Enquêtes et Aventures sous la bannière du Grand Ordre

[Hallacar]

Dernier message de la page précédente :

Le jeune homme après son initiation et le passage du rituel a un entretien avec la responsable du monastère, la mystérieuse Izenfen.
Dragan doit aller consulter des personnes à l'extérieur et se laisser guider par son instinct et ses visions pour trouver la sérénité.
C'est ainsi qu'il se rend à Terres Sombres dans un premier temps pour y consulter le sage Allustan qui lui donne des éléments et des pistes.
Le jeune moine quitte Terres Sombres pour aller dans le monde qui lui est inconnu passant par la forêt de la loge dorée pour enfin arriver en début du mois à Sanctuary la capitale religieuse, politique et administrative du royaume en pleine effervescence du fait du festival d'été.
Le contact est surprenant et inquiétant pour le jeune moine qui cherche un homme à la peau sombre logeant à la pension du Lys d'Argent.

Pendant ce temps le même jour (Attention il s'agit de textes adaptés d'un module de Laelith qui j'ai inclus dans cette campagne.

Servi a la veille testé son nouveau tour de contes au chien qui rit.
Il est rentré tard et ce matin décide de profiter de la cité et de ses charmes
Il fait bon en cette fin de matinée et Sanctuary resplendit au soleil telle une fleur aux mille pétales multicolores.
Dès que la lumière point, les ruelles du quartier de la lanterne rouge et du bazar changent de population et grouillent de monde, il faut jouer des coudes et des épaules pour se frayer un passage au sein de la foule qui se presse autour des échoppes des artisans.
Ici, Agrod le potier travaille au tour un vase qui s’annonce déjà comme un futur chef-d’œuvre, et chacun de ses gestes à la précision légendaire soulève l’enthousiasme des amateurs qui applaudissent ses prouesses.
Là, Yavel le sculpteur met la dernière main à une superbe nymphe de marbre bleu que les badauds contemplent dans un silence respectueux.
Débouchant sur la Place des Sept Royaumes, dans la lanterne rouge Servio remarque un attroupement inhabituel qui s’est formé devant « Les Étals de la Belle OEuvre», le petit musée d’artisanat dressé en son centre.
Il s’approche en fendant la foule et découvre un curieux spectacle…
Sur le parvis du musée, deux chevalets portant des toiles vierges ont été disposés côte à côte. Un barbu à la forte carrure se tient debout derrière celui de gauche. Tout en préparant sa palette, il jette des regards haineux en direction du deuxième chevalet. Derrière celui-ci, un jeune homme, svelte et gracieux, a pris place et accapare l’attention d’une bonne partie de l’assistance. À côté de lui, un autre homme aux cheveux bouclés et aux yeux d’un noir de velours le tient familièrement par l’épaule.
Devant les chevalets, trois sièges sont disposés, occupés par des hommes d’un certain âge vêtus de robes blanches maculées de taches de couleurs : des « maîtres » de la Guilde des Artistes-Peintres.
Soudain, le plus âgé d’entre eux se lève avec majesté et brandit un pinceau de bronze. Un profond silence s’établit alors, à peine troublé par la rumeur des rues avoisinantes.

« Moi, Le Van Warol, Premier Pinceau de la Guilde des Peintres de Sanctuary, je parle ici au nom de notre Grand Maître, Le Van Alfart. Aujourd’hui, mes confrères et moi allons devoir rendre un jugement plastique et esthétique. Le Van Belem (il désigne le barbu) ayant été provoqué en duel pictural par Edhelran, ils vont être soumis tous deux à l’épreuve du portrait, afin que nous puissions désigner le plus talentueux d’entre eux. »

L’homme se saisit alors d’une petite cage de cuivre posée au pied de sa chaise et libère une colombe aux ailes peintes qui commence à voleter au-dessus de l’assistance… avant de se poser sur l’épaule d'un Servi étonné et en même temps amusé.
Le Van Warol lève alors son pinceau d’un air impérieux.

« Voici notre modèle ! Messire, veuillez je vous prie nous rejoindre. Vous serez l’instrument de la justice !
votre particularité dermique va donner du fil à retordre à nos artistes»

Servio n’a d’autre choix que d’aller s’installer sur un escabeau placé en face des chevalets, alors qu’une salve d’applaudissements l’encourage et quelques remarques parfois désobligeantes, "les gars le portrait sera en noir et blanc ?, ne le mettez pas à l'ombre.... Ensuite, Le Van Warol explique aux spectateurs que les artistes vont s’affronter pendant un quart d’heure. À la fin du temps imparti, celui qui aura réalisé le portrait le plus ressemblant sera alors déclaré vainqueur. Le modèle participera aux délibérations, mais juste à titre consultatif.
Pendant de longues minutes pleines de tension, les deux peintres travaillent avec acharnement. Bientôt, ils doivent rendre leurs toiles. Le portrait réalisé par Belem est une œuvre de grande qualité et le public applaudit à tout rompre la précision de son trait et la vivacité de ses couleurs.
Mais, quand le travail d’Edhelran est présenté à la foule, une énorme exclamation d’émerveillement jaillit de tous les gosiers. Le tableau est d’une telle ressemblance que l’on pourrait croire qu’il s’agit d’un miroir dont l’image s’est figée pour l’éternité.
Les acclamations explosent comme le tonnerre et le jeune homme est littéralement porté en triomphe par l’assistance subjuguée par son talent.
Edhelran est, en toute logique, déclaré vainqueur du duel et Belem, la rage au cœur, doit reconnaître la supériorité de son rival. Le Van Warol met alors cérémonieusement le feu à sa toile.

Après avoir échappé à ses admirateurs, Edhelran vient rejoindre le « modèle » et il engage avec lui la conversation. Il se révèle être un interlocuteur agréable et au regard charmeur, prompt au rire et à la répartie. Il propose de leur vendre, pour une somme modique (quelques pièces d’argent), le tableau qu’il a réalisé.
Si son offre intéresse les aventuriers, il les invitera à passer demain à son atelier qui se trouve dans une mansarde de l’Échelle des Toits Pointus en bordure du labyrinthe. Rejoint par l’autre homme qui était avec lui au début du duel, il prend congé avec un clin d’œil amical.

Servio très content de cet intermède profite de la journée pour voir des artistes divers et manger un bon repas cherchant inspiration dans les échanges des clients et dans les tableaux mouvants et vivants que propose la cité.
Devant la porte de la pension il trouve un jeune homme l'air perdu qui l'accoste car il doit lui parler.

[Hallacar]

Servio fait la connaissance d'un jeune moine du monastère du Crépuscule que connait Servio de réputation.
Il l'amène avec lui pour manger d'une taverne animée où se retrouve des conteurs et chanteurs comme lui, La Plume et le glaive dont le patron se fait appeler Kenzé, petit et quelque peu ventripotent mais très apprécié et empathique.
Lors de ce repas agréable l'ambiance est quelque peu plombée par les révélations du jeune homme
Ce dernier lors de son rite d'initiation a été le réceptacle de visions qui s’avèrent juste ou liées à la réalité. Dans celles ci il a vu un homme à la peau sombre être pris de convulsions dans une rue à côté d'un fleur au teinte argentée (un lys d'argent).
Il a été orienté sur Servio par une personne de Terres Sombres le sage Allustan.
Servio est quelque peu secoué par ceci et décide d'amener le jeune Dragan discuter de ceci avec son ami Talek

Dans le cours de la soirée autour d'un verre de vuskivash le pauvre Servio est pris d'un malaise puis de convulsions impressionnante qui oblige Talek et Dragan à le maintenir au sol.
Dragan pris dans le stress a du mal à se souvenir que Izenfen lui a confié une potion pour cette situation et fort heureusement la mémoire lui revient et il administre le breuvage blanc et épais à Servio.
Le liquide produit son effet et au bout de quelques minutes Servio revient à un état normal mais rester inconscient.
Talek arrive à calmer les voisins de leur chambre et le propriétaire de la pension et il fait chercher Eligos.

Ce dernier arrive rapidement et estime de le pauvre Servio a été victime d'un envoutement ou du prise de contrôle de son corps mais qui n'a rien de démoniaque. Il indique qu'il reviendra le voir le lendemain matin.

Alors que le jour se lève en ce matin du 10ème jour de Kythorn le pauvre Servi se réveille dans un état de fatigue important le corps perclus de douleurs comme si on l'avait piétiné. Il ne se souvient de rien.
Dans un lit dort Dragon dont Servio peine à se souvenir. Il faut que Talek qui a veillé la nuit lui raconte les dernières heures.
Eligos arrive peu de temps après et il confirme son estimation d'un envoutement.
Ce dernier à été fait à distance à priori mais pour cela il aurait fallu une image très précise de Servio ou être en visuel de ce dernier ce qui ne fut pas le cas.
Servio se souvient alors de l'après midi précédente où il avait été choisi comme modèle lors du duel des deux peintres.
Le tableau très réaliste pourrait avoir servi à cet envoûtement ?
il lui faut retrouver le jeune peintre Edhelran dont il a l'adresse plus ou moins précise.
Eligos précise que tant que le tableau sera récupéré Servio est à la merci de celui qui utilise ce rituel et que sans potion les conséquences peuvent être graves.

Dragan et Servio vont devoir retrouver le peintre et le tableau

[Hallacar]

Après une toilette et un rapide petit déjeuner les deux récents compagnons quittent le Lys d'Argent.
objectif Recherche Edhelran désespérément.

L'adresse que ce dernier avait donnée est vague, L’Échelle des Toits Pointus dans le côté ouest non lion du dédale.
Ce'est loin d'être le plus beau quartier et en effet l'endroit ne paye pas de mine. C’est une ruelle humide, bordée de maisons lépreuses.
Les deux hommes finissent par découvrir que le domicile d’Edhelran est situé sous les combles d’une bâtisse à moitié en ruine habitée par la famille nombreuse d’un vieux tisserand à qui la fortune n’a jamais souri. Après que les aventuriers aient longuement cogné à la trappe permettant d’accéder à l’atelier du peintre, quelqu'un répond
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Edhelran n’est pas là et je ne sais pas quand il rentrera. Adieu ! »
L’individu est manifestement terrorisé, et il n'ouvre qu'à peine la porte avant de demander à Servio et Dragan de partir.

Les "enquêteurs" se rabattent sur Ebolor, un vieux tisserand chauve, qui vit avec sa femme et leurs sept enfants et tient son échoppe au rez de chaussée. Ebolor est un homme frustre et taciturne, dont le visage est ravagé par des tics. Alors qu’il revenait hier de son travail, il a croisé dans l’entrée un homme de forte corpulence. Il a remarqué que cet individu portait à la main droite un anneau d’or orné de sept pierres de couleurs différentes. Dans la ruelles trois hommes de main faisaient le guet.
Ebolor sait également que « ce fainéant d’Edhelran » avait l’habitude de se rendre à la Taverne de la Martre qui se trouve dans le Quartier des Artistes. Le tisserand et sa femme ne savent rien de plus et les aventuriers doivent se contenter de ces maigres indices.

Ils changent donc de quartier en cette fin de matinée agréable et quitte un endroit peu agréable pour l'animation du quartier des bazars pour arriver à la taverne de la Martre.
Toutes sortes d’artistes s’y retrouvent afin de discuter de l’avenir du monde, tout en dégustant de grandes chopes d’hydromel au fond de cet endroit enfumée.
La Taverne de la Martre est le rendez-vous habituel des peintres et l’on ne peut y entrer que si l’on porte sur le visage un dessin chatoyant réalisé par les apprentis qui occupent les tables de la terrasse. L’intérieur de l’estaminet est décoré en trompe-l’oeil et semble, au premier abord, avoir les dimensions d’un palais. Les nouveaux venus iront certainement au-devant de cruelles désillusions, s’ils essayent de se rendre dans de fausses arrière-salles (Aïe, le mur !) ou s’ils veulent emprunter des escaliers fantômes. Le patron de la taverne est un grand gaillard jovial surnommé Piquetoile. D’un naturel maladroit, il se déplace torse nu, arborant sur la poitrine et le dos une multitude de tatouages signés par de grands maîtres. Il connaît peu Edhelran : « Un drôle de gars qui n’a jamais accepté de faire partie de la Guilde, malgré son talent ». Il ne l’a pas vu depuis quelques jours.
A part un petit en cas Servi et Dragan n'auront rien de plus à se mettre sous la dent.
Frustrés ils décident de revenir à L’Échelle des Toits Pointus pour secouer le colocataire et sans doute amant du jeune peintre.
Sauf que le second oiseau quitté le lit mais cela n'arrête pas Dragan qui montre un talent pour crocheter une serrure certes simple

L’atelier au plafond de verre d’Edhelran est encombré d’un grand nombre de toiles, toutes plus prodigieuses les unes que les autres, mais son mobilier est des plus réduits : une table, des tabourets, un chevalet portant quelques vêtements et un grand lit défait.
Pas de traces du portrait de Servio mais des traces de lutes quelque peu cachées indique que Aymotin le compagnon n'a pas tout dit
Ils décident de repartir après avoir fouillé le logis de fond en comble dans rien trouver.

C'est en sortant du quartier qui sont bloqués par quatre hommes du guet
"contrôle de police, merci messieurs de mettre vos mains contre le mur et d'écarter vos jambes pour une fouille au corps rapide."

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Après cette fouille rapide ils sont emmenés au poste du guet le plus proche où on les fait attendre de longues minutes presque une heure même à l'écart.
Puis Servio et Dragan sont emmenés dans un bureau à l’étage.
Là un haut fonctionnaire des services de sécurité: Un homme assez âgé portant une capuche, son visage semble fardé et quelque peu maquillé, habillé richement et il reste dans la pénombre. En fait ils n'arrivent pas à voir vraiment ses traits.
Derrière lui dans un angle de la pièce peu éclairée une autre personne en habit sombre capuche sur le visage, de taille moyenne et de petite corpulence, totalement immobile et silencieuse. Cette personne est à priori armée.
L'homme s'adresse à eux
« Je suis un membre important des services de sécurité du roi, mon nom ne vous dirais rien et ce n’est pas important. »
« Veuillez excuser les moyens que j’ai dû employer pour vous faire venir ici, mais l’affaire qui nous intéresse est d’importance. Il y va de la tranquillité de la Cité ! Je vous ai fait espionner par un agent et conduire jusqu’ici, parce que je crois que vous êtes à la recherche d ‘un jeune peintre du nom d’Edhelran. Moi aussi.
Des espions m’ont averti qu’il a été enlevé hier soir par des sbires de Denath le marchand. J’ai préféré étouffer cette affaire afin de ne pas nuire plus encore aux relations tendues qui règnent avec les membres de la guilde des marchands dont il est un membre influent.

Mais on m’a fait parvenir aujourd’hui une information inquiétante contenu dans ce document… »
Il déplie devant les aventuriers un morceau de parchemin.
En gros cela dit que par des moyens arcaniques l’on peut posséder une personne par l’intermédiaire de son image. Mais celle-ci doit être d’un tel réalisme, que seul un peintre doté d’un talent proche de la perfection pourra la réaliser. Le rituel lui par contre est assez facile à mettre… »
Et cette information est au mains de Denath

« Vous comprenez à présent mon inquiétude, reprend l'homme.
Voyant que non il continu
" oui je vois qu'en fait non ...j
e vais donc vous expliquer
Denath est riche marchand et grand collectionneur d’art, ambitieux et parfois sans scrupules et c'est membre très influent de la guilde.
Il a des concurrents mais surtout un rival.
Ce rival ne l'est pas que sur le plan commercial car ce jeune homme séduisant non content de faire de la concurrence commerciale à Denath a réussit à séduire son épouse et à mettre la fille de celle ci sans son lit.
Denath humilié et cocu par celle qu'il aime plus que son or voue une haine sans limite à Mitras.
Si il a pardonné à son épouse et méprise sa belle fille il cherche à se venger du jeune bellâtre
Cela pourrait être un simple différent qui ne concernerait pas les autorités si ce Mitras n'avait pas une autre corde à son arc à savoir le statu diplomatique au nom de la Mératannie.

Il semble que Denath a fait croire à Mitras qu'il souhaite normaliser leur relation lors d'une rencontre et celle ci est prévue pour ce jour.
J’ai bien peur que la rencontre de ce soir ne soit qu’un prétexte pour nuire à Mitras. Je préfère ne pas faire intervenir la Garde, ignorant les conséquences que cela pourraient avoir avec la guilde des marchands. Mais il y a peut-être une solution. La rencontre doit avoir lieu dans le cadre d’une réception accompagnée d’un bal costumé, qui se tiendra chez Dénath, dans sa résidence secondaire, je peux vous procurer des cartons d’invitation, mais après ce sera à vous de jouer. En cas de succès, vous aurez droit à notre reconnaissance.
en cas d'échec vous serez seul. Surtout si le sang est versé ...
En fait pas tout à fait, un des mes agents ici présent sera aussi sur place pour observer et le cas échéant vous couvrir.

Alors dit il en se levant et montrant la porte
"Je n'ai plus qu'à vous souhaitez bonne chance et que vous puissiez mettre la main sur votre portrait qui doit se trouver dans la maison, voyez nous avons des intérêts communs et besoin que cela cesse»

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C'est donc costumé que le soir les deux amis se rendent sans la propriété de Denath ou ce dernier reçoit ses amis, ses clients organise ses rendez vous d'affaire.
Ce soir ce n'est que faste et luxe, que ce soit dans les costumes, les plats, les boissons, les oeuvres exposés et les salons et jardins à disposition.

Peu à l'aise Dragan suit Servio dans ce magnifique endroit.
Denath est repéré, les lieux aussi en ce qui concerne le rez de chaussée.

Bientôt Mitras rejoint la soirée accompagné par deux femmes au physique idéal et aux costumes magnifiques.

Il est pris en compte par son hôte et conduit aux étages par le seul escalier gardé par deux hommes très vigilants.
Servio profites d'une agitation suivant une altercation pour arriver à se faufiler plus tard vers l'étage.
Là il arrive avec chance à trouver l'endroit où Mitras et Denath semble échanger sur des affaires évitant d'éveiller les soupçons de deux hommes de garde posté dans un pièce proche de l'escalier.
Mais pas de trace du peintre.
Une sortie anticipée arrêté de Mitras arrêté par un Denath empressé de le conserver avec lui oblige Servio à se réfugier dans un fumoir où il trouve son portrait.
Il découpe la toile et la glisse dans son déguisement
Il voit les deux hommes enfin sortir d'un salon et descendre rejoindre les convives.
Servio se glisse dans ce bureau dont un mur est en partie couvert par un grand miroir
Il inspecte la pièce mais alors qu'il se tourne pour en sortir un homme épée à la main se tient sur le pas de la porte lui enjoignant de justifier de sa présence.
Servio ne semble pas le convaincre et voyant cela il se ru sur l'homme le projetant à terre, puis lui décochant deux coups de pieds qui empêche l'homme de se relever et d'alerter ses amis.
Servio voit alors sortir d'une pièce dissimulée le jeune peintre hébété.
Il voit que ce dernier a réalisé le début du portrait à partir d'un cabinet secret qui permet de voir à travers miroir.

Il enjoint le jeune homme à prendre le portrait de Mitras et de sortir avec lui, allant rapidement à l'escalier pour rejoindre la foule.
Une petite ruse de l'agent permet aux deux hommes de quitter les lieux avec un Dragan quelque peu surpris
Dans la rue la jeune femme agent des services de police escamote à la fois le portrait et le peintre de talent enjoignant aux deux "espions d'un soir" de vite regagner leur logis

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Petite précision
cette aventure est une adaptation du très bon module de Denis Beck
disponible sur le forum du donjon
https://www.donjondudragon.fr/univers/l ... nceau.html

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Effacé

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Le festival de Sanctuary a commencé en ce premier jour du mois de Kythorn sous un temps favorable
La ville a attiré ce qui se fait de mieux comme artiste et les affaires vont bon train avec la présence de nombreux marchands venus de tous le pays.
Dans l’atmosphère feutrée de la maison Vellabelis, Riose coule des jours heureux en famille, goutant du plaisir de profiter de ses parents et de sa compagne et future mère de son enfant. La vie est agréable et pleine de promesse et les souvenirs des instants terribles face à la Triade d'ébène s'estompent même si le sentiment d'avoir frôlé la mort de trop près reste bien présent.

Pour Téron c'est différent, l'éloignement de Mélinde, la sur activité de la cité, la routine lui pèsent lourdement et une forme d'ennui vient s'insinuer dans son esprit.
Non pas que Port Ker lui manque mais le groupe s'étant dispersé, la monotonie confortable s'installe, l'absence de Mélinde font de ses journées un enchainement d'heures s'écoulant avec lenteur.
C'est donc avec joie qu'il va au rendez vous avec le chanoine Ashton en charge des effectifs du temple.
Ce dernier après des amabilités d'usage indique qu'il a une requête, il lui est demandé d'aller accéder à la demande d'un fidèle du temple qui souhaite qu'un membre du temple puisse accompagner le corps d'un défunt après de sa familles dans les Hautes Terres à quelques jour d'ici.
L'homme qui fait la demande est un certain Trogden, un ancien militaire fortuné qui est un fidèle de Pholtus et un généreux donateur...
Le temple doit faire droit à sa demande et si l'homme avait demandé dans un premier temps que ce soit Riose qui se charge de ceci il semble que la grande prêtresse a fait jouer de son autorité pour que Riose ne soit pas envoyé à l'extérieur de la ville et donc à dit que Téron pourrait faire l'affaire.
Asthon demande donc à Téron de se rendre à l'hôtel particuliers de Trogden pour avoir les dernières recommandations et bien sur accepter sa requête
"Une mission de routine bien inférieur à ce que l'on peut vous demander à vous un héro de l'ordre. Mais ce dernier ce doit aussi de répondre à ce genre de demande et comme Trogden donne beaucoup nous pouvons aussi lui rendre un service
Ce sera aussi l'occasion pour vous de sortir deux jeunes membres du culte, une jeune prêtre et un tout jeune paladin pour leur apprendre la vie en dehors de la ville."

Téron se rend donc en fin de matinée chez Trogden, un homme âgé et encore vigoureux pour son âge bien qu'il semble affecté par un rhume des foins carabiné. L'homme est manifestement riche et son petit hôtel particulier est bien entretenu.
Après avoir proposé un gobelet de vin chaud à la cannelle à Téron que ce dernier décline, Trogden se mouche
bruyamment avant de leur expliquer ce qu’il attend d’eux.
« L’un de mes bons amis, Usfer d’Arneville, est mort ici même voici deux jours. C’était un soldat et un compagnon de route fidèle. Avant de rendre l’âme, il m’a supplié de le faire inhumer au château de sa famille qui se trouve à trois jours de cheval d’ici. Je m’y suis engagé formellement et j’ai donc besoin d’une escorte pour emmener le défunt là bas et veiller à la bonne tenue de ses funérailles."

"je vous confierai le cercueil et je mettrai une carriole à votre disposition. En remerciement je ferais un don substantiel au temple"

A part quelques points de détails Téron ne pose pas de questions si ce n'est
"pourquoi vouliez vous Riose pour cette simple routine"
A cela Trogden indique que par orgueil il souhaitait qu'un membre éminent du culte se charge de cette mission et que Téron comme remplaçant fait tout à fait l'affaire"

Téron se prépare pour la route et s'occupe de l'équipement de ses jeunes acolytes pour un voyage d'une semaine aller et retour voir un peu plus.
Le matin du 5ème jour de Kythorn Téron à cheval quitte la ville de Sanctuary avec deux jeunes hommes du temple qui ont pris place dans la charrette qui amène le cercueil qu'ils doivent remettre à sa famille

[Hallacar]

le lendemain un peu plus tard Riose croise le chanoine Ashton qui avait confié la mission à Téron
Le chanoine interpelle Riose car l'homme qui avait sollicité la demande de transport de corps a été retrouvé mort chez lui mais ce qui est étrange c'est qu'il est mort plus de 24 heures avant que Téron ne le rencontre ?!
Qui Téron a t'il pu rencontrer ?
Pourquoi cette demande alors ?

Riose inquiet pour son ami décide de le rejoindre
il quitte la ville sans en référer à sa mère et ses supérieur ne le disant qu'à Kassandra
Il fille vers les hautes terres afin de rattraper son ami

[Hallacar]

Servio était quelque peu agacé
Après le petit intermède de tableau il avait abandonné par deux fois par son ami Stan qui devait l'accompagner lors de son tour de conte au chien qui rit et cela sans le prévenir le laissant quelque peu dépourvu à chaque fois. Mon son talent avait pu l'aider à assurer son spectacle.

L'agacement passa au plaisir car par une belle et chaude soirée du 19ème jour de Kythorn il se retrouve au Théâtre de Sanctuary.$*
Au coucher du soleil. Servio se trouve parmi la foule, que les gardes ont bien du mal à contenir et qui se presse aux différentes entrées de l’au­guste bâtiment à ciel ouvert.
Cette agitation provient du fait que l’Illustre Pam­phlet, dont la renommée n’est plus à faire, va en effet donner une des dernière représentation de L’île des trois rois qui se joue à guichet fermé depuis la première.
Les gradins sont presque remplis et chacun parle de la pièce et en particulier de Guylmen, directeur de la troupe et acteur talentueux. Quelques nobles venus assister à la représentation ont pris place sous le dais réservé aux spectateurs de marque. La nuit tombe en­fin, et la scène s’illumine d’une multitude de torches, qui donnent un aspect féerique à l’architecture gran­diose du site. Un homme de petite taille s’avance alors nonchalamment jusqu’au public et annonce d’une voix étonnamment puissante :
« Belles dames et gentils sieurs, la troupe théâtrale de l’Illustre Pamphlet a l’honneur de vous présenter la nouvelle pièce qu’elle vient d’ajouter à son vaste réper­toire : L’île des trois rois ! Puissiez-vous lui réserver un accueil favorable ! » Le premier acte peut commencer...

Si selon l'appréciation de Servio et de plusieurs de ses voisins de spectacle, l’intrigue de la pièce n’a rien de bien extraordinaire, le talent des acteurs est, par contre, admirable. Ainsi, Guylmen et sa soeur Lyria enchantent tout particuliè­rement l’assistance en interprétant leurs rôles à la per­fection. A la fin du premier acte, le public dont Servio est conquis et manifeste bruyamment son enthousiasme.

Alors que l’entracte commence à se prolonger un peu trop au goût des spectateurs, des cris retentissent dans les coulisses. Soudain la belle Lyria arrive en courant sur la scène, ses vêtements sont couverts de sang. Com­plètement paniquée, elle s’effondre en sanglotant :

« Par pitié, laissez-moi ! Ce n’est pas moi qui... Je n’ai rien fait ! Non, non ! »

Ces paroles s’adressent de toute évidence au groupe de gardes qui déboule à son tour sur la scène. Certains spectateurs, croyant qu’il s’agit du début du second acte, commencent à applaudir mais s’arrêtent bien vite en entendant les paroles de l’homme de tête : « La voilà ! Arrêtez cette folle ! » Sous les sifflets et les cris du pu­blic, les gardes emmènent Lyria qui ne cesse de clamer son innocence.

L’homme du début fait à nouveau son apparition et annonce :
« Belles dames et gentils sires, la représentation de ce soir est annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté. Veuillez nous en excuser. »

La colère du public est maintenant à son comble. D’au­tant plus que les gardes, ordinairement postés aux en­trées du Théâtre, entrent et commencent, non sans mal, à évacuer de force les spectateurs. Servio est comme le reste des spectateurs entraîné vers la sortie.

Après l’évacuation, il fait nuit noire Servio se retrouve sur la place du Grand Marché. Il y règne une vive animation, cha­cun commentant à sa façon ce que l’on appelle déjà « l’affaire du Théâtre ». Certains badauds se risquent à émettre des hypothèses concernant l’arrestation de Ly­ria. Servio rentre à la pension et y retrouvent Dragan a qui il raconte sa mésaventure.

Le sur lendemain il se retrouve au théâtre alors que l'affaire continu à faire du bruit pour participer malgré lui à un jury d'audition pour le un second rôle d'une pièce intimiste expérimentale, Le silence creux du célèbre auteur dramatique Galizon Torpeur qui supervise les auditions, assisté de Servio mandaté par l'Ecryme et de Josiane Balesko une ancienne actrice à la libido exubérante et aux formes plus que généreuse qui semble déshabiller tout membre de la gente masculine de 16 à 30 ans.

Et là qu'elle n'est pas sa surprise en passant par la salle d'attente de voir dans celle ci Stan et la ravissante Tirra.
Si Servio comprend mieux l'absence de Stan au Chien qui Rit du fait du retour de la sulfureuse jeune femme il ne comprend pas pourquoi Stan et celle ci auditionnent.
Si Tirra ne passe pas devant le jury, Stan quant à lui auditionne et montre un talent jusque là caché pour l'expression corporelle à la limite de l'exhibition qui fait sensation auprès des deux autres jury mais le met quant à lui quelque peu mal à l'aise.

Plus tard il croise ses deux amis qui lui expliquent qu'ils enquêtent pour le compte d'un jeune homme sur l'affaire du théâtre car selon leur commanditaire il s'agirait d'une erreur judiciaire voir même d'une mise en scène, ce qui est cocasse pour un meurtre dans un théâtre ...

[Hallacar]

Le couple trouve une piste ténue, une relation étrange entre le régisseur et une crapule du nom de Gorfor
Prenant l'après midi pour chercher à loger ledit Gorfor Stan et Tirra finissent par avoir une information que semble intéressante
l'homme loge à la limite du labyrinthe dans une ruelle miteuse de la bourse plate
Là il font la connaissance avec la triste famille de l'individu et son demi frère Gorfor ...
Ils vont le chercher dans un bouge du labyrinthe, la chat pourri tenu par une forte femme nommée Ildega.


La rencontre se passe pas très bien, l'ange d'attaque du couple n"étant pas efficace sur l'homme qui est retors et ne semble pas comprendre ce que cherchent Stan et Tirra
Les enquêteurs quittent le bouge sans trop d'informations et aussi pour éviter une rixe dans laquelle ils auraient eu sans doute le dessous

Alors qu'ils s'éloignent ils sont interpellés par une femme qui reste cachée dans l'ombre
Celle ci semble faire partie de la police et leur révèlent qu'ils ne travaillent pas pour la bonne personne
Lincius le jeune étudiant n'est pas du tout un étudiant à moins que le crime soit étudié en ville.
Il s'agit d'un homme de la pègre
La jeune femme semble aussi convaincu de l'innocence de la jeune Lyra mais pourquoi le syndicat du crime voudrait sauver la jeune actrice si ce n'est pour mouiller Minfar.
Pourquoi ce dernier est en lien avec Gorfor à qui il a donné un faux nom et à qui il semble faire peur alors que ce n'est qu'un simple régisseur ?
La jeune femme dit qu'il faut insister sur l'homme de main quitte à être très persuasif et très méchant.
Stan et Tirra vont donc essayer d'intercepter le ruffian ce qui se produit un peu plus tard mais rien ne se passe comme prévu, l'homme résiste et surtout deux ombres surgissent pour se mêler à la bataille entrainant le fuite de Gorfor poussée par Tirra mais un accident survient et Stan blesse mortellement Gorfor dans la fuite.
Avant de mourir Gorfor dans des spasmes sanglants indique qu'il travaille pour Gloko (Minfar) en lui fournissant de la drogue provenant de son fournisseur Tolkas
Il est temps pour Stan et Tirra de quitter les lieux au milieu de badauds qui voyant le sang et le cadavre appelle le guet que les deux héros évitent de justesse avant de rentrer chez eux