Aventures citadines

[Hallacar]

Dernier message de la page précédente :

Le lieutenant avec un petit sourire en coin avança des trois pas
« merci chef pour ce breifing atypique mais de qualité
avant toute chose on agit dans la légalité et de façon propre
on essaye la dissuasion avant la répression. Nous avons parfois de
potentielles victimes qui nous regardent d'un mauvais oeil et sont promptes
à critiquer nos méthodes tant qu'elles n'ont pas été victimes elles même.
Donc sur le port montrez vous sous votre meilleur jour

Pour la seconde affaire, je couvre le principe mais là attention rien d'officiel
donc intervention en dernier recours

Vous pouvez disposer »

[Hallacar]

Ron avait trainé pour rentré.
Il avait finit par regagner le logis familial en fin d'après midi sans se faire remarquer.
Dans sa chambre tout en regardant le plafond il voyait le temps s"égrener avec une lenteur désespérante bien qu'il ne soit pas pressé de rencontrer ce mystérieux interlocuteur.

Llerem de son côté était pris par les préraratifs de la sortie du soir

Kial ne rêvait que d'être tranquille loin de l'agitation féminine de la maisonnée
Karl lui était au calme avec son père et commence à réviser les rituels pour les mariages

[Tedehur21]

Ron, malgré le stress qui montait, prit le temps cette fois de se préparer correctement.
Douche, habits, parfum, il prit le temps de tout sélectionner méticuleusement pour faire passer le temps.
Il ne prit aucune arme ni outil, il pensait qu'il allait être fouillé avant son rendez-vous avec ce mystérieux débiteur.
Il passa ensuite du temps à faire de petits exercices d'agilité manuelle jusqu'à l'heure du départ.
Au moment de partir, il descendit dans la salle commune, dit à sa famille qu'il partait faire un tour, comme tous les soirs, et se rendit sur les lieux du rendez-vous, assez curieux, mais surtout inquiet.

[Gaspard De La Nuit]

Kial laissa la folie s'emparer de toutes les femmes qui l'entouraient et alla partager son bonheur avec son frère, autour d'une partie de pêche.

[Hallacar]

Llerem remonta le col de son manteau, le vent frais du large portant l'odeur salé des embruns fouette son visage.
Il arpente les quais avec un de ses hommes portant une lanterne dont la flamme bien que protégée vacille quelque peu.
Il observe les alentours, cherchant ses hommes patrouillant dans le secteur.
Il a du mal à se concentrer sur sa mission car il sait que pendant ce temps Ron est dans une situation que peut s'avérer dangereuse.
Il est tiré de ses pensées par un appel.

« Chef ! Chef ! On a trouvé un quidam qui vient de se faire agresser à quelques rues d'ici »


Plus loin dans le quartier du Tendron, Ron lui aussi protégé par un épais manteau avançait dans la rue, il reconnu l'enseigne et poussa la port de la taverne "l'oeuf de Canne".
Il faut assailli par les odeurs de feux, de nourriture, les rires et conversations animées des clients.
Il fit un pas et entra dans l’établissement puis referma la porte et se dirigea vers le bar.

[LLyr]

« allons voir ça, guides nous »
Un coup de sifflet plus tard (voir deux) pour prévenir les patrouilles au alentour et c'est parti ..

[Hallacar]

Llerem arriva à un angle de rue avec une petite impasse
Trois hommes en uniforme sont là
Un tenant un lanterne pour éclairer la scène, le deuxième est penché vers la victime et le troisième surveille les alentours.

« Monsieur, Monsieur regardez moi, ouvrez les yeux,
Est ce que vous voyez la lumière
oui c'est bien
est ce que vous avez mal quelque part .... »

La victime est un homme d'un cinquantaine d'année, vêtu à la mode locale, il est allongé à même le pavé et semble hagard, du sang coule de son cuir chevelu.


L'oeuf de canne est bien rempli, il ne semble pas rester de place aux tables et le comptoir est déjà bien occupé lui aussi.
Ron arrive à se trouver un petit espace entre deux hommes déjà bien imbibés et parlant fort et un couple dont il faut peut de temps pour comprendre que Madame est une femme de petite vertu qui se fait payer un verre par un potentiel client
Le tarvernier demande à Ron ce qu'il veut consommer

[Tedehur21]

« Bon jour tavernier !
Une bière fera l'affaire » dit Ron, légèrement stressé.
Bizarrement, le fait de ne plus attendre et d'agir lui faisait plutôt du bien.
Malgré cela, la tension était encore forte, et il regardait autour de lui,le verre encore plein à la main, à la recherche d'un signe.

[Hallacar]

Le tenancier revient après 5 minutes et tend à Ron une choppe en terre cuite contenant un liquide qui semble être une bière tourbée comme c'est souvent le cas à Lanquar (les marais proches permettent d'avoir accès à de la tourbe)
La clientèle est variée et sans animosité.
Les deux voisins de droite de Ron le salue choppe à la main en signe de bienvenu et reprennent leur conversation
A gauche le femme aux formes généreuses et mises en valeur par un décolté provoquant semble avoir conclu son affaire avec le client.
Une serveuse au cheveux tressé et à la robe couverte par un tablier tâché passe de table en table plateau à la main.

Soudain Ron croise le regard d'un homme dont le visage lui rappelle quelque chose
Oui c'est un des gros bras venu hier chez lui.
Ce dernier d'un signe de tête lui fait signe de s'approcher

[Tedehur21]

Ron, sans lâcher sa chope, s'approcha de l'inconnu.
« Bonsoir » dit-il, tendu.

[Hallacar]

L'homme au visage fermé ne dit mot
il tourna le dos à Ron et alla vers un coin de l'établissement
Là il tira partiellement sur un rideau qui dévoile une petite alcôve
éclairée par deux bougies.
Une table deux chaises en compose le mobilier
Sur la table un petite assiette avec des petits poissons grillés accompagnés de champignons
Une bouteille de vin et deux verres vides

Sur l'une des deux chaises dos au mur un homme est assis
Il porte de vêtements de qualité, des bottes bien cirée.
Ses cheveux noirs sont longs et bien coiffés et une une fine moustache taillée avec soins parcours l'espace entre son nez pointu et sa bouche fine.
Des yeux brillants fixes Ron

Un sourire est esquissé
L'homme sans se lever fait signe à Ron de s'assoir.

« Prenez place mon ami, vous arrivez à temps, la bouteille est à bonne température.
Ce serait dommage de se priver de la qualité de se petit cru des coteaux d'Althor. »