Dévoreur

Climat/Terrain
Plan Éthéré ou Astral
Fréquence
Très rare
Organisation
Solitaire
Cycle actif
Quelconque
Régime
Energie vitale
Intelligence
Exceptionnelle (15-16)
Trésor
Aucun
Alignement
Neutre Mauvais

Nombre
1
Classe d'Armure
2
Déplacement
12
Dés de Vie
9 +3
TACO
11
Nb d'attaques
1
Dégâts/Attaque
2d6
Attaques spéciales
Absorption de niveau, vol d'esprit, sorts
Défenses spéciales
Récupération de point de vie, protection contre les sorts
Résistance magique
45%
Taille
G (2,40 m)
Moral
Fanatique (17)
Valeur en PX
13000

Dévoreur

Hantant les profondes étendues des plans Éthéré et Astral, les créatures connues sous le nom de dévoreurs sont réputées comme étant les ennemis les plus répugnants et terrifiants. Pour beaucoup d’arpenteurs, ils personnifient la vraie nature du mal (malgré le fait qu'ils ne viennent pas des Plans Inférieurs). En fait, les dévoreurs ont tellement peu d'égards envers quiconque autre qu’eux-mêmes qu’ils sont prêts à voler l'essence vitale des autres créatures pour accroître leurs propres pouvoirs.

Rien dans l'apparence d'un dévoreur montre qu'il n’est autre qu'un horrible monstre. Créature squelettique, décharnée et de grande taille, il renferme habituellement une petite silhouette piégée dans ce qui semble être les os de sa cage thoracique. Ce captif est apparemment sans défense et souffre manifestement de détresse et de douleur, ayant souvent l'allure de quelqu'un emprisonné depuis très longtemps.

COMBAT : La plupart des matois craignent le dévoreur, et ce pour de bonnes raisons. Évidemment, ses larges griffes crochues infligent 2d6 points de dégâts par attaque, mais, pire encore, son toucher absorbe également un niveau d'énergie. S'il est blessé dans la bataille, un dévoreur regagne un nombre de points de vie égal à ceux perdus de manière permanente par une victime dont il a drainé l'énergie.

Qui plus est, la créature peut capturer la totalité de l'essence vitale d'un bige – un sort bien pire que la mort. Pour voler un esprit, le dévoreur doit réussir un jet d'attaque contre sa victime. Le bougre doit alors réussir un jet de sauvegarde contre la mort magique pour éviter l'effet. S'il rate son jet de sauvegarde, il est tué et son esprit se retrouve piégé au sein du dévoreur. Les témoins peuvent alors le voir apparaître dans la cage thoracique de l'horreur squelettique.

Un esprit captif est complètement incapable d'agir et ne peut pas être restauré par un sort de rappel à la vie. En fait, il peut juste servir de carburant pour les sorts et capacités du dévoreur. Plus le nombre de niveaux ou de dés de vie de l'esprit captif est élevé, plus il fournit d'énergie à son "hôte". Et puisque la cage thoracique d'un dévoreur ne peut contenir qu'un seul esprit à la fois, la créature est toujours à la recherche de la plus puissante victime qu'elle puisse trouver.

Lorsqu’il détient un esprit captif, le dévoreur peut utiliser les capacités de sorts suivantes à volonté et une fois par round : confusion, contrôle des morts-vivants, convocation d'ombres, main spectrale (qui peut être utilisée pour absorber des niveaux, mais pas pour voler les esprits), paralysie (comme la baguette), rayon débilitant, suggestion et vision véritable. Chaque niveau ou dé de vie du captif donne au dévoreur un total de cinq utilisations de pouvoir. Une fois qu'il a complètement consumé l'esprit de cette manière, l'essence vitale du bougre est détruite à jamais et le dévoreur doit trouver une nouvelle victime.

En plus d'alimenter ses pouvoirs magiques, l'esprit captif offre une protection magique au dévoreur. Si un matois lance n'importe lequel des sorts suivants sur la créature (et s'ils passent outre sa résistance magique), ils affectent l'esprit piégé à la place : asservissement, bannissement, chaos, confusion, croisade, dissipation du mal, émotion, emprisonnement, emprisonnement de l'âme, ESP, labyrinthe, parole divine, réceptacle magique, quête, terreur et tous les types de charme, domination, hypnose ou suggestion.

Notez que certains de ces sorts (incluant bannissement, dissipation du mal, et emprisonnement) se débarrassent de l'esprit piégé, laissant la cage thoracique du dévoreur vide. Si cela arrive, la créature ne peut plus utiliser ses pouvoirs magiques – ou se protéger des sorts nommés ci-dessus – jusqu’à ce qu'elle trouve une nouvelle victime. Et qu'est-ce qui arrive à l'esprit, une fois libéré de sa prison squelettique ? Eh bien, le lascar échoue inévitablement dans le livre des morts, mais au moins l'esprit est libre de partir vers le plan de son alignement (et peut ainsi être ressuscité par un sort de rappel à la vie).

Lors d’une rencontre, le dévoreur aura presque toujours un esprit captif dans sa cage thoracique (85% de chances). Le Maître de Donjon devrait jeter 3d4+3 afin de déterminer aléatoirement le nombre de dés de vie ou de niveaux que la victime possède encore pour son geôlier.

Oh, un diantrefosse est probablement plus coriace, mais il n'est guère plus plaisant de se bagarrer avec un dévoreur.
- Kedris Nolic, guide astral

HABITAT/SOCIÉTÉ : Certaines personnes croient qu'il n'existe qu'un seul dévoreur, que c'est une créature unique. Un constat impensable – il a été souvent prouvé que tel n'est pas le cas. Cependant, ce que la créature est exactement demeure encore un mystère. Est-ce une race prédatrice que l'on rencontre uniquement dans le Vide Argenté ou les Rivages Brumeux ? Est-ce une création magique d'un vil sorcier maléfique ? Sont-ils la manifestation d’une quelconque autre chose – peut-être les plus infâmes pensées et émotions qui échouent dans l'Astral ? Personne n'a encore eu vent du soltif à ce jour. En fait, personne ne sait si ces choses peuvent communiquer, bien qu’on suggère qu’elles soient télépathes.

Lorsqu’un arpenteur tombe sur un dévoreur, la créature est toujours seule (excepté son captif, bien entendu). Aucun être vivant ne semble pouvoir tolérer la présence du monstre ; ils semblent même se détester les uns les autres. En outre, les dévoreurs ne sont rencontrés que lorsqu'ils sortent pour chasser les victimes dont ils drainent les niveaux et volent les esprits. Si ces créatures établissent des repaires dans l'Astral ou l'Éthéré, de telles places n'ont jamais été trouvées. Et peut-être cela vaut-il mieux.

ÉCOLOGIE : On ne sait pas comment (ou si) les dévoreurs se reproduisent. Ils se nourrissent exclusivement d'énergie vitale, n'ayant besoin d'aucune autre nourriture ou boisson. Malgré leur apparence et leurs besoins existentiels, ce ne sont pas des morts-vivants.

La chanson raconte que certains lascars ont rencontré des dévoreurs dans le Plan d’Énergie Négative, mais qui irait croire les paroles de ceux qui se rendent volontairement dans un endroit aussi horrible ? D'autres affirment que si les dévoreurs passent la plus grande partie de leur temps dans l'Astral ou l’Éthéré, ils font effectivement des voyages occasionnels dans le Plan d’Énergie Négative, pour des raisons inconnues. Contrairement aux morts-vivants, ils n'ont pas de connexion directe avec le plan (d’où leur capacité à se rendre dans l’Astral et même au-delà s’ils le désirent), mais ils semblent faire cet étrange "pèlerinage" de temps à autre – sans doute en raison de leur nature.

Source(s) :
Monstrous Compendium - Planescape - Appendix III

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