une grosse quantité de charbon juste à côté de la forge qui trônait au milieu de l’aire d’envol.
Vouin : « J’ai aussi fabriqué des soufflets, j’ai vu qu’il y avait des emplacements pour en mettre deux. »
Lumlane : « C’est exact, il faut les utiliser de façon alternée pour qu’il y ait toujours une température constante et maximale. »
Aidé de Shabaka et Kankal, Vouin installa les deux soufflets. Puis Shabaka fit une prière rapide et le charbon s’enflamma instantanément, et il se mit à activer un des soufflets et le charbon commença à rougir, sous le sourire extatique du demi-elfe qui marmonnait dans une langue étrange.
Vouin : « Kankal, fait la même chose, mais de façon alternée, puis vous suivrez les consignes du maître forgeron, il vous dira quand accélérer ou arrêter. »
Lumlan prit son marteau et récupéra les armes. Il en démontait des morceaux qu’il attrapait avec une pince pour pouvoir les passer sous le feu rougeoyant, aidé par ses deux assistants du jour. Puis il se tournait vers son enclume, un énorme morceau de métal sur lequel le fer incandescent était posé, qu’il martelait avec son outil.
Il fit la même chose plusieurs fois, disparaissant une minute entre temps. Quand il revenait, le fer était froid et avait un léger reflet bleuté. Puis il remontait l’arme et recommençait. Épée courte pour Alâa, lance à double lame pour Kankal, kyorkcha en métal pour Tekqharil, pointes de carreaux d’arbalète pour Shabaka. Ce fut un peu plus long pour Tobi, car il devait faire six lames pour ses griffes de poing et remplacer celles en os d’origine, mais ses talents de forgeron et de maître armurier étaient bien au rendez-vous.
Une fois toutes les armes remises en état, ils saluèrent le raaig, et de nouveau Tekqharil ouvrit un portail pour retourner à l’avant-poste.
Là, ils prirent des provisions et de l’eau pour trois jours, ainsi qu’une lampe à huile.
Alâa : « Nous partons à la Grotte des esprits en colère, et si nous ne sommes pas revenus dans trois jours, c’est que nous aurons eu un problème. Vouin, tu pourras envoyer Grendel pour enquêter. »
Après que le nain eut acquiescé de la tête, Tekqharil ouvrit à nouveau un portail, qui les emmena directement à leur destination.
Arrivés sur place, ils sont saisis par l’odeur pestilentielle des cadavres giths, et sont surpris de trouver Loona.
La druidesse leur dit qu’elle a fait venir des baazrags et des kestrekels pour nettoyer – ce sont des charognards opportunistes, elle est même venue sur le dos d’un énorme baazrag griffe-d’os.
Ils décident de passer la nuit dans la grotte, qui a déjà été nettoyée. Et ils entendent un long cri lugubre et puissant qui vient de l’intérieur du tunnel au fond. Le cri se répète deux autres fois dans la nuit. Au matin, Loona n’est plus là.
Avec leur lampe à huile allumée, ils décident de passer dans le tunnel, et ils arrivent dans une première salle au bout de laquelle il y a un escalier. Shabaka, du haut des marches, aperçoit des jambes au bas de l’escalier grâce à sa vision elfique. Le passage, qui a une hauteur d’un mètre cinquante, gêne tout le monde, sauf Alâa et Tobi. Aussi, c’est à elle que l’on demande de descendre, suivie par Tobi. Tekqharil ensuite, aussi vite qu’il le peut. Alâa se met donc en mode camouflage caméléon et surprend un gith qui attendait. Elle le blesse avec son épée courte en acier, Tobi la rejoint. Le gith a l’initiative contre eux et attaque et blesse Alâa avec ses griffes, Tobi attaque à son tour. Tekqharil arrive et mord sauvagement le gith tout en le griffant une première fois. Le gith rate ses attaques, Tekqharil le re-blesse avec une de ses griffes et sa morsure, et Tobi l’achève.
Shabaka arrive avec la lampe. La pièce est petite, trois mètres sur trois, mais parfaitement taillée.
Alâa découvre un passage secret, une petite pièce de deux mètres carrés, avec des outils de petite tailles (nains ou petites-gens) très rouillés.
De l’autre côté un couloir de cinq mètres de long.
Alâa et Tobi passent devant pour voir où ça mène. Il y a une corniche d’un mètre sur trois devant, une sorte de fosse de quatre à cinq mètres de large sur quatre mètres de profondeur. De l’autre côté de la fosse, en face de la corniche, il y a l’entrée d’une pièce de trois mètres de large. Devant ce passage se trouve suspendue une échelle d’os qui descend dans la fosse.
Étant sur leurs gardes, ils ne se sont pas surpris par le saut d’un gith venant de la pièce de l’autre côté de la fosse, lequel atterrit face au couloir, Tobi et Alâa se retrouvent de part et d’autre de la corniche, avec dans le couloir Tekqharil qui avance péniblement pour les rejoindre.
(Suspens insoutenable…)
Après s’être levés, ils rejoignirent Vouin dans l’entrepôt. Il avait terminé de préparer ce qu’il appelait des soufflets, des sortes de sacs en cuir attachés à des tiges de bois. Il les donna à Kankal car ils étaient encombrants pour sa taille, puis Tekqharil ouvrit un portail en direction de la forteresse du Griffon et tous le traversèrent.
Une fois arrivés, Lumlane le raaig apparut. Il ne portait pas son casque et se dirigea vers l’entrée de la caverne de gauche, là où avait été installé le four pour fabriquer du charbon. Suivi de Vouin et du reste de l’équipe, il passa à côté du squelette du griffon qui gisait là. Certainement le corps d’Aviarag.
Vouin ouvrit le four et du charbon encore tiède était visible à l’intérieur.
Lumlane : « Amplement suffisant pour ce que j’ai à faire, il ne reste plus qu’à en emmener à côté de la forge. »
Shabaka : « Permettez-moi de l’allumer. », dit le prêtre du feu, tout en ramassant une grande quantité de charbon de bois dans ses bras. Noircir ses vêtements ne lui posait visiblement pas de problème.
Vouin : « Je vais porter le reste. » Et par télékinésie il déplaça une grosse quantité de charbon juste à côté de la forge qui trônait au milieu de l’aire d’envol.
Vouin : « J’ai aussi fabriqué des soufflets, j’ai vu qu’il y avait des emplacements pour en mettre deux. »
Lumlane : « C’est exact, il faut les utiliser de façon alternée pour qu’il y ait toujours une température constante et maximale. »
Aidé de Shabaka et Kankal, Vouin installa les deux soufflets. Puis Shabaka fit une prière rapide et le charbon s’enflamma instantanément, et il se mit à activer un des soufflets et le charbon commença à rougir, sous le sourire extatique du demi-elfe qui marmonnait dans une langue étrange.
Vouin : « Kankal, fait la même chose, mais de façon alternée, puis vous suivrez les consignes du maître forgeron, il vous dira quand accélérer ou arrêter. »
Lumlan prit son marteau et récupéra les armes. Il en démontait des morceaux qu’il attrapait avec une pince pour pouvoir les passer sous le feu rougeoyant, aidé par ses deux assistants du jour. Puis il se tournait vers son enclume, un énorme morceau de métal sur lequel le fer incandescent était posé, qu’il martelait avec son outil.
Il fit la même chose plusieurs fois, disparaissant une minute entre temps. Quand il revenait, le fer était froid et avait un léger reflet bleuté. Puis il remontait l’arme et recommençait. Épée courte pour Alâa, lance à double lame pour Kankal, kyorkcha en métal pour Tekqharil, pointes de carreaux d’arbalète pour Shabaka. Ce fut un peu plus long pour Tobi, car il devait faire six lames pour ses griffes de poing et remplacer celles en os d’origine, mais ses talents de forgeron et de maître armurier étaient bien au rendez-vous.
Une fois toutes les armes remises en état, ils saluèrent le raaig, et de nouveau Tekqharil ouvrit un portail pour retourner à l’avant-poste.
Là, ils prirent des provisions et de l’eau pour trois jours, ainsi qu’une lampe à huile.
Alâa : « Nous partons à la Grotte des esprits en colère, et si nous ne sommes pas revenus dans trois jours, c’est que nous aurons eu un problème. Vouin, tu pourras envoyer Grendel pour enquêter. »
Après que le nain eut acquiescé de la tête, Tekqharil ouvrit à nouveau un portail, qui les emmena directement à leur destination.
Arrivés sur place, ils sont saisis par l’odeur pestilentielle des cadavres giths, et sont surpris de trouver Loona.
La druidesse leur dit qu’elle a fait venir des baazrags et des kestrekels pour nettoyer – ce sont des charognards opportunistes, elle est même venue sur le dos d’un énorme baazrag griffe-d’os.
Ils décident de passer la nuit dans la grotte, qui a déjà été nettoyée. Et ils entendent un long cri lugubre et puissant qui vient de l’intérieur du tunnel au fond. Le cri se répète deux autres fois dans la nuit. Au matin, Loona n’est plus là.
Avec leur lampe à huile allumée, ils décident de passer dans le tunnel, et ils arrivent dans une première salle au bout de laquelle il y a un escalier. Shabaka, du haut des marches, aperçoit des jambes au bas de l’escalier grâce à sa vision elfique. Le passage, qui a une hauteur d’un mètre cinquante, gêne tout le monde, sauf Alâa et Tobi. Aussi, c’est à elle que l’on demande de descendre, suivie par Tobi. Tekqharil ensuite, aussi vite qu’il le peut. Alâa se met donc en mode camouflage caméléon et surprend un gith qui attendait. Elle le blesse avec son épée courte en acier, Tobi la rejoint. Le gith a l’initiative contre eux et attaque et blesse Alâa avec ses griffes, Tobi attaque à son tour. Tekqharil arrive et mord sauvagement le gith tout en le griffant une première fois. Le gith rate ses attaques, Tekqharil le re-blesse avec une de ses griffes et sa morsure, et Tobi l’achève.
Shabaka arrive avec la lampe. La pièce est petite, trois mètres sur trois, mais parfaitement taillée.
Alâa découvre un passage secret, une petite pièce de deux mètres carrés, avec des outils de petite tailles (nains ou petites-gens) très rouillés.
De l’autre côté un couloir de cinq mètres de long.
Alâa et Tobi passent devant pour voir où ça mène. Il y a une corniche d’un mètre sur trois devant, une sorte de fosse de quatre à cinq mètres de large sur quatre mètres de profondeur. De l’autre côté de la fosse, en face de la corniche, il y a l’entrée d’une pièce de trois mètres de large. Devant ce passage se trouve suspendue une échelle d’os qui descend dans la fosse.
Étant sur leurs gardes, ils ne se sont pas surpris par le saut d’un gith venant de la pièce de l’autre côté de la fosse, lequel atterrit face au couloir, Tobi et Alâa se retrouvent de part et d’autre de la corniche, avec dans le couloir Tekqharil qui avance péniblement pour les rejoindre.
(Suspens insoutenable…)
Dernière édition par Betanaelle le Mer 31 Juil 2024 09:37, édité 1 fois.
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
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"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
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Livre 4 - Chapitre 12 – Grotte des esprits en colère – Les giths survivants !
Chapitre 12 – Grotte des esprits en colère – Les giths survivants !
Tekqharil chargea le gith. La différence de masse était telle que ce dernier, qui ne s’y attendait pas, fut propulsé dans le vide sans pouvoir rien faire. Mais on n’entendit pas de bruit de chute, il avait dû retomber sur ses pieds.
Le thri-kreen ne se posa pas de question ; il sauta sur la corniche en face, la distance de quatre mètres ne l’impressionnait pas, la chasse était ouverte.
Kankal l’avait suivi dans l’étroit couloir. Une fois arrivé sur la corniche, il vit l’arrière de l’homme-mante s’avancer dans une sorte de couloir de trois mètres de large. Un tarek ne resterait pas en arrière face à des giths. Il sauta, ses grands bras en avant, prêt à se rattraper si besoin, mais la puissance de ses jambes fut suffisante, et il se retrouva à côté de Tekqheril, face à trois giths.
Shabaka avait suivi le mouvement. Il était maintenant sur la corniche, et la lampe à huile permettait de voir ce qu’il se passait de l’autre côté de la fosse. Gallus l’avait suivi, il put lever la tête pour voir la situation.
Le gith propulsé remonta la fosse dans un saut puissant qui le plaça à côté de Tekqharil. Le thri-kreen et le tarek étaient côte à côte, entourés de quatre giths.
Tekqharil voulut utiliser une de ses capacités psioniques, mais sous la pression des giths ne put se concentrer suffisamment pour l’activer. Du coup il passa au plan B. Ses griffes et ses mandibules étaient plus redoutables que celles des giths. À l’arrière, l’assistance se concentra sur le gith qui avait pris à revers le thri-kreen. Alâa lui envoya un missile magique. Puis ce fut au tour de Gallus. La fronde de Tobi entra ensuite en action, et l’arbalète du prêtre du feu également, ce dernier enflammant les carreaux directement en les trempant dans l’huile de la lampe.
Assez rapidement, le gith à l’arrière fut éliminé, pendant que le combat à l’avant faisait rage, malgré le peu de place disponible. Alâa sauta sur l’échelle de corde. Elle se rattrapa facilement et grimpa pour se retrouver sur l’autre corniche à côté de l’homme-mante. Puis elle remonta l’ensemble pour l’envoyer de l’autre côté où il fut réceptionné par Shabaka et Gallus qui attachèrent les extrémités sur deux plots au sol qui semblaient servir à ça. Après ça elle sortit son épée courte en acier, prête à soutenir ses amis.
Pendant que devant le corps à corps continuait, à l’arrière les projectiles fusaient. Gallus, n’ayant plus de sortilège à disposition, utilisa sa dague en acier, qu’il lança, mais sans toucher un des giths ; le tintement métallique résonna dans le fond de la pièce. Fronde et arbalète continuaient leur travail de fond.
Lentement, les giths prenaient des dommages, que ce soit par le perce-cœur de Kankal, la morsure ou les griffes de Tekqharil ou l’épée courte d’Alâa. À l’arrière, Gallus utilisa la dague faite dans une épine de baazrag griffe-d’os, mais l’arme rata sa cible et tomba devant Alâa sans se briser. Les pierres de Tobi tombaient aussi drues que le fouet du contremaître sur le dos d’esclaves. Quant aux carreaux d’arbalète, Shabaka rata une de ses cibles sous l’excitation et blessa légèrement Tekqharil qui était devant.
Alâa récupéra la dague d’épine qu’elle lança au mage qui réussit à la rattraper, pour finalement la relancer sur un gith, victorieusement ce coup-ci, lui infligeant de terribles dommages.
Les giths subissaient et les rares fois où ils touchaient Tekqharil ou Kankal cela ne compensait pas les dommages qu’ils recevaient. De trois ils passèrent à deux, puis à un et finalement le combat s’arrêta quand le dernier mourut sous les coups de Kankal.
Le combat avait été intense. Tous pensaient pouvoir reprendre leur souffle quand trois autres giths sortirent de la pièce du fond, ce qui remit un coup de pression aux aventuriers. Shabaka en avait profité pour s’approcher de ses compagnons en traversant la fosse.
Tekqharil se concentra et créa un trou juste sous leurs pieds, et ils disparurent soudain.
Tekqharil : « Je les ai envoyés à cinquante mètres au-dessus de l’entrée de la grotte. Ce sont les baazrags qui vont se régaler quand ils vont atterrir. »
Alâa s’était approchée de l’endroit où devait se trouver la dague en acier de Gallus, dans l’ombre au fond de la pièce.
Alâa : « Ce n’est pas normal, ta dague a disparu. Elle était pourtant dans ce coin ci, je l’ai vue arriver là et j’ai bien entendu le bruit. », dit la jeune fille.
Tekqharil : « Il doit y a voir quelque chose dans l’ombre. Shabaka approche ta lampe. »
Quand l’ombre disparut devant la lumière de la lampe à huile, un gith apparut soudain dans le coin. Mal en point, mais toujours debout, il tendit une main ouverte vers le thri-kreen et celui-ci reçut en plein buste une puissante force télékinétique qui le projeta à terre en lui causant de sérieux dommages. Kankal se jeta sur le gith, suivi d’Alâa. Le dernier gith mourut sous leurs coups.
Shabaka soigna Tekqharil, Kankal et Alâa, qui avait été blessés durant les combats, puis ils fouillèrent les giths et la dernière pièce qui avait deux lampes à huile accrochées de chaque côté. Ils trouvèrent en tout 537 pièces d’argent et huit gemmes, une véritable fortune
Tekqharil chargea le gith. La différence de masse était telle que ce dernier, qui ne s’y attendait pas, fut propulsé dans le vide sans pouvoir rien faire. Mais on n’entendit pas de bruit de chute, il avait dû retomber sur ses pieds.
Le thri-kreen ne se posa pas de question ; il sauta sur la corniche en face, la distance de quatre mètres ne l’impressionnait pas, la chasse était ouverte.
Kankal l’avait suivi dans l’étroit couloir. Une fois arrivé sur la corniche, il vit l’arrière de l’homme-mante s’avancer dans une sorte de couloir de trois mètres de large. Un tarek ne resterait pas en arrière face à des giths. Il sauta, ses grands bras en avant, prêt à se rattraper si besoin, mais la puissance de ses jambes fut suffisante, et il se retrouva à côté de Tekqheril, face à trois giths.
Shabaka avait suivi le mouvement. Il était maintenant sur la corniche, et la lampe à huile permettait de voir ce qu’il se passait de l’autre côté de la fosse. Gallus l’avait suivi, il put lever la tête pour voir la situation.
Le gith propulsé remonta la fosse dans un saut puissant qui le plaça à côté de Tekqharil. Le thri-kreen et le tarek étaient côte à côte, entourés de quatre giths.
Tekqharil voulut utiliser une de ses capacités psioniques, mais sous la pression des giths ne put se concentrer suffisamment pour l’activer. Du coup il passa au plan B. Ses griffes et ses mandibules étaient plus redoutables que celles des giths. À l’arrière, l’assistance se concentra sur le gith qui avait pris à revers le thri-kreen. Alâa lui envoya un missile magique. Puis ce fut au tour de Gallus. La fronde de Tobi entra ensuite en action, et l’arbalète du prêtre du feu également, ce dernier enflammant les carreaux directement en les trempant dans l’huile de la lampe.
Assez rapidement, le gith à l’arrière fut éliminé, pendant que le combat à l’avant faisait rage, malgré le peu de place disponible. Alâa sauta sur l’échelle de corde. Elle se rattrapa facilement et grimpa pour se retrouver sur l’autre corniche à côté de l’homme-mante. Puis elle remonta l’ensemble pour l’envoyer de l’autre côté où il fut réceptionné par Shabaka et Gallus qui attachèrent les extrémités sur deux plots au sol qui semblaient servir à ça. Après ça elle sortit son épée courte en acier, prête à soutenir ses amis.
Pendant que devant le corps à corps continuait, à l’arrière les projectiles fusaient. Gallus, n’ayant plus de sortilège à disposition, utilisa sa dague en acier, qu’il lança, mais sans toucher un des giths ; le tintement métallique résonna dans le fond de la pièce. Fronde et arbalète continuaient leur travail de fond.
Lentement, les giths prenaient des dommages, que ce soit par le perce-cœur de Kankal, la morsure ou les griffes de Tekqharil ou l’épée courte d’Alâa. À l’arrière, Gallus utilisa la dague faite dans une épine de baazrag griffe-d’os, mais l’arme rata sa cible et tomba devant Alâa sans se briser. Les pierres de Tobi tombaient aussi drues que le fouet du contremaître sur le dos d’esclaves. Quant aux carreaux d’arbalète, Shabaka rata une de ses cibles sous l’excitation et blessa légèrement Tekqharil qui était devant.
Alâa récupéra la dague d’épine qu’elle lança au mage qui réussit à la rattraper, pour finalement la relancer sur un gith, victorieusement ce coup-ci, lui infligeant de terribles dommages.
Les giths subissaient et les rares fois où ils touchaient Tekqharil ou Kankal cela ne compensait pas les dommages qu’ils recevaient. De trois ils passèrent à deux, puis à un et finalement le combat s’arrêta quand le dernier mourut sous les coups de Kankal.
Le combat avait été intense. Tous pensaient pouvoir reprendre leur souffle quand trois autres giths sortirent de la pièce du fond, ce qui remit un coup de pression aux aventuriers. Shabaka en avait profité pour s’approcher de ses compagnons en traversant la fosse.
Tekqharil se concentra et créa un trou juste sous leurs pieds, et ils disparurent soudain.
Tekqharil : « Je les ai envoyés à cinquante mètres au-dessus de l’entrée de la grotte. Ce sont les baazrags qui vont se régaler quand ils vont atterrir. »
Alâa s’était approchée de l’endroit où devait se trouver la dague en acier de Gallus, dans l’ombre au fond de la pièce.
Alâa : « Ce n’est pas normal, ta dague a disparu. Elle était pourtant dans ce coin ci, je l’ai vue arriver là et j’ai bien entendu le bruit. », dit la jeune fille.
Tekqharil : « Il doit y a voir quelque chose dans l’ombre. Shabaka approche ta lampe. »
Quand l’ombre disparut devant la lumière de la lampe à huile, un gith apparut soudain dans le coin. Mal en point, mais toujours debout, il tendit une main ouverte vers le thri-kreen et celui-ci reçut en plein buste une puissante force télékinétique qui le projeta à terre en lui causant de sérieux dommages. Kankal se jeta sur le gith, suivi d’Alâa. Le dernier gith mourut sous leurs coups.
Shabaka soigna Tekqharil, Kankal et Alâa, qui avait été blessés durant les combats, puis ils fouillèrent les giths et la dernière pièce qui avait deux lampes à huile accrochées de chaque côté. Ils trouvèrent en tout 537 pièces d’argent et huit gemmes, une véritable fortune
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
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Livre 4 - Chapitre 13 – Grotte des esprits en colère – La tribu tari
Chapitre 13 – Grotte des esprits en colère – La tribu tari
Alâa demanda à Tekqharil de descendre dans la fosse pour voir ce qu’il y avait. Ce n’était pas un problème pour le thri-kreen car elle ne faisait que quatre mètres de profondeur. Avec une des lampes à huile suspendue sur le bord, il pouvait voir jusqu’à six mètres de distance, la fosse était visiblement plus longue. Sur le sol on voyait de nombreux ossements. La grande majorité était des ossements humains, relativement anciens d’ailleurs. Il trouva aussi le corps de plusieurs giths, quatre en tout, qui avait été tués il y environ deux jours, soit le lendemain ou surlendemain du combat contre les tareks. Ils avaient reçu deux types de blessures différentes. Les plus importantes étaient de grandes lacérations, faites par une arme tranchante par exemple. Les autres étaient des morsures, faites par de nombreuses dents pointues. Tekqharil se concentra sur ses sens olfactifs pour essayer de détecter ce qui avait pu faire ces dégâts, car il se méfiait d’une attaque possible.
C’est dans la partie la plus éloignée qu’il trouva le corps d’une étrange créature qu’il ne connaissait pas. D’une taille d’un mètre vingt environ, elle était recouverte de poil de couleur sable et avait une queue presque aussi longue que son corps, mais sans poil.
Il ramena le corps au reste du groupe pour qu’ils puissent se faire une idée. Alâa reconnut tout de suite de quoi il s’agissait.
Alâa : « C’est un tari, un homme-rat, on en trouve souvent dans les villes. Ce sont de petits charognards, pas très futés. Ils pullulent dans les quartiers des taudis à Tyr. Il y a même des chasseurs spécialisés pour les éliminer. Ils sont nocturnes, on ne les voit jamais la journée, ils se cachent dans les souterrains. »
Elle leur dit qu’il lui restait assez d’énergie magique pour lancer un autre sortilège. Elle comptait en changer en révisant un sort de compréhension des langues, qui lui permettrait de dialoguer avec les taris. Pour les attirer il fallait juste lancer les corps des giths dans la fosse.
En attendant le lendemain, tout le monde se reposa. Tekqharil médita et Alâa était en attente au bord de la fosse.
Bien qu’à l’intérieur de la montagne, les taris ne pouvaient pas voir que le soleil avait disparu pour laisser place aux deux lunes jumelles. Mais les petites créatures poilues devaient avoir une horloge interne, car deux d’entre elles étaient venues pour manger les cadavres des giths. Alâa utilisa son sortilège et commença à discuter avec eux. Les taris étaient bloqués dans deux petites salles au bout de la fosse. Apparemment, de l’autre côté il y avait un passage pour s’enfuir, mais des créatures dangereuses le bloquaient. Ils allèrent prévenir leur chef.
Alâa fit un compte rendu de la discussion à ses amis et le lendemain ils descendirent dans la fosse. Tout au fond, il y avait un petit passage d’un mètre de diamètre, il avait en partie était obstrué par des petits blocs de pierre qui s’étaient détachés des parois.
Le passage était long de quatre mètres ; Alâa rentra dans l’étroit tunnel avec Tobi, ce couloir menait dans une salle de quatre mètres de diamètre avec un autre passage de l’autre côté. À l’intérieur il y avait quatre taris bien plus grands, car ils mesuraient un mètre cinquante de haut, qui étaient armés d’épées en os.
Alâa lança son sortilège et prévint les taris qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, que ses amis allaient venir en traversant le mur car ils étaient tous plus grands qu’elle. Eux appelèrent leur chef, un autre tari de grande taille qui vint par l’autre passage. C’était le seul à avoir quelques pièces de vêtements et un gourdin en bois patiné par le temps. La jeune fille fit la traduction pour toute l’équipe de ce qu’il disait.
Il avait été attiré par les odeurs de charognes et avait emmené sa tribu pour se repaître des giths morts. Devant l’arrivée d’une meute de baazrags belliqueux, il a préféré faire rentrer la tribu à l’intérieur pour y passer la nuit. Il a envoyé quelque taris visiter le passage qui descendait et c’est ainsi que la fosse fut découverte. Ne pouvant aller plus loin, il décida d’occuper les deux premières pièces, en y restant avec les femelles et les jeunes ; les autres membres de la tribu et ses quatre guerriers restant à l’entrée. Le lendemain, une patrouille gith arriva. L’alerte fut donnée et toute la tribu recula à l’intérieur sous la charge des giths, les guerriers taris faisant front. Un des leurs finit par descendre dans la fosse après avoir fait une corde en tissu et trouva un petit passage étroit au fond, et la tribu finit par le rejoindre sous la protection des guerriers qui étaient avantagés par leur taille. Quand les guerriers les rejoignirent, les giths pensèrent avoir l’avantage en sautant dans la fosse. Mais les taris qui avaient déjà blessé plusieurs giths se focalisèrent sur les plus blessés, et ils finirent par en tuer quatre avant que ces derniers fuient en sautant, non sans avoir tué un petit tari. Ils récupérèrent la corde. Les taris étaient maintenant piégés en bas.
Ils s’étaient réfugiés dans deux salles reliées par un couloir. De la seconde, la plus grande puisqu’elle mesurait six mètres de diamètre, un couloir menait à une autre salle vraiment très grande, dont le sol était recouvert de nombreux amas rocheux, car le plafond s’y était effondré. Dans cette pièce, juste en face, il y avait un petit couloir, duquel provenait des effluves d’eau. Quand un petit tari avait été envoyé en reconnaissance, il fut attaqué par d’énormes araignées marrons. Aussi, les Taris étaient maintenant bloqués. Ils n’avaient plus d’eau et ne pouvaient ni sortir à cause de la fosse, ni aller chercher de l’eau à cause des araignées.
Tobi reconnut des araignées des montagnes dans la description. Il expliqua que ces créatures avaient la taille d’un homme, qu’elles chassaient en meute, qu’elles avaient un poison paralysant et une carapace très dure.
Tekqharil voulut faire sortir les taris en utilisant ses pouvoirs psioniques, mais Alâa pensa au contraire qu’il fallait demander l’aide de leurs guerriers pour combattre les araignées, et pour les amadouer elle voulait leur donner une de leur grande outre de 16 litres d’eau.
Une fois les araignées vaincues, tous pourraient refaire le plein d’eau, si les taris ne s’étaient pas trompés, et alors ils pourraient continuer leur exploration. Pour pouvoir mettre une tactique au point, la seule inconnue était le nombre d’araignées, même si elle avait une petite idée de ce qu’on pouvait faire. Mais surtout elle voulait avoir une idée précise de la taille et de la disposition de cette grande salle.
Alâa demanda à Tekqharil de descendre dans la fosse pour voir ce qu’il y avait. Ce n’était pas un problème pour le thri-kreen car elle ne faisait que quatre mètres de profondeur. Avec une des lampes à huile suspendue sur le bord, il pouvait voir jusqu’à six mètres de distance, la fosse était visiblement plus longue. Sur le sol on voyait de nombreux ossements. La grande majorité était des ossements humains, relativement anciens d’ailleurs. Il trouva aussi le corps de plusieurs giths, quatre en tout, qui avait été tués il y environ deux jours, soit le lendemain ou surlendemain du combat contre les tareks. Ils avaient reçu deux types de blessures différentes. Les plus importantes étaient de grandes lacérations, faites par une arme tranchante par exemple. Les autres étaient des morsures, faites par de nombreuses dents pointues. Tekqharil se concentra sur ses sens olfactifs pour essayer de détecter ce qui avait pu faire ces dégâts, car il se méfiait d’une attaque possible.
C’est dans la partie la plus éloignée qu’il trouva le corps d’une étrange créature qu’il ne connaissait pas. D’une taille d’un mètre vingt environ, elle était recouverte de poil de couleur sable et avait une queue presque aussi longue que son corps, mais sans poil.
Il ramena le corps au reste du groupe pour qu’ils puissent se faire une idée. Alâa reconnut tout de suite de quoi il s’agissait.
Alâa : « C’est un tari, un homme-rat, on en trouve souvent dans les villes. Ce sont de petits charognards, pas très futés. Ils pullulent dans les quartiers des taudis à Tyr. Il y a même des chasseurs spécialisés pour les éliminer. Ils sont nocturnes, on ne les voit jamais la journée, ils se cachent dans les souterrains. »
Elle leur dit qu’il lui restait assez d’énergie magique pour lancer un autre sortilège. Elle comptait en changer en révisant un sort de compréhension des langues, qui lui permettrait de dialoguer avec les taris. Pour les attirer il fallait juste lancer les corps des giths dans la fosse.
En attendant le lendemain, tout le monde se reposa. Tekqharil médita et Alâa était en attente au bord de la fosse.
Bien qu’à l’intérieur de la montagne, les taris ne pouvaient pas voir que le soleil avait disparu pour laisser place aux deux lunes jumelles. Mais les petites créatures poilues devaient avoir une horloge interne, car deux d’entre elles étaient venues pour manger les cadavres des giths. Alâa utilisa son sortilège et commença à discuter avec eux. Les taris étaient bloqués dans deux petites salles au bout de la fosse. Apparemment, de l’autre côté il y avait un passage pour s’enfuir, mais des créatures dangereuses le bloquaient. Ils allèrent prévenir leur chef.
Alâa fit un compte rendu de la discussion à ses amis et le lendemain ils descendirent dans la fosse. Tout au fond, il y avait un petit passage d’un mètre de diamètre, il avait en partie était obstrué par des petits blocs de pierre qui s’étaient détachés des parois.
Le passage était long de quatre mètres ; Alâa rentra dans l’étroit tunnel avec Tobi, ce couloir menait dans une salle de quatre mètres de diamètre avec un autre passage de l’autre côté. À l’intérieur il y avait quatre taris bien plus grands, car ils mesuraient un mètre cinquante de haut, qui étaient armés d’épées en os.
Alâa lança son sortilège et prévint les taris qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, que ses amis allaient venir en traversant le mur car ils étaient tous plus grands qu’elle. Eux appelèrent leur chef, un autre tari de grande taille qui vint par l’autre passage. C’était le seul à avoir quelques pièces de vêtements et un gourdin en bois patiné par le temps. La jeune fille fit la traduction pour toute l’équipe de ce qu’il disait.
Il avait été attiré par les odeurs de charognes et avait emmené sa tribu pour se repaître des giths morts. Devant l’arrivée d’une meute de baazrags belliqueux, il a préféré faire rentrer la tribu à l’intérieur pour y passer la nuit. Il a envoyé quelque taris visiter le passage qui descendait et c’est ainsi que la fosse fut découverte. Ne pouvant aller plus loin, il décida d’occuper les deux premières pièces, en y restant avec les femelles et les jeunes ; les autres membres de la tribu et ses quatre guerriers restant à l’entrée. Le lendemain, une patrouille gith arriva. L’alerte fut donnée et toute la tribu recula à l’intérieur sous la charge des giths, les guerriers taris faisant front. Un des leurs finit par descendre dans la fosse après avoir fait une corde en tissu et trouva un petit passage étroit au fond, et la tribu finit par le rejoindre sous la protection des guerriers qui étaient avantagés par leur taille. Quand les guerriers les rejoignirent, les giths pensèrent avoir l’avantage en sautant dans la fosse. Mais les taris qui avaient déjà blessé plusieurs giths se focalisèrent sur les plus blessés, et ils finirent par en tuer quatre avant que ces derniers fuient en sautant, non sans avoir tué un petit tari. Ils récupérèrent la corde. Les taris étaient maintenant piégés en bas.
Ils s’étaient réfugiés dans deux salles reliées par un couloir. De la seconde, la plus grande puisqu’elle mesurait six mètres de diamètre, un couloir menait à une autre salle vraiment très grande, dont le sol était recouvert de nombreux amas rocheux, car le plafond s’y était effondré. Dans cette pièce, juste en face, il y avait un petit couloir, duquel provenait des effluves d’eau. Quand un petit tari avait été envoyé en reconnaissance, il fut attaqué par d’énormes araignées marrons. Aussi, les Taris étaient maintenant bloqués. Ils n’avaient plus d’eau et ne pouvaient ni sortir à cause de la fosse, ni aller chercher de l’eau à cause des araignées.
Tobi reconnut des araignées des montagnes dans la description. Il expliqua que ces créatures avaient la taille d’un homme, qu’elles chassaient en meute, qu’elles avaient un poison paralysant et une carapace très dure.
Tekqharil voulut faire sortir les taris en utilisant ses pouvoirs psioniques, mais Alâa pensa au contraire qu’il fallait demander l’aide de leurs guerriers pour combattre les araignées, et pour les amadouer elle voulait leur donner une de leur grande outre de 16 litres d’eau.
Une fois les araignées vaincues, tous pourraient refaire le plein d’eau, si les taris ne s’étaient pas trompés, et alors ils pourraient continuer leur exploration. Pour pouvoir mettre une tactique au point, la seule inconnue était le nombre d’araignées, même si elle avait une petite idée de ce qu’on pouvait faire. Mais surtout elle voulait avoir une idée précise de la taille et de la disposition de cette grande salle.
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
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Livre 4 - Chapitre 14 – Grotte des esprits en colère – La grande salle aux araignées et une présence inattendue
Chapitre 14 – Grotte des esprits en colère – La grande salle aux araignées et une présence inattendue [RP fait sur Discord à l’écrit]
Alâa vous fait part de son intention de jeter un œil dans la grande salle, elle compte utiliser son pouvoir caméléon et marcher en silence pour voir si elle repère les araignées.
Tobi a sorti ses deux rasoirs de poing et propose de faire usage de sa petite taille, de sa discrétion naturelle et de ses pieds légers pour inspecter avec elle sans toutefois trop s’approcher mais se tenant prêt à venir lui porter secours en cas de besoin.
Alâa dit : "Vous savez par le chef tari, que le plafond de cette salle s’est effondré et que la journée vous y voyez plutôt bien."
Tobi dit : « Un petit coup d’œil et déjà ça nous permettra de repérer le meilleur endroit pour attirer et tuer les araignées ! Je suis sûr qu’elles seront délicieuses une fois bouillies et marinées dans du lait de kank. »
Shabaka dit : « Je suis d’accord pour que Tobi et Alâa jettent un coup d’œil dans la salle, tous deux peuvent être discrets, comparé à nous autres. Il nous faut aussi savoir combien elles sont, je pourrais tenter de les détecter mais ce serait trop risqué. On ne sait jamais, elles pourraient me voir et nous attaquer. De plus, comment allons-nous les attaquer ? Vous pensez qu’elles craignent le feu ? On pourrait tenter de disperser de l’huile des lanternes sur le sol en restant discrets, puis je l’enflamme ? »
Kankal renifle comme l’équivalent d’un animal sauvage pour détecter la trace d’autres entités.
« On n’y verrait plus rien avec la fumée et on risquerait de s’étouffer. »
Gallus dit : « Le toit de la grotte s’est effondré, donc pas de problème je pense. »
Tobi dit : « Ben d’après le chef tari le plafond s’est effondré, donc la fumée devrait monter. Et ouais, elles craignent le feu. On en a chassé deux avec ma tribu autrefois. C’est de la vraie saleté ! Elles sont deux fois plus grosses que Tekqharil… »
Kankal répond : « Oui, espérons que le trou est assez grand. »
Alâa dit : « Je viens d’apprendre un sortilège de toile d’araignée. C’est une toile magique qui peut attraper plusieurs de ces créatures. Ça dure assez longtemps et ça s’enflamme aussi. Même si ça fait peu de dégâts de feu, je compte en éliminer quelques-unes comme ça. Tout dépend de la portée de ton sortilège Shabaka, tu peux le lancer sans entrer dans la grotte peut-être ? »
« Je peux lancer mon sort de flammes, j’ai une portée d’environ 40 mètres. Ou alors je peux aussi enflammer un de mes carreaux d’arbalète restants. », répond Shabaka.
Gallus dit : « Et moi j’ai re-mémorisé tous mes sortilèges. Avec un sort d’explosion élémentaire je pourrais rentabiliser notre feu, ou faire exploser des gravats si les choses vont hors de notre contrôle. »
Alâa demande : « Gallus, est-ce que ton sortilège d’agrandissement fonctionne sur Kankal ? Ça augmenterait sa force et les dégâts qu’il pourrait faire. »
Gallus lui répond : « Bien sûr que ça fonctionne. Bon, ben parfait. » Gallus prévoit de lancer son sort d’agrandissement de créature du désert sur Kankal dès les premiers ennemis croisés pour rentabiliser sa durée.
Tobi dit : « Un Kankal agrandi c’est un Grankal non ? »
Shabaka esquisse un sourire en entendant la blague de Tobi.
Tekqharil émet aussi une série de claquements des mandibules. Il quitte ses réflexions pour rejoindre la discussion.
« Shabaka, quelles conditions permettraient de les détecter sans danger ? Remarque, j’ai confiance en Tobi et Alâa pour faire de la reconnaissance discrètement.
Ensuite, pour l’affrontement, j’ai deux propositions, et encore une impliquant un portail. [D’où les mouvements mornes de ses antennes.]
Pour éclaircir leurs rangs ou lancer une bataille avec un goulet et éviter de crouler sous le nombre, on pourrait tenter de les attirer dans un portail. Si je fais un portail moins stable que celui que vous connaissez, le trajet sera déstabilisant et laissera une ouverture pour nos combattants embusqués. À condition qu’on réussisse à attirer une araignée à travers le portail.
Sinon je peux vous renforcer considérablement, Tobi et Kankal. Environ quatre minutes [rounds] si j’y arrive du premier coup. »
Shabaka dit : « Pour pouvoir les détecter sans danger, je pense pouvoir rester dans le couloir, mais j’ai besoin d’avoir une bonne description de ces araignées. De plus, la grotte est immense, je ne pourrais donc pas la couvrir entièrement car je dois me focaliser sur une direction en particulier. Mais je peux quand même essayer. »
Tekqharil : « D’accord, on ne remplacera pas la reconnaissance par un sort. Peut-être après, si Tobi et Alâa voient une zone particulièrement dangereuse dans la grotte. »
Alâa approuve d’un hochement de tête : « Tout va reposer sur notre investigation, elle nous permettra d’avoir une idée de la taille et de la forme de la grotte. Tobi te fera une description des araignées Shabaka, c’est le seul à en avoir déjà vues. Avec mon sortilège je pourrai en arrêter beaucoup car il prend une énorme place, 8 cubes de 3 m de côté, et dure 1 heure. Mais je ne peux pas le lancer à plus de 15 m. Seules celles qui ne seront pas dedans pourront nous attaquer, ou alors seront très ralenties. Je pense pouvoir en arrêter quatre, peut-être six si elles sont bien proches. »
Shabaka : « Okay. Alâa et Tobi après votre investigation de la grotte pour en connaître sa forme et si possible repérer quelques araignées, j’utiliserai mon sort pour localiser le reste, cela me prendra environ 3 minutes [rounds]. Pourquoi ne pas essayer de ramener toutes les araignées dans un seul coin de la grotte ? On pourrait répandre au sol et sur les murs l’huile des lampes pour les piéger avec le feu, du moins pendant un moment. Alâa, ensuite je pourrais enflammer comme tu l’as suggéré ta toile pour leur infliger quelques dégâts. Cela nous permettrait de nous occuper des araignées non piégées au début. »
Kankal : « Je peux me protéger avec de la terre mouillée et les attirer dans un coin. »
Shabaka : « Cela pourrait marcher, mais a-t-on suffisamment d’eau pour ça ? Le sol de la grotte est-il argileux ? »
« Je suis prêt », dit Kankal.
« Tobi, dis-moi quand tu es prêt pour notre reconnaissance », répond Alâa.
Tobi dit : « Les bestioles ont huit pattes, avec lesquelles on fait de super brochettes ! », et se frotte le bidon en se pourléchant les babines. « Leur corps est gros comme deux fois celui de Tekqharil, y’a un petit duvet dessus. Et il est de la couleur de la roche dans laquelle elles sont nées. Elles sont très difficiles à repérer… Puis elles ont plusieurs yeux sur leur petite tête. Y’a des chasseuses, avec huit yeux, et des tisseuses, qui n’en ont que quatre. Enfin je crois. Mais moi les chiffres… Enfin en tous cas c’est une vraie cochonnerie. Si on peut leur brûler un peu les guibolles ça sera mieux ! Et puis… peut-être que ça sentira un peu l’aprig grillé pour nous motiver ? »
Shabaka dit : « Ok, merci Tobi ! J’attendrai que vous soyez revenus avec Alâa pour lancer ma détection. »
Alâa avait déposé une partie de son équipement dans la salle, elle n’avait gardé avec elle que les deux épées courtes, l’une en os et l’autre en acier forgé par le raaig, maintenues dans son dos par des lanières pour que ça ne bouge pas pendant sa marche.
« On va longer le côté droit de la grotte, c’est celui qui doit être le plus à l’ombre, jusqu’à rejoindre l’autre tunnel en face, puis nous reviendrons. »
Elle fit un signe de tête au ranger et s’avança à quatre pattes dans l’étroit couloir qui menait à la grande salle.
Tobi suivit le mouvement à distance respectable, prêt à intervenir en cas de souci, et à l’écoute du moindre cliquetis chitineux, claquement de chélicères ou grattement de pattes sur la roche ou contre la roche.
Kankal s’assit au sol en posture méditative et respira avec profondeur jusqu’à atteindre un rythme rentrant en phase avec son système interne.
Dès qu’Alâa initialisa son pouvoir caméléon, Tobi vit ses contours commencer à disparaître et se fondre dans l’ombre du couloir et la couleur de la roche. Impossible pour lui de l’entendre marcher, mais comme il était à côté d’elle, il pouvait par moment voir des reflets changeants avec un léger décalage par rapport à la paroi, ce qui lui permettait de la suivre car elle marchait doucement.
La salle était éclairée par la lumière qui venait du plafond, car celui-ci était en grande partie effondré, le milieu de la salle étant recouvert d’un amoncellement de blocs rocheux. Ils étaient tous deux dans la zone la plus sombre de la grotte, longeant le mur lentement.
La salle était très grande, elle faisait une dizaine de mètres de haut, 45 m de long et 20 m de large ; et comme la fosse, elle avait l’air naturelle.
Plusieurs toiles d’araignées étaient visibles, elles n’étaient pas très grandes, et dans certaines d’entre elles on pouvait voir comme un cocon de soie.
Ils suivaient la paroi à droite et arrivés au milieu de leur destination, ils eurent un meilleur aperçu de la grotte.
Ils furent surpris de voir l’entrée d’un couloir à 5 ou 6 m à gauche de celui par lequel ils étaient entrés dans la grande salle, caché, car il était dans un renfoncement. Il ne semblait pas naturel et mesurait 1 m de large pour 2 m de haut dans sa plus grande hauteur car il était arrondi au sommet.
À plus de 20 m, et toujours du même côté, on pouvait apercevoir un escalier qui menait à une estrade de 3 m de haut, sur laquelle on pouvait voir un passage.
Tout au fond, une grande faille noire dans la paroi. Et par ci par là, des toiles d’araignées.
Ils continuèrent jusqu’à l’autre couloir. Mais soudain, quelque chose vient s’immiscer dans leur esprit. Ce n’était pas agressif, au contraire, c’était un petit gloussement curieux.
Tobi pensa sans mot dire, un peu perturbé par l’idée que quelqu’un vienne dans sa tête sans y avoir été invité : « Heu… Y’a quelqu’un ? ». Puis il pensa pour lui-même sans songer que l’interlocuteur puisse lui aussi entendre « Ben là, c’est clair… mon pauvre Tobi tu as une araignée au plafond. »
Sur les premiers tas de pierres, Tobi remarque trois corps chitineux entourés de nombreuses pattes. Ils semblent à l’affût, prêts à se précipiter vers tout intrus.
La voix : « Mais c’est un petit maître de la nature que nous entendons ! Que vient-il faire ici ? Peut-être cherche-t-il à savoir d’où viennent les cris ! Mais attention qu’il ne fasse pas un repas pour les méchantes araignées ! Elles passent par le plafond ouvert pour chasser dehors, oui. Mais nous aussi nous passons par-là souvent pour sortir. Discrètement pour qu’elles ne nous voient pas. Elles nous attaqueraient sûrement. »
Alâa est perplexe. Elle réfléchit rapidement. Ils ne peuvent pas rester longtemps ici. Mais la voix dans leur tête n’est pas méchante, juste curieuse. Elle aussi a remarqué les araignées.
« Gentille voix » pense-t-elle, « nous ne pouvons pas rester longtemps dans cet endroit, nous cherchons à connaître le nombre de ces méchantes araignées. Nous voulons toutes les tuer, pour libérer la grotte. Mais dans une minute nous allons devoir nous éloigner dans l’autre petit tunnel, tu ne pourras plus nous parler, n’est-ce pas ? »
La voix : « Mais qu’est-ce donc que ça ? Huhuhu ! Une femme, fille, enfant ! Métis sûrement, demi-elfe nous pensons, mais pas tout à fait, mais quoi d’autre ? Ça pense différemment. Étrange et amusant. Ça égaille cette journée, belle journée alors. Éloignez-vous des méchantes araignées, venez-dans le tunnel, elles n’y viennent pas, trop étroit, et nous vous verrons, vous verrez. Huhuhu ! »
Perplexe, mais pas très réjoui par l’idée de se retrouver confronté aux araignées si loin de l’entrée, Tobi se dirige vers le couloir sur la pointe des pieds en grimaçant.
Alâa le suit. Dès qu’elle est à l’intérieur, elle arrête son pouvoir caméléon et récupère son épée en acier.
Un long couloir tortueux d’une dizaine de mètres débouche sur une petite salle de 4 m × 3 m. Une faible lueur phosphorescente sur les murs éclaire faiblement, mais suffisamment pour ne pas se cogner aux parois. La salle est haute d’environ 4 m avec quelques stalactites de 50 cm de longueur. Accrochée sur l’une d’elle, une étrange créature à visage humain portant une petite barbe, ayant une crête et deux grands yeux blancs. Sa tête est posée sur un long corps serpentiforme avec deux grandes ailes de chauves-souris, et sa couleur est d’un beau bleu mauve.
« Bonjoir, Bonsour, ravis de voir vous nous sommes ! », leur dit-elle dans une sorte de mélange de langues anciennes, tout en leur souriant. Sa bouche possède de toutes petites dents, plus faites pour manger des fruits ou des insectes que de la chair. Elle glousse en les voyant.
Tobi, étonné, s’avance ébahi vers la créature étrange dont il perçoit la bienveillance par l’attitude et les mots. Il parle doucement pour ne pas effrayer son interlocuteur ni n’attirer les arachnides : « Heu… Bonjoir, Bonsour, Masieur, Mondame, merci de nous avoir prévenus pour les araignées et le passage. Je suis Tobi Dents-Pointues et voici Alâa. Je n’ai jamais vu quelqu’un ou quelqu’une comme vous, vous êtes quoi ? »
« Longtemps nous sommes de pas avoir sorti mots de la bouche, un pneu usagé notre langue. », dit-elle en gloussant à nouveau.
Elle reprend son échange mental, qui lui semble plus facile.
« Petit maître, mais étrange habit que tu portes. Pas de tabard précieux, pas de sandales de cuir. Et jeune fille/enfant/femme, toi avoir étranges yeux, étrange odeur faire penser à temps très ancien quand nous être enfant. Nous être Azmyth, être un peu sourire avec ailes, ni fille/enfant/femme, ni garçon/enfant/homme. »
La créature doit mesurer 1,2 m du sommet du crâne à la pointe de la queue, elle étend ses ailes pour s’envoler et tourner lentement autour d’eux. L’envergure de ses ailes fait à peine 90 cm, mais elle est particulièrement agile et finit par se poser devant eux. Autant en l’air elle était gracieuse, qu’au sol elle avance difficilement, un peu comme un serpent mais au corps raccourci.
« Araignées vouloir manger Azmyth, mais nous être trop ancienne pour être attrapée. Utiliser pouvoir de l’esprit ou du corps pour s’envoler dehors. Si détecter trop danger, rester ici, manger et boire dans petite chambre à côté. »
Il y a un passage de l’autre côté de la pièce.
Tobi est abasourdi par cette rencontre. Voilà la deuxième fois qu’une créature antique lui parle des maîtres de la nature. Des nabots, comme lui, mais qui auraient vécu il y a très longtemps et qui apparemment n’étaient pas soumis et victimes des rigueurs climatiques d’Athas et de ses habitants. Qui étaient-ils ?
Tobi, plus sérieux qu’à l’accoutumée, s’ose à reprendre la parole : « Ahem… Merci beaucoup Azmyth. Tu es très gentille. Es-tu un ‘il’ ou un ‘elle’ ? Peut-être un ‘iel’ ? Et… peux-tu me parler des ‘maîtres de la nature’ ? »
Alâa semble en admiration devant la créature qu’elle a découverte avec Tobi.
« Azmyth peux-tu détecter les araignées et nous dire combien il y en a et où elles sont ? Tu parles des anciens, mais est-ce que tu as connu les maîtres de la nature ? Et dernière question, est-ce qu’il y a de l’eau après le tunnel ? Nous avons des taris assoiffés avec nous. Je sais que cela fait beaucoup de questions mais nous sommes très pressés. Pourtant nous avons tellement envie de discuter avec toi. »
« Mais j’oublie la politesse je suis Alâa et je ne suis pas une humaine en effet. »
Le message mental continue :
« Oh ! Alâa, Tobi, nous être contents de voir vous. Azmyth être créée par maîtres de la nature, il y a très très longtemps, eux être sages et beaucoup savoir de choses. Araignées être nombreuses. Journée seulement moitié, autres chasser dehors. Nuit rester dans caverne. Être douze, dont une peut utiliser esprit, mais pas capable d’attraper nous. Oui, eau dans petite mare, et champignons pour remplir ventre. »
Un petit moment se passe avant qu’elle ajoute : « Tari ! Tari ! Tari ! … Quoi ça être ? »
Tobi, qui n’est pas un expert en rongeurs humanoïdes, annonce : « C’est comme des gros rats sur deux pattes ! Ils sont assez sympas. Ils ont tué des giths ! Mais là ils crèvent la dalle et la soif… Y’en a quelques-uns dans les tunnels avant la caverne effondrée, mais ils sont coincés. »
« Oh ! Moi savoir. Eux être jeune race nouvelle. Avoir grande ville au sud, très loin d’ici. Pourquoi être partis ? Tout désert ici, eau rare. », répond Azmyth.
Tobi poursuit : « Ben vu le pelage ils ne sont pas tous très jeunes, mais il y a des petits. Ils ne peuvent pas repartir sans avoir bu. Ils sont peut-être partis parce qu’un braxat ou un truc méchant leur a piqué leur terrier ? »
« Oh ! Enfants petits pas d’eau ! Moi donner eau dans mare, mais pas beaucoup d’eau. Azmyth faire très attention pas gaspi. Mais araignées manger eux si eux venir, pas bon ça. » Sa voix mentale est triste, et elle fait un petit cri aigu avec sa bouche.
Tobi continue : « C’est qu’en fait l’idée c’était de tabasser les araignées… Paraît que derrière la caverne il y a une source d’eau potable et abondante. Est-ce que tu pourrais nous aider Azmyth ? »
« Azmyth dire où se trouve araignées. Pas aimer se battre si peut éviter, mais confiance en petit maître Tobi et jeune/fille/femme Alâa. Petit maître Tobi aller voir si assez d’eau dans mare. »
Tobi se dirige vers le passage plus étroit pour aller inspecter la mare dont parle Azmyth.
Cette caverne est fluorescente, il y pousse des champignons ; grâce au guano d’Azmyth. Une petite mare, due aux écoulements d’eau de la montagne, est présente à l’extrémité de la grotte. De nombreuses failles/fissures sont visibles sur les parois, ce qui permet aux précipitations de s’infiltrer dans la roche.
La mare est peu profonde, une dizaine de centimètres de profondeur, elle ne se remplit que très lentement. Il y a entre 50 et 100 litres d’eau actuellement.
La grotte fait 3 m de haut dans la partie la plus haute. Un passage est visible au plafond, il fait 1 m de diamètre, et il est au-dessus de la mare.
Tobi pense qu’un peu d’eau peut être puisée pour les taris (dont il suspecte qu’ils n’auront pas de problème biologique à boire de l’eau d’infiltration un peu croupie), mais pas plus de quatre ou cinq grandes outres car la mare se remplit trop lentement et qu’il faut en laisser à Azmyth. Ça ne sera pas suffisant pour permettre aux hommes-rats de retourner dans les étendues arides pour trouver un nouveau repaire, mais il y aura de quoi maintenir les guerriers en forme pour préparer un assaut contre les arachnides en pleine journée, quand elles sont les moins nombreuses, en attendant de recevoir les autres à leur retour de la chasse.
Après son inspection, le petit-homme retourne auprès d’Alâa et d’Azmyth pour partager verbalement son avis sur la question.
« Tobi, tu vas rester là avec Azmyth. Je vais aller chercher deux outres d’eau vides que tu iras remplir à la mare. Ça suffira pour tous les taris. Et ne t’inquiète pas, ils peuvent manger et boire des choses qui rendraient malade le plus résistant des humains ou petit maître. Azmyth tu es capable de détecter les araignées, pourrais-tu nous dire où elles sont précisément ? Ça va nous aider pour les combattre. À tout de suite. »
La jeune fille opère un demi-tour, repart dans le couloir, et disparaît.
Elle arrive enfin dans la grande salle des taris, où attend le chef qu’elle informe de son intention d’aller leur chercher de l’eau maintenant. Puis elle passe dans la salle où attendent Tekqharil, Kankal, Gallus et Shabaka avec les quatre guerriers taris.
Elle leur raconte rapidement ce qu’ils ont vu dans la salle, mais surtout la rencontre qu’ils ont faite avec Azmyth. Sans rentrer dans les détails, elle leur indique que la créature a la capacité de détecter les araignées et qu’elle les localisera certainement pour eux. Elle récupère les outres d’eau pour aller les remplir dans la mare et hydrater la tribu tari.
« Allez, finissez de tout boire avant que je les emporte, il ne faut rien gâcher. »
« Oh, donc vous avez trouvé le nombre d’araignées, finalement ? Douze, si j’ai bien compris ? », dit Gallus.
« Uniquement la nuit. La journée elles ne sont que six. L’idée de Tobi est de s’occuper de celles qui sont ici dans un premier temps. Puis de celles qui vont revenir. Il ne faudra pas trop dépenser d’énergie pour en avoir assez pour plus tard. Azmyth peut nous indiquer où elles se trouvent dans la grotte, et Tobi et moi nous en avons vues trois installées sur les rochers à côté des tunnels. » Alâa en profite pour donner une explication sur la topographie de la grande grotte.
Gallus hoche la tête pensivement en mémorisant les descriptions d’Alâa.
Kankal est toujours dans une méditation profonde.
« Une araignée psioniste… Pourrais-tu demander à cette créature amicale si elle peut nous aider sur ce plan-là, ou au moins la signaler afin que nous nous en occupions rapidement ? », demande Tekqharil.
« Bien sûr, je vais lui demander ça avant de revenir. » Après avoir récupéré les outres d’eau, Alâa repart vers la grande grotte.
Elle finit par arriver dans la petite salle où se trouve Tobi et Azmyth et donne au rôdeur les deux outres vides.
« Azmyth, peux-tu nous dire où se trouvent actuellement les araignées et surtout l’emplacement de celle qui a des pouvoirs psioniques, qui est la plus dangereuse ? »
La créature donne une explication détaillée de l’emplacement des araignées, qui correspond aux endroits où se trouvent les toiles d’araignées.
Tobi remplit les outres vides dans la petite mare et songe que vu la disposition des araignées et de leurs toiles, le combat s’annonce compliquer. Peut-être qu’avec le feu il serait possible de blesser les premières et qu’ensuite Alâa pourrait utiliser son sortilège pendant que les guerriers se concentrent sur les araignées, l’une après l’autre.
« Je te remercie de ton aide Azmyth » répond Alâa. « Nous retournons auprès de nos amis et allons-nous battre contre ces araignées. »
Dès qu’il revient auprès de ses camarades, Tobi s’écrie : « Shab ! Shab ! Prépare les allume-feux ! C’est bientôt l’heure des grillades ! »
En voyant Tobi tout excité et surpris par le surnom qu’il lui a donné, Shabaka dit : « Shab? C’est bien la première fois que l’on m’appelle de cette façon. Cela ne me déplaît pas. » Puis il continue : « À te voir ainsi, c’est l’heure de se mettre en scène, ça va chauffer ! » Shabaka montre une certaine joie à l’idée de se battre et de faire un barbecue d’araignées.
« La toile d’araignée que je vais lancer dure une heure, pas besoin de se précipiter pour les brûler, surtout que ça brûle très vite cette toile ; en 1 minute ce sera fini et elles seront libres. Ce ne sera pas suffisant pour les tuer. On va d’abord tuer les autres, si j’ai de la chance on pourra attraper les quatre plus proches. », dit Alâa.
Tobi exulte : « Ouais, les trois côte à côte indiquées par Azmyth seront les plus difficiles à vaincre… Faudra les frapper vite. Kankal est en transe depuis plusieurs heures, il devrait être bien chaud pour libérer le guerrier qui sommeille en lui et causer des ravages. Cependant faudra espérer qu’elles ne toucheront pas, leur poison pourrait nous rendre inaptes en quelques minutes seulement… Je compte puiser dans le potentiel psionique latent des nabots pour gagner en force, mais parfois ça ne marche pas. »
« Les combattants à distances et les blessés pourront s’évacuer par les couloirs trop étroits pour les araignées avant d’être paralysés. », répond Tekqharil.
« Bon, on y va ? », dit Gallus.
Tobi dit : « Heu… ouais ! On réveille Kankal ? Il va avoir faim après avoir médité… Je vais voir s’il reste un petit bout d’aprig grillé, on ne sait jamais. »
Alâa vous fait part de son intention de jeter un œil dans la grande salle, elle compte utiliser son pouvoir caméléon et marcher en silence pour voir si elle repère les araignées.
Tobi a sorti ses deux rasoirs de poing et propose de faire usage de sa petite taille, de sa discrétion naturelle et de ses pieds légers pour inspecter avec elle sans toutefois trop s’approcher mais se tenant prêt à venir lui porter secours en cas de besoin.
Alâa dit : "Vous savez par le chef tari, que le plafond de cette salle s’est effondré et que la journée vous y voyez plutôt bien."
Tobi dit : « Un petit coup d’œil et déjà ça nous permettra de repérer le meilleur endroit pour attirer et tuer les araignées ! Je suis sûr qu’elles seront délicieuses une fois bouillies et marinées dans du lait de kank. »
Shabaka dit : « Je suis d’accord pour que Tobi et Alâa jettent un coup d’œil dans la salle, tous deux peuvent être discrets, comparé à nous autres. Il nous faut aussi savoir combien elles sont, je pourrais tenter de les détecter mais ce serait trop risqué. On ne sait jamais, elles pourraient me voir et nous attaquer. De plus, comment allons-nous les attaquer ? Vous pensez qu’elles craignent le feu ? On pourrait tenter de disperser de l’huile des lanternes sur le sol en restant discrets, puis je l’enflamme ? »
Kankal renifle comme l’équivalent d’un animal sauvage pour détecter la trace d’autres entités.
« On n’y verrait plus rien avec la fumée et on risquerait de s’étouffer. »
Gallus dit : « Le toit de la grotte s’est effondré, donc pas de problème je pense. »
Tobi dit : « Ben d’après le chef tari le plafond s’est effondré, donc la fumée devrait monter. Et ouais, elles craignent le feu. On en a chassé deux avec ma tribu autrefois. C’est de la vraie saleté ! Elles sont deux fois plus grosses que Tekqharil… »
Kankal répond : « Oui, espérons que le trou est assez grand. »
Alâa dit : « Je viens d’apprendre un sortilège de toile d’araignée. C’est une toile magique qui peut attraper plusieurs de ces créatures. Ça dure assez longtemps et ça s’enflamme aussi. Même si ça fait peu de dégâts de feu, je compte en éliminer quelques-unes comme ça. Tout dépend de la portée de ton sortilège Shabaka, tu peux le lancer sans entrer dans la grotte peut-être ? »
« Je peux lancer mon sort de flammes, j’ai une portée d’environ 40 mètres. Ou alors je peux aussi enflammer un de mes carreaux d’arbalète restants. », répond Shabaka.
Gallus dit : « Et moi j’ai re-mémorisé tous mes sortilèges. Avec un sort d’explosion élémentaire je pourrais rentabiliser notre feu, ou faire exploser des gravats si les choses vont hors de notre contrôle. »
Alâa demande : « Gallus, est-ce que ton sortilège d’agrandissement fonctionne sur Kankal ? Ça augmenterait sa force et les dégâts qu’il pourrait faire. »
Gallus lui répond : « Bien sûr que ça fonctionne. Bon, ben parfait. » Gallus prévoit de lancer son sort d’agrandissement de créature du désert sur Kankal dès les premiers ennemis croisés pour rentabiliser sa durée.
Tobi dit : « Un Kankal agrandi c’est un Grankal non ? »
Shabaka esquisse un sourire en entendant la blague de Tobi.
Tekqharil émet aussi une série de claquements des mandibules. Il quitte ses réflexions pour rejoindre la discussion.
« Shabaka, quelles conditions permettraient de les détecter sans danger ? Remarque, j’ai confiance en Tobi et Alâa pour faire de la reconnaissance discrètement.
Ensuite, pour l’affrontement, j’ai deux propositions, et encore une impliquant un portail. [D’où les mouvements mornes de ses antennes.]
Pour éclaircir leurs rangs ou lancer une bataille avec un goulet et éviter de crouler sous le nombre, on pourrait tenter de les attirer dans un portail. Si je fais un portail moins stable que celui que vous connaissez, le trajet sera déstabilisant et laissera une ouverture pour nos combattants embusqués. À condition qu’on réussisse à attirer une araignée à travers le portail.
Sinon je peux vous renforcer considérablement, Tobi et Kankal. Environ quatre minutes [rounds] si j’y arrive du premier coup. »
Shabaka dit : « Pour pouvoir les détecter sans danger, je pense pouvoir rester dans le couloir, mais j’ai besoin d’avoir une bonne description de ces araignées. De plus, la grotte est immense, je ne pourrais donc pas la couvrir entièrement car je dois me focaliser sur une direction en particulier. Mais je peux quand même essayer. »
Tekqharil : « D’accord, on ne remplacera pas la reconnaissance par un sort. Peut-être après, si Tobi et Alâa voient une zone particulièrement dangereuse dans la grotte. »
Alâa approuve d’un hochement de tête : « Tout va reposer sur notre investigation, elle nous permettra d’avoir une idée de la taille et de la forme de la grotte. Tobi te fera une description des araignées Shabaka, c’est le seul à en avoir déjà vues. Avec mon sortilège je pourrai en arrêter beaucoup car il prend une énorme place, 8 cubes de 3 m de côté, et dure 1 heure. Mais je ne peux pas le lancer à plus de 15 m. Seules celles qui ne seront pas dedans pourront nous attaquer, ou alors seront très ralenties. Je pense pouvoir en arrêter quatre, peut-être six si elles sont bien proches. »
Shabaka : « Okay. Alâa et Tobi après votre investigation de la grotte pour en connaître sa forme et si possible repérer quelques araignées, j’utiliserai mon sort pour localiser le reste, cela me prendra environ 3 minutes [rounds]. Pourquoi ne pas essayer de ramener toutes les araignées dans un seul coin de la grotte ? On pourrait répandre au sol et sur les murs l’huile des lampes pour les piéger avec le feu, du moins pendant un moment. Alâa, ensuite je pourrais enflammer comme tu l’as suggéré ta toile pour leur infliger quelques dégâts. Cela nous permettrait de nous occuper des araignées non piégées au début. »
Kankal : « Je peux me protéger avec de la terre mouillée et les attirer dans un coin. »
Shabaka : « Cela pourrait marcher, mais a-t-on suffisamment d’eau pour ça ? Le sol de la grotte est-il argileux ? »
« Je suis prêt », dit Kankal.
« Tobi, dis-moi quand tu es prêt pour notre reconnaissance », répond Alâa.
Tobi dit : « Les bestioles ont huit pattes, avec lesquelles on fait de super brochettes ! », et se frotte le bidon en se pourléchant les babines. « Leur corps est gros comme deux fois celui de Tekqharil, y’a un petit duvet dessus. Et il est de la couleur de la roche dans laquelle elles sont nées. Elles sont très difficiles à repérer… Puis elles ont plusieurs yeux sur leur petite tête. Y’a des chasseuses, avec huit yeux, et des tisseuses, qui n’en ont que quatre. Enfin je crois. Mais moi les chiffres… Enfin en tous cas c’est une vraie cochonnerie. Si on peut leur brûler un peu les guibolles ça sera mieux ! Et puis… peut-être que ça sentira un peu l’aprig grillé pour nous motiver ? »
Shabaka dit : « Ok, merci Tobi ! J’attendrai que vous soyez revenus avec Alâa pour lancer ma détection. »
Alâa avait déposé une partie de son équipement dans la salle, elle n’avait gardé avec elle que les deux épées courtes, l’une en os et l’autre en acier forgé par le raaig, maintenues dans son dos par des lanières pour que ça ne bouge pas pendant sa marche.
« On va longer le côté droit de la grotte, c’est celui qui doit être le plus à l’ombre, jusqu’à rejoindre l’autre tunnel en face, puis nous reviendrons. »
Elle fit un signe de tête au ranger et s’avança à quatre pattes dans l’étroit couloir qui menait à la grande salle.
Tobi suivit le mouvement à distance respectable, prêt à intervenir en cas de souci, et à l’écoute du moindre cliquetis chitineux, claquement de chélicères ou grattement de pattes sur la roche ou contre la roche.
Kankal s’assit au sol en posture méditative et respira avec profondeur jusqu’à atteindre un rythme rentrant en phase avec son système interne.
Dès qu’Alâa initialisa son pouvoir caméléon, Tobi vit ses contours commencer à disparaître et se fondre dans l’ombre du couloir et la couleur de la roche. Impossible pour lui de l’entendre marcher, mais comme il était à côté d’elle, il pouvait par moment voir des reflets changeants avec un léger décalage par rapport à la paroi, ce qui lui permettait de la suivre car elle marchait doucement.
La salle était éclairée par la lumière qui venait du plafond, car celui-ci était en grande partie effondré, le milieu de la salle étant recouvert d’un amoncellement de blocs rocheux. Ils étaient tous deux dans la zone la plus sombre de la grotte, longeant le mur lentement.
La salle était très grande, elle faisait une dizaine de mètres de haut, 45 m de long et 20 m de large ; et comme la fosse, elle avait l’air naturelle.
Plusieurs toiles d’araignées étaient visibles, elles n’étaient pas très grandes, et dans certaines d’entre elles on pouvait voir comme un cocon de soie.
Ils suivaient la paroi à droite et arrivés au milieu de leur destination, ils eurent un meilleur aperçu de la grotte.
Ils furent surpris de voir l’entrée d’un couloir à 5 ou 6 m à gauche de celui par lequel ils étaient entrés dans la grande salle, caché, car il était dans un renfoncement. Il ne semblait pas naturel et mesurait 1 m de large pour 2 m de haut dans sa plus grande hauteur car il était arrondi au sommet.
À plus de 20 m, et toujours du même côté, on pouvait apercevoir un escalier qui menait à une estrade de 3 m de haut, sur laquelle on pouvait voir un passage.
Tout au fond, une grande faille noire dans la paroi. Et par ci par là, des toiles d’araignées.
Ils continuèrent jusqu’à l’autre couloir. Mais soudain, quelque chose vient s’immiscer dans leur esprit. Ce n’était pas agressif, au contraire, c’était un petit gloussement curieux.
Tobi pensa sans mot dire, un peu perturbé par l’idée que quelqu’un vienne dans sa tête sans y avoir été invité : « Heu… Y’a quelqu’un ? ». Puis il pensa pour lui-même sans songer que l’interlocuteur puisse lui aussi entendre « Ben là, c’est clair… mon pauvre Tobi tu as une araignée au plafond. »
Sur les premiers tas de pierres, Tobi remarque trois corps chitineux entourés de nombreuses pattes. Ils semblent à l’affût, prêts à se précipiter vers tout intrus.
La voix : « Mais c’est un petit maître de la nature que nous entendons ! Que vient-il faire ici ? Peut-être cherche-t-il à savoir d’où viennent les cris ! Mais attention qu’il ne fasse pas un repas pour les méchantes araignées ! Elles passent par le plafond ouvert pour chasser dehors, oui. Mais nous aussi nous passons par-là souvent pour sortir. Discrètement pour qu’elles ne nous voient pas. Elles nous attaqueraient sûrement. »
Alâa est perplexe. Elle réfléchit rapidement. Ils ne peuvent pas rester longtemps ici. Mais la voix dans leur tête n’est pas méchante, juste curieuse. Elle aussi a remarqué les araignées.
« Gentille voix » pense-t-elle, « nous ne pouvons pas rester longtemps dans cet endroit, nous cherchons à connaître le nombre de ces méchantes araignées. Nous voulons toutes les tuer, pour libérer la grotte. Mais dans une minute nous allons devoir nous éloigner dans l’autre petit tunnel, tu ne pourras plus nous parler, n’est-ce pas ? »
La voix : « Mais qu’est-ce donc que ça ? Huhuhu ! Une femme, fille, enfant ! Métis sûrement, demi-elfe nous pensons, mais pas tout à fait, mais quoi d’autre ? Ça pense différemment. Étrange et amusant. Ça égaille cette journée, belle journée alors. Éloignez-vous des méchantes araignées, venez-dans le tunnel, elles n’y viennent pas, trop étroit, et nous vous verrons, vous verrez. Huhuhu ! »
Perplexe, mais pas très réjoui par l’idée de se retrouver confronté aux araignées si loin de l’entrée, Tobi se dirige vers le couloir sur la pointe des pieds en grimaçant.
Alâa le suit. Dès qu’elle est à l’intérieur, elle arrête son pouvoir caméléon et récupère son épée en acier.
Un long couloir tortueux d’une dizaine de mètres débouche sur une petite salle de 4 m × 3 m. Une faible lueur phosphorescente sur les murs éclaire faiblement, mais suffisamment pour ne pas se cogner aux parois. La salle est haute d’environ 4 m avec quelques stalactites de 50 cm de longueur. Accrochée sur l’une d’elle, une étrange créature à visage humain portant une petite barbe, ayant une crête et deux grands yeux blancs. Sa tête est posée sur un long corps serpentiforme avec deux grandes ailes de chauves-souris, et sa couleur est d’un beau bleu mauve.
« Bonjoir, Bonsour, ravis de voir vous nous sommes ! », leur dit-elle dans une sorte de mélange de langues anciennes, tout en leur souriant. Sa bouche possède de toutes petites dents, plus faites pour manger des fruits ou des insectes que de la chair. Elle glousse en les voyant.
Tobi, étonné, s’avance ébahi vers la créature étrange dont il perçoit la bienveillance par l’attitude et les mots. Il parle doucement pour ne pas effrayer son interlocuteur ni n’attirer les arachnides : « Heu… Bonjoir, Bonsour, Masieur, Mondame, merci de nous avoir prévenus pour les araignées et le passage. Je suis Tobi Dents-Pointues et voici Alâa. Je n’ai jamais vu quelqu’un ou quelqu’une comme vous, vous êtes quoi ? »
« Longtemps nous sommes de pas avoir sorti mots de la bouche, un pneu usagé notre langue. », dit-elle en gloussant à nouveau.
Elle reprend son échange mental, qui lui semble plus facile.
« Petit maître, mais étrange habit que tu portes. Pas de tabard précieux, pas de sandales de cuir. Et jeune fille/enfant/femme, toi avoir étranges yeux, étrange odeur faire penser à temps très ancien quand nous être enfant. Nous être Azmyth, être un peu sourire avec ailes, ni fille/enfant/femme, ni garçon/enfant/homme. »
La créature doit mesurer 1,2 m du sommet du crâne à la pointe de la queue, elle étend ses ailes pour s’envoler et tourner lentement autour d’eux. L’envergure de ses ailes fait à peine 90 cm, mais elle est particulièrement agile et finit par se poser devant eux. Autant en l’air elle était gracieuse, qu’au sol elle avance difficilement, un peu comme un serpent mais au corps raccourci.
« Araignées vouloir manger Azmyth, mais nous être trop ancienne pour être attrapée. Utiliser pouvoir de l’esprit ou du corps pour s’envoler dehors. Si détecter trop danger, rester ici, manger et boire dans petite chambre à côté. »
Il y a un passage de l’autre côté de la pièce.
Tobi est abasourdi par cette rencontre. Voilà la deuxième fois qu’une créature antique lui parle des maîtres de la nature. Des nabots, comme lui, mais qui auraient vécu il y a très longtemps et qui apparemment n’étaient pas soumis et victimes des rigueurs climatiques d’Athas et de ses habitants. Qui étaient-ils ?
Tobi, plus sérieux qu’à l’accoutumée, s’ose à reprendre la parole : « Ahem… Merci beaucoup Azmyth. Tu es très gentille. Es-tu un ‘il’ ou un ‘elle’ ? Peut-être un ‘iel’ ? Et… peux-tu me parler des ‘maîtres de la nature’ ? »
Alâa semble en admiration devant la créature qu’elle a découverte avec Tobi.
« Azmyth peux-tu détecter les araignées et nous dire combien il y en a et où elles sont ? Tu parles des anciens, mais est-ce que tu as connu les maîtres de la nature ? Et dernière question, est-ce qu’il y a de l’eau après le tunnel ? Nous avons des taris assoiffés avec nous. Je sais que cela fait beaucoup de questions mais nous sommes très pressés. Pourtant nous avons tellement envie de discuter avec toi. »
« Mais j’oublie la politesse je suis Alâa et je ne suis pas une humaine en effet. »
Le message mental continue :
« Oh ! Alâa, Tobi, nous être contents de voir vous. Azmyth être créée par maîtres de la nature, il y a très très longtemps, eux être sages et beaucoup savoir de choses. Araignées être nombreuses. Journée seulement moitié, autres chasser dehors. Nuit rester dans caverne. Être douze, dont une peut utiliser esprit, mais pas capable d’attraper nous. Oui, eau dans petite mare, et champignons pour remplir ventre. »
Un petit moment se passe avant qu’elle ajoute : « Tari ! Tari ! Tari ! … Quoi ça être ? »
Tobi, qui n’est pas un expert en rongeurs humanoïdes, annonce : « C’est comme des gros rats sur deux pattes ! Ils sont assez sympas. Ils ont tué des giths ! Mais là ils crèvent la dalle et la soif… Y’en a quelques-uns dans les tunnels avant la caverne effondrée, mais ils sont coincés. »
« Oh ! Moi savoir. Eux être jeune race nouvelle. Avoir grande ville au sud, très loin d’ici. Pourquoi être partis ? Tout désert ici, eau rare. », répond Azmyth.
Tobi poursuit : « Ben vu le pelage ils ne sont pas tous très jeunes, mais il y a des petits. Ils ne peuvent pas repartir sans avoir bu. Ils sont peut-être partis parce qu’un braxat ou un truc méchant leur a piqué leur terrier ? »
« Oh ! Enfants petits pas d’eau ! Moi donner eau dans mare, mais pas beaucoup d’eau. Azmyth faire très attention pas gaspi. Mais araignées manger eux si eux venir, pas bon ça. » Sa voix mentale est triste, et elle fait un petit cri aigu avec sa bouche.
Tobi continue : « C’est qu’en fait l’idée c’était de tabasser les araignées… Paraît que derrière la caverne il y a une source d’eau potable et abondante. Est-ce que tu pourrais nous aider Azmyth ? »
« Azmyth dire où se trouve araignées. Pas aimer se battre si peut éviter, mais confiance en petit maître Tobi et jeune/fille/femme Alâa. Petit maître Tobi aller voir si assez d’eau dans mare. »
Tobi se dirige vers le passage plus étroit pour aller inspecter la mare dont parle Azmyth.
Cette caverne est fluorescente, il y pousse des champignons ; grâce au guano d’Azmyth. Une petite mare, due aux écoulements d’eau de la montagne, est présente à l’extrémité de la grotte. De nombreuses failles/fissures sont visibles sur les parois, ce qui permet aux précipitations de s’infiltrer dans la roche.
La mare est peu profonde, une dizaine de centimètres de profondeur, elle ne se remplit que très lentement. Il y a entre 50 et 100 litres d’eau actuellement.
La grotte fait 3 m de haut dans la partie la plus haute. Un passage est visible au plafond, il fait 1 m de diamètre, et il est au-dessus de la mare.
Tobi pense qu’un peu d’eau peut être puisée pour les taris (dont il suspecte qu’ils n’auront pas de problème biologique à boire de l’eau d’infiltration un peu croupie), mais pas plus de quatre ou cinq grandes outres car la mare se remplit trop lentement et qu’il faut en laisser à Azmyth. Ça ne sera pas suffisant pour permettre aux hommes-rats de retourner dans les étendues arides pour trouver un nouveau repaire, mais il y aura de quoi maintenir les guerriers en forme pour préparer un assaut contre les arachnides en pleine journée, quand elles sont les moins nombreuses, en attendant de recevoir les autres à leur retour de la chasse.
Après son inspection, le petit-homme retourne auprès d’Alâa et d’Azmyth pour partager verbalement son avis sur la question.
« Tobi, tu vas rester là avec Azmyth. Je vais aller chercher deux outres d’eau vides que tu iras remplir à la mare. Ça suffira pour tous les taris. Et ne t’inquiète pas, ils peuvent manger et boire des choses qui rendraient malade le plus résistant des humains ou petit maître. Azmyth tu es capable de détecter les araignées, pourrais-tu nous dire où elles sont précisément ? Ça va nous aider pour les combattre. À tout de suite. »
La jeune fille opère un demi-tour, repart dans le couloir, et disparaît.
Elle arrive enfin dans la grande salle des taris, où attend le chef qu’elle informe de son intention d’aller leur chercher de l’eau maintenant. Puis elle passe dans la salle où attendent Tekqharil, Kankal, Gallus et Shabaka avec les quatre guerriers taris.
Elle leur raconte rapidement ce qu’ils ont vu dans la salle, mais surtout la rencontre qu’ils ont faite avec Azmyth. Sans rentrer dans les détails, elle leur indique que la créature a la capacité de détecter les araignées et qu’elle les localisera certainement pour eux. Elle récupère les outres d’eau pour aller les remplir dans la mare et hydrater la tribu tari.
« Allez, finissez de tout boire avant que je les emporte, il ne faut rien gâcher. »
« Oh, donc vous avez trouvé le nombre d’araignées, finalement ? Douze, si j’ai bien compris ? », dit Gallus.
« Uniquement la nuit. La journée elles ne sont que six. L’idée de Tobi est de s’occuper de celles qui sont ici dans un premier temps. Puis de celles qui vont revenir. Il ne faudra pas trop dépenser d’énergie pour en avoir assez pour plus tard. Azmyth peut nous indiquer où elles se trouvent dans la grotte, et Tobi et moi nous en avons vues trois installées sur les rochers à côté des tunnels. » Alâa en profite pour donner une explication sur la topographie de la grande grotte.
Gallus hoche la tête pensivement en mémorisant les descriptions d’Alâa.
Kankal est toujours dans une méditation profonde.
« Une araignée psioniste… Pourrais-tu demander à cette créature amicale si elle peut nous aider sur ce plan-là, ou au moins la signaler afin que nous nous en occupions rapidement ? », demande Tekqharil.
« Bien sûr, je vais lui demander ça avant de revenir. » Après avoir récupéré les outres d’eau, Alâa repart vers la grande grotte.
Elle finit par arriver dans la petite salle où se trouve Tobi et Azmyth et donne au rôdeur les deux outres vides.
« Azmyth, peux-tu nous dire où se trouvent actuellement les araignées et surtout l’emplacement de celle qui a des pouvoirs psioniques, qui est la plus dangereuse ? »
La créature donne une explication détaillée de l’emplacement des araignées, qui correspond aux endroits où se trouvent les toiles d’araignées.
Tobi remplit les outres vides dans la petite mare et songe que vu la disposition des araignées et de leurs toiles, le combat s’annonce compliquer. Peut-être qu’avec le feu il serait possible de blesser les premières et qu’ensuite Alâa pourrait utiliser son sortilège pendant que les guerriers se concentrent sur les araignées, l’une après l’autre.
« Je te remercie de ton aide Azmyth » répond Alâa. « Nous retournons auprès de nos amis et allons-nous battre contre ces araignées. »
Dès qu’il revient auprès de ses camarades, Tobi s’écrie : « Shab ! Shab ! Prépare les allume-feux ! C’est bientôt l’heure des grillades ! »
En voyant Tobi tout excité et surpris par le surnom qu’il lui a donné, Shabaka dit : « Shab? C’est bien la première fois que l’on m’appelle de cette façon. Cela ne me déplaît pas. » Puis il continue : « À te voir ainsi, c’est l’heure de se mettre en scène, ça va chauffer ! » Shabaka montre une certaine joie à l’idée de se battre et de faire un barbecue d’araignées.
« La toile d’araignée que je vais lancer dure une heure, pas besoin de se précipiter pour les brûler, surtout que ça brûle très vite cette toile ; en 1 minute ce sera fini et elles seront libres. Ce ne sera pas suffisant pour les tuer. On va d’abord tuer les autres, si j’ai de la chance on pourra attraper les quatre plus proches. », dit Alâa.
Tobi exulte : « Ouais, les trois côte à côte indiquées par Azmyth seront les plus difficiles à vaincre… Faudra les frapper vite. Kankal est en transe depuis plusieurs heures, il devrait être bien chaud pour libérer le guerrier qui sommeille en lui et causer des ravages. Cependant faudra espérer qu’elles ne toucheront pas, leur poison pourrait nous rendre inaptes en quelques minutes seulement… Je compte puiser dans le potentiel psionique latent des nabots pour gagner en force, mais parfois ça ne marche pas. »
« Les combattants à distances et les blessés pourront s’évacuer par les couloirs trop étroits pour les araignées avant d’être paralysés. », répond Tekqharil.
« Bon, on y va ? », dit Gallus.
Tobi dit : « Heu… ouais ! On réveille Kankal ? Il va avoir faim après avoir médité… Je vais voir s’il reste un petit bout d’aprig grillé, on ne sait jamais. »
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
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Re: Sous le Soleil brûlant
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Azmyth est unique dans ma campagne, une expérience des maitre de la nature, elle est loyal bonne.
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Livre 4 - Chapitre 15 – Grotte des esprits en colère – Combat contre les araignées, première partie
Livre 4 - Chapitre 15 – Grotte des esprits en colère – Combat contre les araignées, première partie
Il se dirigèrent tous dans la grande salle, suivis des quatre guerriers taris et du chef de clan, chacun prenant une des positions qui avait été préalablement prévues. Tobi avait activé son talent psionique natif qui lui permettait d’augmenter ses capacités physiques. Il décida d’avoir plus de force et ses muscles se mirent à grossir, puis il prit ses deux griffes de poing et rentra dans la pièce suivi d’Alâa qui devait lancer son sort dès que les premières araignées se précipiteraient vers eux. Il y avait une première ligne faite de Kankal, devant l’entrée du couloir qui menait à Azmyth, de l’autre côté Tobi et Alâa, devant l’entrée du passage vers les taris, et entre eux, au milieu, une ligne formée par les quatre guerriers taris ayant leurs armes en os en main. La seconde ligne était faite de Tekqharil, juste derrière Kankal, puis de Shabaka, Gallus et du chef des taris.
Quelques secondes après qu’ils se fussent mis en place, quatre araignées avancèrent rapidement vers eux et Alâa lança le sortilège de toile d’araignée sur elles. Au même moment, Gallus lança son sortilège d’agrandissement de créature du désert sur Kankal. Hélas, seules deux araignées furent attrapées. Les deux autres se dirigèrent directement vers Kankal qui faisait maintenant plus de 2,30 m de haut. Ses bras étaient gigantesques, et le perce-cœur et la fourche à main qu’il tenait tout autant.
Les deux araignées attaquèrent Kankal, et il se fit mordre avant de pouvoir répliquer lui-même. Tobi et les taris répliquèrent. Puis Kankal put enfin faire parler sa science du combat. Une des araignées mourut sous les nombreux coups portés.
Mais la cinquième arriva à ce moment pour prendre la place de celle qui avait trépassé.
Le combat reprit presque à l’identique. Gallus utilisa la magie pour lancer son sortilège de projectile magique, puis les araignées attaquèrent Kankal de nouveau, et la première ligne les frappa en retour ; Tobi, Kankal et les guerriers taris qui étaient comme un mur de lames d’os. Les deux araignées tombèrent.
Les deux araignées toujours prisonnières cherchaient à s’enfuir, mais c’était peine perdue. Cependant, la dernière araignée était arrivée. Elle s’était arrêtée au niveau de ces deux condisciples emprisonnées.
Son attaque mentale fut impressionnante. Kankal, Tobi et trois des quatre guerriers taris furent soudain attaqués télépathiquement. Pris sous la domination mentale de l’araignée psioniste, ils étaient transformés en vulgaires pantins, et ils ne pouvaient plus contrôler leur mouvement ; c’est l’araignée qui le faisait.
Elle leur fit opérer un demi-tour, pour qu’ils attaquent la ligne qui était derrière : Tekqharil, Shabaka, Gallus et le chef tari ; ce dernier couinait des cris aigus, vraisemblablement pour que ses guerriers reprennent leur position, ne comprenant pas pourquoi ils lui faisaient face tout d’un coup.
Tekqharil n’avait pas bougé depuis le début du combat. Il attendait de voir venir l’araignée la plus dangereuse, celle qu’Azmyth avait décrite comme étant une psioniste. Il ne connaissait pas ses capacités, mais il savait que dès qu’elle se présenterait, il devrait agir. Or rien ne différenciait la dernière araignée des cinq autres. Aussi, le thri-kreen fut pris un peu au dépourvu lorsque la créature lança son attaque de domination. Mais son esprit était calme, et son attaque mentale fusa contre l’arachnide et fit mouche ; elle pompa ses dernières forces psychiques et ce faisant la domination cessa.
L’issue fut une boucherie. Kankal, les guerriers taris et Tobi se ruèrent sur l’araignée psioniste et elle succomba rapidement.
Pendant ce temps, Shabaka s’était approché de la toile d’araignée où se trouvaient les deux survivantes. Son regard noir n’était pas très expressif, mais son sourire semblait celui d’un fou.
Pendant qu’il versait le contenu d’une des fioles d’huile sur les deux prisonnières, il psalmodiait dans un langage étrange. Puis il claqua des doigts et elles s’enflammèrent.
L’offrande aux élémentaires du feu pouvait sembler petite, mais elle fut acceptée au vu de l’expression extatique sur le visage du demi-elfe.
Tekqharil : « Il en reste encore six, je vais méditer pour avoir plus de puissance. »
Gallus et Alâa se regardèrent.
Alâa : « Si on se repose suffisamment, on devrait pouvoir récupérer assez d’énergie magique pour pouvoir mémoriser un sort du second cercle. Je vais prévenir le chef tari qu’on se repose en attendant le retour des autres araignées. »
Gallus : « Tu as raison, je vais faire la même chose. », dit l’homme en allant s’installer contre le mur.
Tout le monde s’était assoupi, ou méditait dans un coin de la salle en attendant l’arrivée des six autres araignées, exceptions faites des guerriers taris et de Tobi, qui boulottaient allègrement de l’araignée rôtie.
Tobi : « Chai très bon chette araignée grillée. Alâa, tu devrais goucher ! », dit-il la bouche pleine.
La jeune fille sourit, mais resta concentrée. Même l’odeur qui lui chatouillait les papilles ne la fit pas bouger de sa méditation.
Elle pensait qu’à la prochaine tentative elle devrait mieux exécuter son sortilège. Elle s’en voulait un peu de ne pas avoir pu attraper toutes les araignées, même si c’était la première fois qu’elle lançait ce sort.
Il se dirigèrent tous dans la grande salle, suivis des quatre guerriers taris et du chef de clan, chacun prenant une des positions qui avait été préalablement prévues. Tobi avait activé son talent psionique natif qui lui permettait d’augmenter ses capacités physiques. Il décida d’avoir plus de force et ses muscles se mirent à grossir, puis il prit ses deux griffes de poing et rentra dans la pièce suivi d’Alâa qui devait lancer son sort dès que les premières araignées se précipiteraient vers eux. Il y avait une première ligne faite de Kankal, devant l’entrée du couloir qui menait à Azmyth, de l’autre côté Tobi et Alâa, devant l’entrée du passage vers les taris, et entre eux, au milieu, une ligne formée par les quatre guerriers taris ayant leurs armes en os en main. La seconde ligne était faite de Tekqharil, juste derrière Kankal, puis de Shabaka, Gallus et du chef des taris.
Quelques secondes après qu’ils se fussent mis en place, quatre araignées avancèrent rapidement vers eux et Alâa lança le sortilège de toile d’araignée sur elles. Au même moment, Gallus lança son sortilège d’agrandissement de créature du désert sur Kankal. Hélas, seules deux araignées furent attrapées. Les deux autres se dirigèrent directement vers Kankal qui faisait maintenant plus de 2,30 m de haut. Ses bras étaient gigantesques, et le perce-cœur et la fourche à main qu’il tenait tout autant.
Les deux araignées attaquèrent Kankal, et il se fit mordre avant de pouvoir répliquer lui-même. Tobi et les taris répliquèrent. Puis Kankal put enfin faire parler sa science du combat. Une des araignées mourut sous les nombreux coups portés.
Mais la cinquième arriva à ce moment pour prendre la place de celle qui avait trépassé.
Le combat reprit presque à l’identique. Gallus utilisa la magie pour lancer son sortilège de projectile magique, puis les araignées attaquèrent Kankal de nouveau, et la première ligne les frappa en retour ; Tobi, Kankal et les guerriers taris qui étaient comme un mur de lames d’os. Les deux araignées tombèrent.
Les deux araignées toujours prisonnières cherchaient à s’enfuir, mais c’était peine perdue. Cependant, la dernière araignée était arrivée. Elle s’était arrêtée au niveau de ces deux condisciples emprisonnées.
Son attaque mentale fut impressionnante. Kankal, Tobi et trois des quatre guerriers taris furent soudain attaqués télépathiquement. Pris sous la domination mentale de l’araignée psioniste, ils étaient transformés en vulgaires pantins, et ils ne pouvaient plus contrôler leur mouvement ; c’est l’araignée qui le faisait.
Elle leur fit opérer un demi-tour, pour qu’ils attaquent la ligne qui était derrière : Tekqharil, Shabaka, Gallus et le chef tari ; ce dernier couinait des cris aigus, vraisemblablement pour que ses guerriers reprennent leur position, ne comprenant pas pourquoi ils lui faisaient face tout d’un coup.
Tekqharil n’avait pas bougé depuis le début du combat. Il attendait de voir venir l’araignée la plus dangereuse, celle qu’Azmyth avait décrite comme étant une psioniste. Il ne connaissait pas ses capacités, mais il savait que dès qu’elle se présenterait, il devrait agir. Or rien ne différenciait la dernière araignée des cinq autres. Aussi, le thri-kreen fut pris un peu au dépourvu lorsque la créature lança son attaque de domination. Mais son esprit était calme, et son attaque mentale fusa contre l’arachnide et fit mouche ; elle pompa ses dernières forces psychiques et ce faisant la domination cessa.
L’issue fut une boucherie. Kankal, les guerriers taris et Tobi se ruèrent sur l’araignée psioniste et elle succomba rapidement.
Pendant ce temps, Shabaka s’était approché de la toile d’araignée où se trouvaient les deux survivantes. Son regard noir n’était pas très expressif, mais son sourire semblait celui d’un fou.
Pendant qu’il versait le contenu d’une des fioles d’huile sur les deux prisonnières, il psalmodiait dans un langage étrange. Puis il claqua des doigts et elles s’enflammèrent.
L’offrande aux élémentaires du feu pouvait sembler petite, mais elle fut acceptée au vu de l’expression extatique sur le visage du demi-elfe.
Tekqharil : « Il en reste encore six, je vais méditer pour avoir plus de puissance. »
Gallus et Alâa se regardèrent.
Alâa : « Si on se repose suffisamment, on devrait pouvoir récupérer assez d’énergie magique pour pouvoir mémoriser un sort du second cercle. Je vais prévenir le chef tari qu’on se repose en attendant le retour des autres araignées. »
Gallus : « Tu as raison, je vais faire la même chose. », dit l’homme en allant s’installer contre le mur.
Tout le monde s’était assoupi, ou méditait dans un coin de la salle en attendant l’arrivée des six autres araignées, exceptions faites des guerriers taris et de Tobi, qui boulottaient allègrement de l’araignée rôtie.
Tobi : « Chai très bon chette araignée grillée. Alâa, tu devrais goucher ! », dit-il la bouche pleine.
La jeune fille sourit, mais resta concentrée. Même l’odeur qui lui chatouillait les papilles ne la fit pas bouger de sa méditation.
Elle pensait qu’à la prochaine tentative elle devrait mieux exécuter son sortilège. Elle s’en voulait un peu de ne pas avoir pu attraper toutes les araignées, même si c’était la première fois qu’elle lançait ce sort.
Dernière édition par Betanaelle le Jeu 5 Sep 2024 10:43, édité 1 fois.
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Livre 4 - Chapitre 16 – Grotte des esprits en colère – Combat contre les araignées, deuxième partie, et de nouveaux pass
Livre 4 - Chapitre 16 – Grotte des esprits en colère – Combat contre les araignées, deuxième partie, et de nouveaux passages à explorer
Tout le monde se mit en place en prévision de l’arrivée des six autres araignées, la même disposition des forces que quelques heures auparavant.
Dès qu’elles apparurent, Alâa lança son sortilège de toile d’araignée, qui fit merveille ; elle réussit à en attraper quatre. Mais l’une d’entre elles n’était pas totalement bloquée, et bien qu’elle ne puisse pas s’enfuir, elle pouvait encore mordre.
Les deux autres allèrent de chaque côté. Une se dirigea vers Kankal et l’autre vers Tobi. Mais avec les forces adjointes des guerriers taris, le combat tourna rapidement à l’avantage des aventuriers.
Gallus avait lancé son sortilège d’agrandissement sur un des guerriers taris, et leur chef avait utilisé un pouvoir psionique latent qui l’avait fait doubler de taille.
Les deux araignées furent mises en pièces rapidement. Shabaka en profita pour s’approcher des quatre autres, prisonnières ; il enflamma son lotulis avec de l’huile pour les frapper. Gallus utilisait ses projectiles magiques et les guerriers taris s’étaient rapprochés pour être à portée. La valse des armes qui s’abattaient ne laissait aucune chance aux arachnides. Et même si le coup de lotulis enflamma la toile magique, c’était déjà trop tard. Le chef tari, d’une taille de trois mètres, explosa une des dernières araignées survivantes d’un coup de son gourdin de bois.
Ils avaient gagné, bien plus facilement qu’ils ne le pensaient.
Mais Kankal et un des guerriers taris avaient été mordus, et Tobi avait expliqué que ces araignées paralysaient leurs proies avec leur venin. Ils risquaient donc d’ici quelques minutes de se retrouver paralysés.
Shabaka savait que pour contrer le poison de ce type d’araignées il fallait utiliser leur propre venin mélangé à différentes plantes. Ayant appris qu’il y avait des champignons dans la caverne d’Azmyth, il alla en recueillir et prépara une mixture qui s’est avérée capable de contrer la paralysie.
Pendant ce temps, le reste de la tribu tari s’était répandu dans la caverne, une partie ayant décidé de manger les araignées, l’autre furetant partout.
Alâa avait récupéré une des pattes des araignées qui avaient été grillées avant que les taris ne fassent une razzia sur ce qui restait d’elles. Et pendant qu’elle la mangeait elle regardait l’entrée du tunnel qui se trouvait à côté de la grotte où s’était réfugiés les taris.
Le tunnel avait été taillé dans la roche, il mesurait un mètre cinquante de haut sur un mètre de large et le sommet était arrondi. Deux rainures avaient également été taillées dans le sol. Mais surtout, le passage était incliné, et vu la direction qu’il avait on pouvait penser qu’il remontait vers l’entrée de la caverne.
Alâa : « J’aimerais bien voir ou ça mène. », dit-elle à ses compagnons qui eux aussi s’étaient rapprochés. Plus loin dans la caverne, du même côté que le tunnel, on pouvait voir aussi des escaliers taillés dans la roche.
Elle prit la lampe à huile et s’enfonça dans le couloir. Long d’une vingtaine de mètres, il montait visiblement vers la sortie. Alâa trouva une porte secrète, mais elle n’arriva pas à l’ouvrir, vraisemblablement parce qu’elle devait être bloquée de l’autre côté.
Après être redescendue dans la caverne aux araignées, elle expliqua ce qu’elle avait vu à ses amis. D’après ses souvenirs, dans l’entrée de la Grotte des esprits en colère, il y avait sur le côté une alcôve qui était encombrée de pierres, cela devait certainement être là où se terminait le tunnel.
Après cela, il se dirigèrent vers les escaliers qui donnaient sur une estrade avec un long couloir au milieu qui s’enfonçait dans la paroi rocheuse. Le tunnel comme l’estrade était bien taillé, le couloir faisait là aussi un mètre cinquante de haut sur une longueur de huit mètres, il était taillé en pente ascendante. Au bout du couloir une salle s’ouvrait, sans porte, large de six mètres sur trois mètres de profondeur. La hauteur était toujours d’un mètre cinquante. Elle ressemblait dans sa fabrication aux premières salles qu’ils avaient découvertes.
À l’intérieur on pouvait voir six bureaux en bois avec six tabourets devant ; le bois était en plutôt bon état bien que très ancien, excepté la poussière qui recouvrait l’ensemble. Sur chaque bureau on pouvait voir des petits outils en bronze, burins et marteaux, ainsi qu’un gros cristal transparent attaché dans une armature en cuivre. Au-dessus de chaque bureau un cristal blanc de 20 cm de long était accroché au mur, et des câbles en cuivre vert-de-gris les entouraient plusieurs fois.
Tous les câbles partaient dans la même direction, sur le côté d’où arrivait le tunnel, vers une roue en bois de cinquante centimètres de diamètre fixée au mur à une hauteur d’un mètre ; l’idéal pour une personne de petite taille.
Les bureaux et les tabourets étant visiblement faits pour des personnes de petite taille, Tobi s’y installa et jeta un œil à travers un cristal et fut surpris de voir que tout était agrandi de l’autre côté.
Alâa alla examiner une petite alcôve qui se trouvait du côté opposé à la roue.
Alâa : « On dirait une porte secrète », dit-elle en tâtant le mur de ses doigts agiles. Elle déclencha l’ouverture et de l’autre côté apparut le couloir où ils avaient combattu les giths.
Alâa : « Mince, si j’avais su, j’aurai regardé de plus près ce mur quand nous y avons attaqué les giths. »
Pendant ce temps, Tobi, toujours aussi curieux, se dirigea vers la roue de bois. Il y avait dessus des sortes de poignées, et comme la roue était fixée sur le mur à sa hauteur, il commença à la faire bouger, puis à la faire tourner lentement.
« Je suis certain que ce sont mes ancêtres qui ont fabriqué tout ça, ils étaient très forts les petites-gens des temps anciens. »
La première chose qui se passa fut un bruit métallique qui sortit de l’arrière de la roue. La deuxième fut plus spectaculaire : les cristaux blancs commencèrent à s’illuminer. Kankal remplaça Tobi. Avec ses grands bras de tarek il avait plus de force et permit ainsi à la roue de tourner avec plus de vitesse. Les cristaux brillèrent encore plus, chacun étant plus lumineux qu’une torche ou une lampe à huile. Tout le monde était stupéfait.
Gallus : « Mais quel type de magie est-ce ? »
Tekqharil : « Je ne crois pas que ce soit de la magie. »
Tobi : « Les petites-gens ne font pas de magie, mais ils avaient des savoirs très puissants avant. »
Ils finirent par laisser tourner la roue toute seule. Elle ralentit et s’arrêta. Les cristaux restèrent lumineux encore quelques minutes avant de s’éteindre.
Shabaka : « Très intéressant, mais si on allait voir ce qu’il y a au niveau de la faille au fond de la caverne ? »
Ils quittèrent donc la pièce pour se diriger vers le fond de la caverne, dans une sorte de faille dans la roche, haute d’une dizaine de mètres, longue de cinq et large de deux. Après avoir lacéré de leurs armes les quelques toiles d’araignées qui bloquaient le passage, ils arrivèrent dans une autre salle approximativement de dix mètres de diamètre.
Les parois avaient de nombreuses traces de coups de pic, et il y avait encore quelques grands cristaux dans un renfoncement qui n’avaient pas encore été déplacés.
Sur un côté, un grand trou de quatre mètres de diamètre. Et dans le trou on pouvait voir sortir une sorte de machinerie métallique, avec des roues et des manettes.
En s’approchant du bord, ils purent voir que le trou était profond d’environ cinq mètres, et qu’il y avait une sorte de lumière dans la salle en dessous.
Il y avait aussi une sorte de plateau de deux mètres de large, attaché à la machinerie, qui se trouvait au sol dans la caverne du bas.
Alâa : « Apparemment c’est une sorte de machinerie qui permet de descendre ou de monter. Un peu comme on trouve dans certaines arènes, où ce sont des demi-géants qui tirent des cordes. »
Tekqharil : « Je préfère utiliser les psioniques, je ne suis pas certain que ce système soit encore en état vu le temps qu’il a passé ici. Le métal est tout rouillé, ne prenons pas de risque. »
Le thri-kreen se concentra et ouvrit un passage jusqu’à l’étage inférieur.
Tout le monde se mit en place en prévision de l’arrivée des six autres araignées, la même disposition des forces que quelques heures auparavant.
Dès qu’elles apparurent, Alâa lança son sortilège de toile d’araignée, qui fit merveille ; elle réussit à en attraper quatre. Mais l’une d’entre elles n’était pas totalement bloquée, et bien qu’elle ne puisse pas s’enfuir, elle pouvait encore mordre.
Les deux autres allèrent de chaque côté. Une se dirigea vers Kankal et l’autre vers Tobi. Mais avec les forces adjointes des guerriers taris, le combat tourna rapidement à l’avantage des aventuriers.
Gallus avait lancé son sortilège d’agrandissement sur un des guerriers taris, et leur chef avait utilisé un pouvoir psionique latent qui l’avait fait doubler de taille.
Les deux araignées furent mises en pièces rapidement. Shabaka en profita pour s’approcher des quatre autres, prisonnières ; il enflamma son lotulis avec de l’huile pour les frapper. Gallus utilisait ses projectiles magiques et les guerriers taris s’étaient rapprochés pour être à portée. La valse des armes qui s’abattaient ne laissait aucune chance aux arachnides. Et même si le coup de lotulis enflamma la toile magique, c’était déjà trop tard. Le chef tari, d’une taille de trois mètres, explosa une des dernières araignées survivantes d’un coup de son gourdin de bois.
Ils avaient gagné, bien plus facilement qu’ils ne le pensaient.
Mais Kankal et un des guerriers taris avaient été mordus, et Tobi avait expliqué que ces araignées paralysaient leurs proies avec leur venin. Ils risquaient donc d’ici quelques minutes de se retrouver paralysés.
Shabaka savait que pour contrer le poison de ce type d’araignées il fallait utiliser leur propre venin mélangé à différentes plantes. Ayant appris qu’il y avait des champignons dans la caverne d’Azmyth, il alla en recueillir et prépara une mixture qui s’est avérée capable de contrer la paralysie.
Pendant ce temps, le reste de la tribu tari s’était répandu dans la caverne, une partie ayant décidé de manger les araignées, l’autre furetant partout.
Alâa avait récupéré une des pattes des araignées qui avaient été grillées avant que les taris ne fassent une razzia sur ce qui restait d’elles. Et pendant qu’elle la mangeait elle regardait l’entrée du tunnel qui se trouvait à côté de la grotte où s’était réfugiés les taris.
Le tunnel avait été taillé dans la roche, il mesurait un mètre cinquante de haut sur un mètre de large et le sommet était arrondi. Deux rainures avaient également été taillées dans le sol. Mais surtout, le passage était incliné, et vu la direction qu’il avait on pouvait penser qu’il remontait vers l’entrée de la caverne.
Alâa : « J’aimerais bien voir ou ça mène. », dit-elle à ses compagnons qui eux aussi s’étaient rapprochés. Plus loin dans la caverne, du même côté que le tunnel, on pouvait voir aussi des escaliers taillés dans la roche.
Elle prit la lampe à huile et s’enfonça dans le couloir. Long d’une vingtaine de mètres, il montait visiblement vers la sortie. Alâa trouva une porte secrète, mais elle n’arriva pas à l’ouvrir, vraisemblablement parce qu’elle devait être bloquée de l’autre côté.
Après être redescendue dans la caverne aux araignées, elle expliqua ce qu’elle avait vu à ses amis. D’après ses souvenirs, dans l’entrée de la Grotte des esprits en colère, il y avait sur le côté une alcôve qui était encombrée de pierres, cela devait certainement être là où se terminait le tunnel.
Après cela, il se dirigèrent vers les escaliers qui donnaient sur une estrade avec un long couloir au milieu qui s’enfonçait dans la paroi rocheuse. Le tunnel comme l’estrade était bien taillé, le couloir faisait là aussi un mètre cinquante de haut sur une longueur de huit mètres, il était taillé en pente ascendante. Au bout du couloir une salle s’ouvrait, sans porte, large de six mètres sur trois mètres de profondeur. La hauteur était toujours d’un mètre cinquante. Elle ressemblait dans sa fabrication aux premières salles qu’ils avaient découvertes.
À l’intérieur on pouvait voir six bureaux en bois avec six tabourets devant ; le bois était en plutôt bon état bien que très ancien, excepté la poussière qui recouvrait l’ensemble. Sur chaque bureau on pouvait voir des petits outils en bronze, burins et marteaux, ainsi qu’un gros cristal transparent attaché dans une armature en cuivre. Au-dessus de chaque bureau un cristal blanc de 20 cm de long était accroché au mur, et des câbles en cuivre vert-de-gris les entouraient plusieurs fois.
Tous les câbles partaient dans la même direction, sur le côté d’où arrivait le tunnel, vers une roue en bois de cinquante centimètres de diamètre fixée au mur à une hauteur d’un mètre ; l’idéal pour une personne de petite taille.
Les bureaux et les tabourets étant visiblement faits pour des personnes de petite taille, Tobi s’y installa et jeta un œil à travers un cristal et fut surpris de voir que tout était agrandi de l’autre côté.
Alâa alla examiner une petite alcôve qui se trouvait du côté opposé à la roue.
Alâa : « On dirait une porte secrète », dit-elle en tâtant le mur de ses doigts agiles. Elle déclencha l’ouverture et de l’autre côté apparut le couloir où ils avaient combattu les giths.
Alâa : « Mince, si j’avais su, j’aurai regardé de plus près ce mur quand nous y avons attaqué les giths. »
Pendant ce temps, Tobi, toujours aussi curieux, se dirigea vers la roue de bois. Il y avait dessus des sortes de poignées, et comme la roue était fixée sur le mur à sa hauteur, il commença à la faire bouger, puis à la faire tourner lentement.
« Je suis certain que ce sont mes ancêtres qui ont fabriqué tout ça, ils étaient très forts les petites-gens des temps anciens. »
La première chose qui se passa fut un bruit métallique qui sortit de l’arrière de la roue. La deuxième fut plus spectaculaire : les cristaux blancs commencèrent à s’illuminer. Kankal remplaça Tobi. Avec ses grands bras de tarek il avait plus de force et permit ainsi à la roue de tourner avec plus de vitesse. Les cristaux brillèrent encore plus, chacun étant plus lumineux qu’une torche ou une lampe à huile. Tout le monde était stupéfait.
Gallus : « Mais quel type de magie est-ce ? »
Tekqharil : « Je ne crois pas que ce soit de la magie. »
Tobi : « Les petites-gens ne font pas de magie, mais ils avaient des savoirs très puissants avant. »
Ils finirent par laisser tourner la roue toute seule. Elle ralentit et s’arrêta. Les cristaux restèrent lumineux encore quelques minutes avant de s’éteindre.
Shabaka : « Très intéressant, mais si on allait voir ce qu’il y a au niveau de la faille au fond de la caverne ? »
Ils quittèrent donc la pièce pour se diriger vers le fond de la caverne, dans une sorte de faille dans la roche, haute d’une dizaine de mètres, longue de cinq et large de deux. Après avoir lacéré de leurs armes les quelques toiles d’araignées qui bloquaient le passage, ils arrivèrent dans une autre salle approximativement de dix mètres de diamètre.
Les parois avaient de nombreuses traces de coups de pic, et il y avait encore quelques grands cristaux dans un renfoncement qui n’avaient pas encore été déplacés.
Sur un côté, un grand trou de quatre mètres de diamètre. Et dans le trou on pouvait voir sortir une sorte de machinerie métallique, avec des roues et des manettes.
En s’approchant du bord, ils purent voir que le trou était profond d’environ cinq mètres, et qu’il y avait une sorte de lumière dans la salle en dessous.
Il y avait aussi une sorte de plateau de deux mètres de large, attaché à la machinerie, qui se trouvait au sol dans la caverne du bas.
Alâa : « Apparemment c’est une sorte de machinerie qui permet de descendre ou de monter. Un peu comme on trouve dans certaines arènes, où ce sont des demi-géants qui tirent des cordes. »
Tekqharil : « Je préfère utiliser les psioniques, je ne suis pas certain que ce système soit encore en état vu le temps qu’il a passé ici. Le métal est tout rouillé, ne prenons pas de risque. »
Le thri-kreen se concentra et ouvrit un passage jusqu’à l’étage inférieur.
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
COMPTE RENDU DE CAMPAGNE DARKSUN
RECRUTEMENT OUVERT - Le donjon sous la montagne Dencarié Continue en septembre 2025
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- Betanaelle
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Chapitre 17 – Grotte des esprits en colère – La grande caverne, les cristaux géants et le gouffre
Chapitre 17 – Grotte des esprits en colère – La grande caverne, les cristaux géants et le gouffre
Une fois arrivés, un étonnant spectacle, qu’ils ne pouvaient pas voir d’en haut, apparut sous leurs yeux. La salle était immense, elle devait mesurer environ trente mètres de diamètre sur cinq de haut en moyenne. Au milieu, une estrade d’un mètre de haut taillée dans la roche avec trois escaliers. Au milieu de l’estrade, deux grandes tables de pierre sculptées et tout autour sept cristaux géants de deux mètres de haut chacun, transparents et d’une couleur légèrement grise, dans lesquels on pouvait voir sept corps, comme paralysés. Les cristaux étaient lumineux, un peu comme ceux qui avaient été trouvés précédemment dans l’autre salle. Eux aussi étaient entourés de fils de cuivre qui partaient dans toutes les directions.
Autour de cette estrade, on pouvait en voir quatre autres plus petites, d’à peine une dizaine de centimètres de haut. Elles étaient entourées de cristaux, mais seuls les cristaux qui se trouvaient autour de l’estrade du sud étaient lumineux. Pour les trois autres estrades, les cristaux émettaient une faible lueur diffuse, à peine plus forte que celle d’une bougie.
Ils décidèrent de s’approcher de l’estrade du milieu. Les marches étaient là aussi faites pour des personnes de petite taille. Ils y grimpèrent et s’approchèrent d’abord des tables en pierre, sur lesquelles ils virent de nombreux artefacts qui les intéressèrent tous. Il y avait des bobines de cuivre, des pinces, deux livres faits en vélin, une machine avec des cristaux et des cadrans qui émettait de la lumière et qui était elle aussi reliée aux autres cristaux par des câbles en cuivre, et une baguette en cuivre avec le manche en bois, faite de deux tiges de cuivre parallèles. La machine était faite d’un assemblage de cinq cristaux transparents, mais avec des couleurs différentes, et qui étaient attachés ensemble dans une sorte de cage en laiton.
Les livres avaient été comme pris d’assaut par Gallus et Alâa, qui tournaient les pages lentement tout en cherchant à lire avec avidité ce qui était écrit. Tekqharil était lui fasciné par l’étrange machine, faite en laiton et en cuivre. Tobi et Shabaka s’intéressaient à l’assemblage de cristaux. Quant à Kankal, il semblait fulminer en regardant les étranges semi-humains à l’intérieur des cristaux géants.
Ces derniers étaient plus grands que Tobi mais plus petits et bien moins charpentés que des nains. Ils avaient un gros nez, et à l’exception d’un, ils portaient tous une courte barbe blanche et ils étaient presque tous chauves, plutôt grassouillets et l’un d’entre eux avait le nez rouge d’un alcoolique notoire. Ils ne semblaient pas bien méchants.
Alâa et Gallus leur dirent qu’un des livres était un livre de sortilèges de préservateurs, mais dont les sorts leur étaient inconnus. L’autre livre avaient des dessins et des schémas, il était écrit dans une langue qui leur était incompréhensible.
La jeune fille leur dit qu’elle pouvait utiliser son sortilège de compréhension des langues pour déchiffrer ce qu’il y avait dans ce dernier. Pour le livre de sortilèges, Gallus et elle devraient prendre plus de temps pour le déchiffrer, mais ce n’était pas urgent, ils pourraient le faire à l’avant-poste 10.
Ils décidèrent alors d’aller inspecter les autres estrades en allant vers celle du nord en premier. Les cristaux qui entouraient l’estrade étaient là aussi transparents, mais avec une couleur bleue. Et là aussi des fils de cuivre les entouraient pour aller rejoindre ceux qui étaient sur la grande estrade. L’estrade était vide en son centre. Et les cristaux faiblement lumineux.
Celle à l’ouest étaient entourée de cristaux transparents de couleur jaune. Et sur l’estrade on pouvait voir un bloc de terre ou de pierre d’un mètre de haut et d’un mètre de diamètre. Là aussi les cristaux étaient entourés de fils de cuivre et là aussi ils étaient faiblement lumineux.
Au sud-ouest, l’estrade était entourée de cristaux transparents de couleur rouge. Au centre de l’estrade on pouvait voir des traces noires, comme s’il y avait eu un feu. Toujours les câbles de cuivre et la faible lumière.
La dernière estrade était au sud. Les cristaux étaient transparents et sans aucune couleur. Ils étaient très lumineux, comme les cristaux de la grande estrade, et entourés de câbles de cuivre. Mais surtout, on pouvait voir s’agiter une sorte de vortex qui tourbillonnait au milieu, emmenant avec lui de la poussière. Ils s’approchèrent au plus près pour voir ce que c’était. Un visage apparut soudain dans l’étrange tourbillon ; une bouche et des yeux tristes vaguement intelligents.
Soudain, la bouche s’ouvrit pour lancer un cri puissant dans un souffle d’air. Ils sursautèrent tous en entendant le long cri de rage, de peur et de tristesse que la créature poussa.
C’était ce qui avait inspiré le nom de cet endroit aux Tareks, « La Grotte des esprits en colère », mais il n’en restait plus qu’un.
Shabaka : « C’est un élémentaire de l’air ! Ces cristaux sont une prison. Ils ont emprisonné des élémentaires. Là, à coté, c’est un élémentaire du feu qui a été emprisonné, mais quand il n’a plus eu de matériaux pour garder sa flamme intacte, il est mort. Plus loin, c’est un élémentaire de la terre, qui a fini par se pétrifier. Et certainement qu’au nord c’était un élémentaire de l’eau qui s’est asséché. »
Alâa : « Il faut le libérer ! », dit Alâa, suivie par Kankal qui avait changé de couleur et avait maintenant la couleur rouge de la colère.
Tekqharil : « Avant de faire quoi que ce soit qui pourrait se retourner contre nous, il vaudrait mieux qu’Alâa utilise ses sortilèges pour essayer de comprendre ce que sont les artefacts qu’il y a là-haut, et qu’elle essaye de lire le livre avec des dessins. »
Alâa : « Il me faut un peu de temps pour pouvoir changer de sort. »
Tobi : « Il y a un passage au nord, si on allait voir ce que c’est en attendant. »
Ils laissèrent Alâa en train de lire son sort de compréhension des langues et se dirigèrent vers un passage qui se trouvait complètement au nord de la grande caverne et qu’ils n’avaient pas encore exploré.
Un long couloir assez large et haut d’une dizaine de mètres emmenait vers un gouffre noir, à la fois profond et haut. Impossible de voir ce qu’il y avait, la lampe à huile n’éclairait pas suffisamment. Une pierre fut envoyée pour voir combien de temps elle mettait pour toucher le fond et ils purent en déduire qu’il mesurait environ vingt mètres de profondeur. Il savait qu’Azmyth, l’étrange chauve-souris, passait par un passage au fond de sa grotte. Il était possible qu’il débouche ici.
Il fut décidé d’envoyer Shabaka aller chercher Azmyth pour lui poser la question. Tekqharil ouvrit un portail pour que le demi-elfe puisse remonter à l’étage supérieur.
Et après quelques minutes, Azmyth sortit du couloir, toute contente de retrouver ses amis. Elle roucoula de joie dans son message télépathique et leur expliqua qu’il y a longtemps il y avait de l’eau dans le gouffre, mais qu’elle avait disparue dans les profondeurs.
Ils s’en retournèrent auprès d’Alâa après avoir fait redescendre Shabaka. Azmyth s’accrocha à un pilier de pierre à côté de l’estrade centrale. Il était difficile de savoir si elle les regardait avec ses yeux blancs sans pupilles, mais on pouvait imaginer que oui.
Azmyth : « Eux être gnomes. Pas gentils gnomes, avoir attrapé élémentaire de l’air. Pas possible de discuter avec lui, pas assez intelligent. », dit-elle à tous les aventuriers dans sa puissante connexion télépathique.
Alâa lança son sortilège et commença à lire le livre. Elle faisait un compte rendu en même temps à ses amis.
Il était inscrit dans le livre les différentes manipulations que les gnomes avaient faites avec les cristaux. Ils avaient découvert que certains pouvaient générer de l’électricité dans certaines conditions. Ils avaient fabriqué une horloge qui allait compter le temps. Puis ils avaient cherché à créer de l’électricité de façon durable, en puisant l’énergie des élémentaires. Grâce à un artefact fait de plusieurs cristaux et grâce à un sortilège, ils avaient réussi à enfermer et à garder en vie dans un cristal un des leurs.
Cependant il n’était pas indiqué comment ils s’étaient tous retrouvés dans les cristaux.
Alâa utilisa son sortilège une deuxième fois sur l’horloge. Elle était elle aussi branchée sur un câble de cuivre qui allait vers les cristaux qui retenaient prisonnier l’élémentaire de l’air et qui faisaient tourner les différents quadrants. Le sort lui apprit comment fonctionnait l’horloge. Le temps qui était inscrit était de deux mille trois cent quatre-vingts années depuis son activation.
Avec tous ces éléments, arrivait aussi la question fatidique.
Alâa : « Il faut libérer l’élémentaire ! » Shabaka et Kankal approuvaient ce choix.
Tekqharil : « Je préférerais qu’on libère un des gnomes pour essayer de le faire parler, il sera toujours temps après de libérer l’élémentaire une fois qu’on aura des informations. »
Shabaka : « Je vais lancer un augure, pour voir ce qu’il se passerait si on libère l’élémentaire. »
Le résultat de l’augure était assez précis, ce qui n’est pas toujours le cas.
« La liberté d’un élémentaire de l’air peut avoir des répercussions imprévisibles, y compris l’attaque des gnomes qui seraient libérés simultanément. »
Une fois arrivés, un étonnant spectacle, qu’ils ne pouvaient pas voir d’en haut, apparut sous leurs yeux. La salle était immense, elle devait mesurer environ trente mètres de diamètre sur cinq de haut en moyenne. Au milieu, une estrade d’un mètre de haut taillée dans la roche avec trois escaliers. Au milieu de l’estrade, deux grandes tables de pierre sculptées et tout autour sept cristaux géants de deux mètres de haut chacun, transparents et d’une couleur légèrement grise, dans lesquels on pouvait voir sept corps, comme paralysés. Les cristaux étaient lumineux, un peu comme ceux qui avaient été trouvés précédemment dans l’autre salle. Eux aussi étaient entourés de fils de cuivre qui partaient dans toutes les directions.
Autour de cette estrade, on pouvait en voir quatre autres plus petites, d’à peine une dizaine de centimètres de haut. Elles étaient entourées de cristaux, mais seuls les cristaux qui se trouvaient autour de l’estrade du sud étaient lumineux. Pour les trois autres estrades, les cristaux émettaient une faible lueur diffuse, à peine plus forte que celle d’une bougie.
Ils décidèrent de s’approcher de l’estrade du milieu. Les marches étaient là aussi faites pour des personnes de petite taille. Ils y grimpèrent et s’approchèrent d’abord des tables en pierre, sur lesquelles ils virent de nombreux artefacts qui les intéressèrent tous. Il y avait des bobines de cuivre, des pinces, deux livres faits en vélin, une machine avec des cristaux et des cadrans qui émettait de la lumière et qui était elle aussi reliée aux autres cristaux par des câbles en cuivre, et une baguette en cuivre avec le manche en bois, faite de deux tiges de cuivre parallèles. La machine était faite d’un assemblage de cinq cristaux transparents, mais avec des couleurs différentes, et qui étaient attachés ensemble dans une sorte de cage en laiton.
Les livres avaient été comme pris d’assaut par Gallus et Alâa, qui tournaient les pages lentement tout en cherchant à lire avec avidité ce qui était écrit. Tekqharil était lui fasciné par l’étrange machine, faite en laiton et en cuivre. Tobi et Shabaka s’intéressaient à l’assemblage de cristaux. Quant à Kankal, il semblait fulminer en regardant les étranges semi-humains à l’intérieur des cristaux géants.
Ces derniers étaient plus grands que Tobi mais plus petits et bien moins charpentés que des nains. Ils avaient un gros nez, et à l’exception d’un, ils portaient tous une courte barbe blanche et ils étaient presque tous chauves, plutôt grassouillets et l’un d’entre eux avait le nez rouge d’un alcoolique notoire. Ils ne semblaient pas bien méchants.
Alâa et Gallus leur dirent qu’un des livres était un livre de sortilèges de préservateurs, mais dont les sorts leur étaient inconnus. L’autre livre avaient des dessins et des schémas, il était écrit dans une langue qui leur était incompréhensible.
La jeune fille leur dit qu’elle pouvait utiliser son sortilège de compréhension des langues pour déchiffrer ce qu’il y avait dans ce dernier. Pour le livre de sortilèges, Gallus et elle devraient prendre plus de temps pour le déchiffrer, mais ce n’était pas urgent, ils pourraient le faire à l’avant-poste 10.
Ils décidèrent alors d’aller inspecter les autres estrades en allant vers celle du nord en premier. Les cristaux qui entouraient l’estrade étaient là aussi transparents, mais avec une couleur bleue. Et là aussi des fils de cuivre les entouraient pour aller rejoindre ceux qui étaient sur la grande estrade. L’estrade était vide en son centre. Et les cristaux faiblement lumineux.
Celle à l’ouest étaient entourée de cristaux transparents de couleur jaune. Et sur l’estrade on pouvait voir un bloc de terre ou de pierre d’un mètre de haut et d’un mètre de diamètre. Là aussi les cristaux étaient entourés de fils de cuivre et là aussi ils étaient faiblement lumineux.
Au sud-ouest, l’estrade était entourée de cristaux transparents de couleur rouge. Au centre de l’estrade on pouvait voir des traces noires, comme s’il y avait eu un feu. Toujours les câbles de cuivre et la faible lumière.
La dernière estrade était au sud. Les cristaux étaient transparents et sans aucune couleur. Ils étaient très lumineux, comme les cristaux de la grande estrade, et entourés de câbles de cuivre. Mais surtout, on pouvait voir s’agiter une sorte de vortex qui tourbillonnait au milieu, emmenant avec lui de la poussière. Ils s’approchèrent au plus près pour voir ce que c’était. Un visage apparut soudain dans l’étrange tourbillon ; une bouche et des yeux tristes vaguement intelligents.
Soudain, la bouche s’ouvrit pour lancer un cri puissant dans un souffle d’air. Ils sursautèrent tous en entendant le long cri de rage, de peur et de tristesse que la créature poussa.
C’était ce qui avait inspiré le nom de cet endroit aux Tareks, « La Grotte des esprits en colère », mais il n’en restait plus qu’un.
Shabaka : « C’est un élémentaire de l’air ! Ces cristaux sont une prison. Ils ont emprisonné des élémentaires. Là, à coté, c’est un élémentaire du feu qui a été emprisonné, mais quand il n’a plus eu de matériaux pour garder sa flamme intacte, il est mort. Plus loin, c’est un élémentaire de la terre, qui a fini par se pétrifier. Et certainement qu’au nord c’était un élémentaire de l’eau qui s’est asséché. »
Alâa : « Il faut le libérer ! », dit Alâa, suivie par Kankal qui avait changé de couleur et avait maintenant la couleur rouge de la colère.
Tekqharil : « Avant de faire quoi que ce soit qui pourrait se retourner contre nous, il vaudrait mieux qu’Alâa utilise ses sortilèges pour essayer de comprendre ce que sont les artefacts qu’il y a là-haut, et qu’elle essaye de lire le livre avec des dessins. »
Alâa : « Il me faut un peu de temps pour pouvoir changer de sort. »
Tobi : « Il y a un passage au nord, si on allait voir ce que c’est en attendant. »
Ils laissèrent Alâa en train de lire son sort de compréhension des langues et se dirigèrent vers un passage qui se trouvait complètement au nord de la grande caverne et qu’ils n’avaient pas encore exploré.
Un long couloir assez large et haut d’une dizaine de mètres emmenait vers un gouffre noir, à la fois profond et haut. Impossible de voir ce qu’il y avait, la lampe à huile n’éclairait pas suffisamment. Une pierre fut envoyée pour voir combien de temps elle mettait pour toucher le fond et ils purent en déduire qu’il mesurait environ vingt mètres de profondeur. Il savait qu’Azmyth, l’étrange chauve-souris, passait par un passage au fond de sa grotte. Il était possible qu’il débouche ici.
Il fut décidé d’envoyer Shabaka aller chercher Azmyth pour lui poser la question. Tekqharil ouvrit un portail pour que le demi-elfe puisse remonter à l’étage supérieur.
Et après quelques minutes, Azmyth sortit du couloir, toute contente de retrouver ses amis. Elle roucoula de joie dans son message télépathique et leur expliqua qu’il y a longtemps il y avait de l’eau dans le gouffre, mais qu’elle avait disparue dans les profondeurs.
Ils s’en retournèrent auprès d’Alâa après avoir fait redescendre Shabaka. Azmyth s’accrocha à un pilier de pierre à côté de l’estrade centrale. Il était difficile de savoir si elle les regardait avec ses yeux blancs sans pupilles, mais on pouvait imaginer que oui.
Azmyth : « Eux être gnomes. Pas gentils gnomes, avoir attrapé élémentaire de l’air. Pas possible de discuter avec lui, pas assez intelligent. », dit-elle à tous les aventuriers dans sa puissante connexion télépathique.
Alâa lança son sortilège et commença à lire le livre. Elle faisait un compte rendu en même temps à ses amis.
Il était inscrit dans le livre les différentes manipulations que les gnomes avaient faites avec les cristaux. Ils avaient découvert que certains pouvaient générer de l’électricité dans certaines conditions. Ils avaient fabriqué une horloge qui allait compter le temps. Puis ils avaient cherché à créer de l’électricité de façon durable, en puisant l’énergie des élémentaires. Grâce à un artefact fait de plusieurs cristaux et grâce à un sortilège, ils avaient réussi à enfermer et à garder en vie dans un cristal un des leurs.
Cependant il n’était pas indiqué comment ils s’étaient tous retrouvés dans les cristaux.
Alâa utilisa son sortilège une deuxième fois sur l’horloge. Elle était elle aussi branchée sur un câble de cuivre qui allait vers les cristaux qui retenaient prisonnier l’élémentaire de l’air et qui faisaient tourner les différents quadrants. Le sort lui apprit comment fonctionnait l’horloge. Le temps qui était inscrit était de deux mille trois cent quatre-vingts années depuis son activation.
Avec tous ces éléments, arrivait aussi la question fatidique.
Alâa : « Il faut libérer l’élémentaire ! » Shabaka et Kankal approuvaient ce choix.
Tekqharil : « Je préférerais qu’on libère un des gnomes pour essayer de le faire parler, il sera toujours temps après de libérer l’élémentaire une fois qu’on aura des informations. »
Shabaka : « Je vais lancer un augure, pour voir ce qu’il se passerait si on libère l’élémentaire. »
Le résultat de l’augure était assez précis, ce qui n’est pas toujours le cas.
« La liberté d’un élémentaire de l’air peut avoir des répercussions imprévisibles, y compris l’attaque des gnomes qui seraient libérés simultanément. »
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Livre 4 - Chapitre 18 – Grotte des esprits en colère – Les derniers gnomes – (fin le 09/07/2023)
Chapitre 18 – Grotte des esprits en colère – Les derniers gnomes – (fin le 09/07/2023)
Après s’être décidés à réveiller les gnomes un a un, ils se dirigèrent vers la grande estrade. Ils devaient en choisir un pour commencer. Un seul était habillé d’une sorte de robe, il n’avait pas d’arme non plus à la ceinture et il n’avait pas de barbe. Ils pensèrent donc que c’était vraisemblablement lui le chef.
Tekqharil mit un coup de griffes dans les câbles en cuivre qui reliait le cristal du gnome aux cristaux qui recevaient l’énergie de l’élémentaire de l’air. Malheureusement pour le thri-kreen, si le câble fut coupé, lui reçut une décharge électrique en même temps.
Le gnome fut expulsé du cristal, et tomba directement au sol. Après vérification, il s’avéra qu’il était mort.
Tekqharil : « Ce n’est pas de chance. Apparemment il n’a pas survécu à la sortie du cristal. »
Shabaka : « Son organisme n’a pas supporté le passage entre deux éléments différents. », répondit le prêtre du feu, qui en matière d’éléments en savait quelque chose.
Tekqharil : « On n’a qu’à essayer sur le suivant. Mais ce coup-ci j’utilise ma chatkcha. », s’exclama le thri-kreen en sortant son arme de jet et en visant les câbles de cuivre qui entouraient le cristal à l’intérieur duquel se trouvait un gnome plutôt rondouillard ayant un sourire idiot sur le visage. Il était habillé d’une chemise, d’un pantalon et de chaussures de cuir ; une matraque en bois était passée dans la ceinture de cuir qui tenait son pantalon.
À noter que tous les autres gnomes étaient habillés pareillement mais qu’ils avaient des armes différentes.
Ils firent tomber le corps du gnome mort hors de l’estrade et Tekqharil lança son arme, qui trancha net le câble de cuivre.
Le gnome apparut devant le cristal, mais il avait résisté et était bien vivant. Il rigolait tout en pestant contre un autre gnome qui avait lancé un sortilège et les avait enfermés dans les cristaux. Son langage était compréhensible, assez proche de la langue commune actuelle, mais avec des termes ampoulés et un accent assez prononcé.
Gnome 2 : « Espèce de brozoog dégénéré, Simplet où es-tu ? L’idiot du village qui réussit à faire un truc très compliqué. J’en ri alors qu’il ne faudrait pas. », dit-il.
Tekqharil : « On aimerait vous poser quelques questions. »
« Non d’un champignon moisi ! Mais qu’est-ce que c’est que cet équipage ! », dit le gnome, d’un ton méfiant en regardant le groupe qui l’entourait. Il attrapa soudainement sa matraque d’un air belliqueux.
Tekqharil se jeta sur lui, et n’eut pas grand mal à le maîtriser avec ses quatre bras. Puis il le passa à Kankal, qui l’empêcha de parler tout en le maintenant solidement.
Tekqharil : « On va en libérer un troisième. », dit le psioniste tout en prenant sa chatkcha, qu’il lança en direction des câbles de cuivre qui entouraient le troisième cristal.
Le gnome qui apparut avait une barbe assez longue et une dague à la ceinture. Passées quelques secondes de stupéfaction où il regarda le groupe d’aventuriers en écarquillant les yeux, il finit par se retourner et par cacher son visage tout en se lamentant.
Gnome 3 : « Mais qu’est-ce que ces individus font ici dans notre grotte à me regarder étrangement et fixement ? C’est très gênant tout ça. Il faut faire cesser cette chose immédiatement. »
Il commença alors à marmonner dans un langage magique tout en faisant des gestes avec les mains. Alâa sentit le danger car le sort lui était inconnu. Elle attaqua avec son épée courte et fut la plus rapide du groupe. Le coup fut parfaitement ajusté, blessant sérieusement le gnome et arrêtant en même temps le lancement de son sortilège.
Kankal ne résista pas longtemps à la tentation : il broya la cage thoracique du gnome qu’il tenait dans ses bras sous sa poigne puissance et le jeta en dehors de l’estrade comme si c’était une crotte de nez.
Mais le gnome ne comptait pas s’arrêter là. Il avait préparé un sortilège, qu’il lança devant lui, affectant tout le groupe des aventuriers par des motifs colorés subtilement entrelacés qui envahirent toute l’estrade. Ils se retrouvèrent piégés de cette magie, totalement hypnotisés.
Heureusement, Azmyth avait vu ce qu’il s’était passé et avait compris le danger mortel dans lequel les aventuriers étaient tombés. Pris aux pièges par la magie, ils seraient certainement une cible facile pour le gnome. Elle s’élança sur lui et le frappa de sa queue tout en déclenchant une décharge électrique. Attaqué de dos, il n’avait aucune chance face à elle. Les dégâts furent violents et il se contracta dans un dernier spasme. Une fois son attaque effectuée, elle disparut soudainement.
Il fallut attendre deux minutes pour que le sortilège se dissipe tout seul.
Tekqharil : « Essayons celui-là ! », en montrant un gnome de l’autre côté. Celui-ci avait une dague à la ceinture, une petite barbe et des lunettes.
Il lança sa chatkcha qu’il avait récupérée entre temps.
Le gnome apparut devant le cristal où il était enfermé.
Gnome 7 : « Simplet tu es vraiment le pire des apprentis qu’on puisse avoir ! », dit-il en essuyant ses lunettes dans sa chemise tout en regardant tout autour de lui.
Gnome 7 : « Une intrusion n’est-ce pas ! » En réalité, le mouvement des mains qu’il faisait pour essuyer ses lunettes n’était pas anodin. Il surprit tout le monde en disparaissant, et à sa place se trouvait une porte de deux mètres de haut sur un mètre de large. Il venait de lancer un sortilège étrange, qui ne nécessitait pas la parole.
La porte magique était posée sur l’estrade. Tekqharil l’ouvrit et fut surpris de voir une pièce qui n’aurait pas dû exister. Il y entra et se retrouva dans une petite salle de trois mètres sur trois complètement vide. Il ressortit alors précipitamment.
Tekqharil : « Elle est vide, celui-là a disparu. »
Alors qu’ils cherchaient où pouvait se trouver le gnome, le bruit caractéristique d’un câble de cuivre qui venait d’être coupé se fit entendre. Le cristal juste à côté se vida de son occupant, qui se retrouva bien réveillé devant.
Le gnome qui était apparu tenait dans sa main un pic de mineur. Il avait une longue barbe et un nez particulièrement grand. Mais surtout il ne semblait pas de bonne humeur.
Gnome 6 : « Espèce de petite crotte de taupe, Simplet, rejeton abject d’un gobelin et d’un putois, qu’as-tu fait ! », dit-il en tenant son pic de façon menaçante. Puis il prit conscience des personnes qui étaient là devant lui.
Gnome 6 : « Des intrus dans ma mine ! Des voleurs de bas étage ! S’en est trop ! » Il frappa Tobi qui était devant lui. Heureusement, le pic n’était pas très gros et ne le blessa que légèrement. Ce dernier riposta avec ses rasoirs de poing.
Alâa : « L’autre est invisible, la porte est un leurre. Je vais essayer de repérer le gnome. » Elle donna un coup d’épée à côté du cristal qui venait de se vider, mais hélas elle ne toucha pas le gnome.
Azmyth : « Il va essayer de libérer les deux autres ! », prévint Azmyth par voie télépathique.
Tobi était occupé avec le gnome au pic. Il l’attaqua avec ses rasoirs de poing qui firent mouche.
Le combat entre Tobi et le mineur continua encore, mais le petite-homme avait plus de vitesse et ses coups étaient plus nombreux.
Alâa attaqua une seconde fois et sa lame mordit enfin la chair, et du sang coula sur le sol. Azmyth, qui était toujours invisible et qui soit avait vu l’endroit où le coup avait été donné par Alâa, soit disposait d’un autre moyen pour ça, lança son attaque électrique qui fit une belle gerbe. Elle réapparut juste après. On entendit alors un corps tomber sur le sol, mais impossible de le voir.
Finalement, Tobi tua le gnome au pic à sa troisième minute de combat.
Tekqharil, visiblement, avait décidé de changer de tactique pour les deux derniers.
Tekqharil : « On les sort du cristal et on les tue. »
Kankal approuva d’un signe de tête et s’approcha pour accueillir le premier gnome. Le thri-kreen et le tarek, surtout le tarek, finirent de massacrer les deux derniers.
Gallus et Shabaka n’eurent pas à faire quoi que ce soit durant tout le combat. Le premier finit par se concentrer sur le livre de magie. Quant au second, il mit le feu à un des gnomes, ce qui lui donna un beau sourire de demi-fou et rendit heureux Tobi qui se frottait les mains et avait rangé ses rasoirs de poings pour sortir une dague en obsidienne en se léchant les lèvres.
« Ça fait plus de deux mille ans que personne n’a mangé du gnome, il ne faut pas gâcher ça ! », dit-il en piquant la chair du mineur pour voir si c’était bien cuit.
Tekqharil, d’un naturel plus réservé avec la nourriture intelligente, s’était quand même approché d’un des deux gnomes qu’il avait tués avec Kankal.
Tekqharil : « Tu as raison. », dit-il. Et il commença son repas.
Alâa s’était déshabillée entièrement. Elle s’approcha du troisième et lui enleva sa dague en métal, ainsi que sa ceinture de cuir.
Alâa : « Faudra peut-être que tu récupères mes affaires, Gallus. Je ne sais pas quand je me retransformerais. » Et devant le regard étonné du préservateur elle poursuivit.
Alâa : « Eh bien oui, j’ai vraiment très faim tu sais !» Et elle entama sa transformation ophidienne pour se retrouver en serpent géant de 3,6 m de long avant de commencer à avaler le gnome.
Kankal haussa ses épaules massives devant tant de frénésie gastronomique, et le côté pragmatique des tareks refit surface.
Kankal : « C’est toujours ça de moins à nettoyer. Mais dépêchez-vous, il faut libérer l’élémentaire. »
Une fois le repas terminé, et même si Alâa ne s’était toujours pas retransformée, ils allèrent tous devant les cristaux géants qui gardaient l’élémentaire de l’air prisonnier.
Kankal mit ses mains sur deux cristaux contigus et poussa de chaque côté. S’ils tenaient principalement grâce à leur poids, la force du guerrier était telle qu’ils tombèrent en en entraînant d’autres, arrachant les câbles de cuivre et laissant un passage libre pour l’élémentaire.
Tout en s’élevant dans l’air, ce dernier mit quelques secondes avant de s’apercevoir qu’il était libre. Puis, vraisemblablement parce qu’il avait senti le passage, se précipita dans le puits pour remonter vers la surface dans un dernier cri.
Il n’y avait plus de cristaux lumineux dans la grande salle. Il n’y avait plus d’esprit en colère non plus. Shabaka s’empressa d’allumer sa lampe à huile.
Gallus : « Mon cher Tekqharil, il reste à faire un peu de ménage et à récupérer tout ce beau matériel avant de rentrer à l’avant-poste 10. Ce qui est précieux devrait être mis à l’abri auprès du raaig. Précieux et dangereux en de mauvaises mains. », dit Gallus en tapotant le bras chitineux du thri-kreen.
Alâa : « Et si on emmenait Azmyth avec nous ? », dit-elle alors qu’elle était en train de se rhabiller. Elle ne pourrait certainement pas fermer sa chemise au vu de son ventre rebondi.
Alâa : « Je suis sûre qu’elle sera heureuse de parler à Vouin, Trifanel ou même Lumlane. »
Kankal : « Moi je vais aller chercher ma sœur pour la ramener ici. On peut sûrement réveiller l’élémentaire de la terre. Ça nous prendra sûrement pas mal de temps pour faire l’aller et le retour. Aussi, ne vous occupez pas de moi. Je vous rejoindrais quand nous aurons terminé ici. », répondit Kankal
Shabaka : « Bonne idée Kankal. Je suis dans mon cœur tout feu tout flamme avec vous, je souhaite que vous y arriviez. »
Tekqharil : « Faisons cela ! »
Tobi : « C’est goûtu, c’est très goûtu ! », disait Tobi en retournant vers la grande estrade, sa dague d’obsidienne tournant dans sa main. Il se léchait les lèvres.
Après s’être décidés à réveiller les gnomes un a un, ils se dirigèrent vers la grande estrade. Ils devaient en choisir un pour commencer. Un seul était habillé d’une sorte de robe, il n’avait pas d’arme non plus à la ceinture et il n’avait pas de barbe. Ils pensèrent donc que c’était vraisemblablement lui le chef.
Tekqharil mit un coup de griffes dans les câbles en cuivre qui reliait le cristal du gnome aux cristaux qui recevaient l’énergie de l’élémentaire de l’air. Malheureusement pour le thri-kreen, si le câble fut coupé, lui reçut une décharge électrique en même temps.
Le gnome fut expulsé du cristal, et tomba directement au sol. Après vérification, il s’avéra qu’il était mort.
Tekqharil : « Ce n’est pas de chance. Apparemment il n’a pas survécu à la sortie du cristal. »
Shabaka : « Son organisme n’a pas supporté le passage entre deux éléments différents. », répondit le prêtre du feu, qui en matière d’éléments en savait quelque chose.
Tekqharil : « On n’a qu’à essayer sur le suivant. Mais ce coup-ci j’utilise ma chatkcha. », s’exclama le thri-kreen en sortant son arme de jet et en visant les câbles de cuivre qui entouraient le cristal à l’intérieur duquel se trouvait un gnome plutôt rondouillard ayant un sourire idiot sur le visage. Il était habillé d’une chemise, d’un pantalon et de chaussures de cuir ; une matraque en bois était passée dans la ceinture de cuir qui tenait son pantalon.
À noter que tous les autres gnomes étaient habillés pareillement mais qu’ils avaient des armes différentes.
Ils firent tomber le corps du gnome mort hors de l’estrade et Tekqharil lança son arme, qui trancha net le câble de cuivre.
Le gnome apparut devant le cristal, mais il avait résisté et était bien vivant. Il rigolait tout en pestant contre un autre gnome qui avait lancé un sortilège et les avait enfermés dans les cristaux. Son langage était compréhensible, assez proche de la langue commune actuelle, mais avec des termes ampoulés et un accent assez prononcé.
Gnome 2 : « Espèce de brozoog dégénéré, Simplet où es-tu ? L’idiot du village qui réussit à faire un truc très compliqué. J’en ri alors qu’il ne faudrait pas. », dit-il.
Tekqharil : « On aimerait vous poser quelques questions. »
« Non d’un champignon moisi ! Mais qu’est-ce que c’est que cet équipage ! », dit le gnome, d’un ton méfiant en regardant le groupe qui l’entourait. Il attrapa soudainement sa matraque d’un air belliqueux.
Tekqharil se jeta sur lui, et n’eut pas grand mal à le maîtriser avec ses quatre bras. Puis il le passa à Kankal, qui l’empêcha de parler tout en le maintenant solidement.
Tekqharil : « On va en libérer un troisième. », dit le psioniste tout en prenant sa chatkcha, qu’il lança en direction des câbles de cuivre qui entouraient le troisième cristal.
Le gnome qui apparut avait une barbe assez longue et une dague à la ceinture. Passées quelques secondes de stupéfaction où il regarda le groupe d’aventuriers en écarquillant les yeux, il finit par se retourner et par cacher son visage tout en se lamentant.
Gnome 3 : « Mais qu’est-ce que ces individus font ici dans notre grotte à me regarder étrangement et fixement ? C’est très gênant tout ça. Il faut faire cesser cette chose immédiatement. »
Il commença alors à marmonner dans un langage magique tout en faisant des gestes avec les mains. Alâa sentit le danger car le sort lui était inconnu. Elle attaqua avec son épée courte et fut la plus rapide du groupe. Le coup fut parfaitement ajusté, blessant sérieusement le gnome et arrêtant en même temps le lancement de son sortilège.
Kankal ne résista pas longtemps à la tentation : il broya la cage thoracique du gnome qu’il tenait dans ses bras sous sa poigne puissance et le jeta en dehors de l’estrade comme si c’était une crotte de nez.
Mais le gnome ne comptait pas s’arrêter là. Il avait préparé un sortilège, qu’il lança devant lui, affectant tout le groupe des aventuriers par des motifs colorés subtilement entrelacés qui envahirent toute l’estrade. Ils se retrouvèrent piégés de cette magie, totalement hypnotisés.
Heureusement, Azmyth avait vu ce qu’il s’était passé et avait compris le danger mortel dans lequel les aventuriers étaient tombés. Pris aux pièges par la magie, ils seraient certainement une cible facile pour le gnome. Elle s’élança sur lui et le frappa de sa queue tout en déclenchant une décharge électrique. Attaqué de dos, il n’avait aucune chance face à elle. Les dégâts furent violents et il se contracta dans un dernier spasme. Une fois son attaque effectuée, elle disparut soudainement.
Il fallut attendre deux minutes pour que le sortilège se dissipe tout seul.
Tekqharil : « Essayons celui-là ! », en montrant un gnome de l’autre côté. Celui-ci avait une dague à la ceinture, une petite barbe et des lunettes.
Il lança sa chatkcha qu’il avait récupérée entre temps.
Le gnome apparut devant le cristal où il était enfermé.
Gnome 7 : « Simplet tu es vraiment le pire des apprentis qu’on puisse avoir ! », dit-il en essuyant ses lunettes dans sa chemise tout en regardant tout autour de lui.
Gnome 7 : « Une intrusion n’est-ce pas ! » En réalité, le mouvement des mains qu’il faisait pour essuyer ses lunettes n’était pas anodin. Il surprit tout le monde en disparaissant, et à sa place se trouvait une porte de deux mètres de haut sur un mètre de large. Il venait de lancer un sortilège étrange, qui ne nécessitait pas la parole.
La porte magique était posée sur l’estrade. Tekqharil l’ouvrit et fut surpris de voir une pièce qui n’aurait pas dû exister. Il y entra et se retrouva dans une petite salle de trois mètres sur trois complètement vide. Il ressortit alors précipitamment.
Tekqharil : « Elle est vide, celui-là a disparu. »
Alors qu’ils cherchaient où pouvait se trouver le gnome, le bruit caractéristique d’un câble de cuivre qui venait d’être coupé se fit entendre. Le cristal juste à côté se vida de son occupant, qui se retrouva bien réveillé devant.
Le gnome qui était apparu tenait dans sa main un pic de mineur. Il avait une longue barbe et un nez particulièrement grand. Mais surtout il ne semblait pas de bonne humeur.
Gnome 6 : « Espèce de petite crotte de taupe, Simplet, rejeton abject d’un gobelin et d’un putois, qu’as-tu fait ! », dit-il en tenant son pic de façon menaçante. Puis il prit conscience des personnes qui étaient là devant lui.
Gnome 6 : « Des intrus dans ma mine ! Des voleurs de bas étage ! S’en est trop ! » Il frappa Tobi qui était devant lui. Heureusement, le pic n’était pas très gros et ne le blessa que légèrement. Ce dernier riposta avec ses rasoirs de poing.
Alâa : « L’autre est invisible, la porte est un leurre. Je vais essayer de repérer le gnome. » Elle donna un coup d’épée à côté du cristal qui venait de se vider, mais hélas elle ne toucha pas le gnome.
Azmyth : « Il va essayer de libérer les deux autres ! », prévint Azmyth par voie télépathique.
Tobi était occupé avec le gnome au pic. Il l’attaqua avec ses rasoirs de poing qui firent mouche.
Le combat entre Tobi et le mineur continua encore, mais le petite-homme avait plus de vitesse et ses coups étaient plus nombreux.
Alâa attaqua une seconde fois et sa lame mordit enfin la chair, et du sang coula sur le sol. Azmyth, qui était toujours invisible et qui soit avait vu l’endroit où le coup avait été donné par Alâa, soit disposait d’un autre moyen pour ça, lança son attaque électrique qui fit une belle gerbe. Elle réapparut juste après. On entendit alors un corps tomber sur le sol, mais impossible de le voir.
Finalement, Tobi tua le gnome au pic à sa troisième minute de combat.
Tekqharil, visiblement, avait décidé de changer de tactique pour les deux derniers.
Tekqharil : « On les sort du cristal et on les tue. »
Kankal approuva d’un signe de tête et s’approcha pour accueillir le premier gnome. Le thri-kreen et le tarek, surtout le tarek, finirent de massacrer les deux derniers.
Gallus et Shabaka n’eurent pas à faire quoi que ce soit durant tout le combat. Le premier finit par se concentrer sur le livre de magie. Quant au second, il mit le feu à un des gnomes, ce qui lui donna un beau sourire de demi-fou et rendit heureux Tobi qui se frottait les mains et avait rangé ses rasoirs de poings pour sortir une dague en obsidienne en se léchant les lèvres.
« Ça fait plus de deux mille ans que personne n’a mangé du gnome, il ne faut pas gâcher ça ! », dit-il en piquant la chair du mineur pour voir si c’était bien cuit.
Tekqharil, d’un naturel plus réservé avec la nourriture intelligente, s’était quand même approché d’un des deux gnomes qu’il avait tués avec Kankal.
Tekqharil : « Tu as raison. », dit-il. Et il commença son repas.
Alâa s’était déshabillée entièrement. Elle s’approcha du troisième et lui enleva sa dague en métal, ainsi que sa ceinture de cuir.
Alâa : « Faudra peut-être que tu récupères mes affaires, Gallus. Je ne sais pas quand je me retransformerais. » Et devant le regard étonné du préservateur elle poursuivit.
Alâa : « Eh bien oui, j’ai vraiment très faim tu sais !» Et elle entama sa transformation ophidienne pour se retrouver en serpent géant de 3,6 m de long avant de commencer à avaler le gnome.
Kankal haussa ses épaules massives devant tant de frénésie gastronomique, et le côté pragmatique des tareks refit surface.
Kankal : « C’est toujours ça de moins à nettoyer. Mais dépêchez-vous, il faut libérer l’élémentaire. »
Une fois le repas terminé, et même si Alâa ne s’était toujours pas retransformée, ils allèrent tous devant les cristaux géants qui gardaient l’élémentaire de l’air prisonnier.
Kankal mit ses mains sur deux cristaux contigus et poussa de chaque côté. S’ils tenaient principalement grâce à leur poids, la force du guerrier était telle qu’ils tombèrent en en entraînant d’autres, arrachant les câbles de cuivre et laissant un passage libre pour l’élémentaire.
Tout en s’élevant dans l’air, ce dernier mit quelques secondes avant de s’apercevoir qu’il était libre. Puis, vraisemblablement parce qu’il avait senti le passage, se précipita dans le puits pour remonter vers la surface dans un dernier cri.
Il n’y avait plus de cristaux lumineux dans la grande salle. Il n’y avait plus d’esprit en colère non plus. Shabaka s’empressa d’allumer sa lampe à huile.
Gallus : « Mon cher Tekqharil, il reste à faire un peu de ménage et à récupérer tout ce beau matériel avant de rentrer à l’avant-poste 10. Ce qui est précieux devrait être mis à l’abri auprès du raaig. Précieux et dangereux en de mauvaises mains. », dit Gallus en tapotant le bras chitineux du thri-kreen.
Alâa : « Et si on emmenait Azmyth avec nous ? », dit-elle alors qu’elle était en train de se rhabiller. Elle ne pourrait certainement pas fermer sa chemise au vu de son ventre rebondi.
Alâa : « Je suis sûre qu’elle sera heureuse de parler à Vouin, Trifanel ou même Lumlane. »
Kankal : « Moi je vais aller chercher ma sœur pour la ramener ici. On peut sûrement réveiller l’élémentaire de la terre. Ça nous prendra sûrement pas mal de temps pour faire l’aller et le retour. Aussi, ne vous occupez pas de moi. Je vous rejoindrais quand nous aurons terminé ici. », répondit Kankal
Shabaka : « Bonne idée Kankal. Je suis dans mon cœur tout feu tout flamme avec vous, je souhaite que vous y arriviez. »
Tekqharil : « Faisons cela ! »
Tobi : « C’est goûtu, c’est très goûtu ! », disait Tobi en retournant vers la grande estrade, sa dague d’obsidienne tournant dans sa main. Il se léchait les lèvres.
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
COMPTE RENDU DE CAMPAGNE DARKSUN
RECRUTEMENT OUVERT - Le donjon sous la montagne Dencarié Continue en septembre 2025
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
COMPTE RENDU DE CAMPAGNE DARKSUN
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- Betanaelle
- Dracoliche
- Messages : 1320
- Inscription : Lun 18 Oct 2021 22:29
- Localisation : Colombes
- Version de D&D préférée : AD&D2
- Univers de D&D préféré : Dark Sun
- Race : Thri-kreen
- Classe : Psioniste
- Alignement : Neutre Bon
- Dieu : ?
Livre 4 - Chapitre 19 – Retour à l’avant-poste N°10 avec plein de richesses – Une nouvelle aventure commence
Chapitre 19 – Retour à l’avant-poste N°10 avec plein de richesses – Une nouvelle aventure commence dans le Versant forestier (5 jours) [Arrivée de Panumo (joueur Elliot), Mangor absent]
Les aventuriers étaient rentrés les mains pleines à l’avant-poste 10. Des objets étranges, des livres anciens, des pièces d’argent, des cristaux, des outils plus ou moins en bon état et une étrange créature vieille de plusieurs millénaires mais ayant toujours un esprit enfantin et bienveillant.
Bien évidemment, il fallut raconter à tout le monde ce qu’il s’était passé. Belma avait préparé un ragoût d’aprig. Quoi de plus intéressant que d’écouter un captivant récit tout en mangeant.
La soirée fut longue, mais elle mit de la lumière dans les yeux de ceux qui n’avaient pas pu participer, lesquels avaient trépigné durant les récits des scènes de combat ou s’étaient émerveillés devant les cristaux.
Au cinquième jour après leur retour ; temps qui a été utilisé par les deux préservateurs pour apprendre les sorts du livres de magie des gnomes ; un druide des petite-gens du nom de Panumo est arrivé devant l’avant-poste.
Parlant la langue commune, il est venu demander de l’aide auprès de Tekqharil sur les conseils de Loona ; la druidesse du clan des Colibris.
Une tribu de petite-gens plus au nord, celle des Lézards, était attaquée par d’étranges guerriers-mantes de couleur verte qui sont particulièrement difficiles à détecter et qui déciment la tribu. Ces derniers ont dû se réfugier dans des arbres à plus de quinze mètres de hauteur pour leur échapper. Ils ont aussi mis en place de nombreux pièges tout autour de leur camp arboricole.
Comme cette tribu vit à environ une journée de marche du temple des hommes-serpents, Alâa a vu l’opportunité d’aller aider les petite-gens pour ensuite passer voir le temple.
Panumo a expliqué que les hommes-serpents étaient très discrets, s’il y en avait ! En tout cas, aucune agression envers les petites-gens n’a été faite de leur part, et personnellement il n’en a jamais vu.
« Alors s’est décidé. », dirent ensemble Alâa, Shabaka, Tekqharil et Tobi, « Nous te suivrons dans le Versant Forestier, Panumo ! »
Les aventuriers étaient rentrés les mains pleines à l’avant-poste 10. Des objets étranges, des livres anciens, des pièces d’argent, des cristaux, des outils plus ou moins en bon état et une étrange créature vieille de plusieurs millénaires mais ayant toujours un esprit enfantin et bienveillant.
Bien évidemment, il fallut raconter à tout le monde ce qu’il s’était passé. Belma avait préparé un ragoût d’aprig. Quoi de plus intéressant que d’écouter un captivant récit tout en mangeant.
La soirée fut longue, mais elle mit de la lumière dans les yeux de ceux qui n’avaient pas pu participer, lesquels avaient trépigné durant les récits des scènes de combat ou s’étaient émerveillés devant les cristaux.
Au cinquième jour après leur retour ; temps qui a été utilisé par les deux préservateurs pour apprendre les sorts du livres de magie des gnomes ; un druide des petite-gens du nom de Panumo est arrivé devant l’avant-poste.
Parlant la langue commune, il est venu demander de l’aide auprès de Tekqharil sur les conseils de Loona ; la druidesse du clan des Colibris.
Une tribu de petite-gens plus au nord, celle des Lézards, était attaquée par d’étranges guerriers-mantes de couleur verte qui sont particulièrement difficiles à détecter et qui déciment la tribu. Ces derniers ont dû se réfugier dans des arbres à plus de quinze mètres de hauteur pour leur échapper. Ils ont aussi mis en place de nombreux pièges tout autour de leur camp arboricole.
Comme cette tribu vit à environ une journée de marche du temple des hommes-serpents, Alâa a vu l’opportunité d’aller aider les petite-gens pour ensuite passer voir le temple.
Panumo a expliqué que les hommes-serpents étaient très discrets, s’il y en avait ! En tout cas, aucune agression envers les petites-gens n’a été faite de leur part, et personnellement il n’en a jamais vu.
« Alors s’est décidé. », dirent ensemble Alâa, Shabaka, Tekqharil et Tobi, « Nous te suivrons dans le Versant Forestier, Panumo ! »
"Les cons ça osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnait."Michel Audiard (Les tontons flingueurs)
"Dialoguer avec un con c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable. " Michel Audiard
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