Le Donjon du Dragon

L’anadjiin est un prédateur vicieux originaire d’Anadia, la première planète du système solaire de l’Espace des Royaumes. Ces créatures ont une forme vaguement humanoïde, et ont une peau reptilienne robuste capable de détourner la plupart des armes. Le dessus de la tête de l’anadjiin est pourvu d’une crête épineuse pareille à celle du stégosaure. La surface de celle-ci dispose d’une abondance de petits vaisseaux sanguins capillaires qui permettent à la créature de se rafraîchir dans les environnements les plus chauds. Cette crête cependant annule l’aptitude de la créature à survivre sous des climats plus froids.

L’anadjiin a deux énormes yeux identiques à ceux des insectes sur les côtés de sa tête. Ainsi, la créature est capable de voir à 360°à tout instant. Le cerveau de l’anadjiin est si complexe qu’il est capable d’assimiler toutes les informations ainsi reçues, et d’y réagir en conséquence.

Sa bouche est assez inhabituelle en comparaison de celle de la plupart des autres créatures. Elle est positionnée verticalement sur son visage et non horizontalement. Les dents, particulièrement acérées, sont alignées verticalement. Une fois que la créature a attrapé sa victime, il n’y a rien à faire pour qu’elle ne lâche prise, à moins de la tuer. Même ainsi, les mâchoires devront être cassées. Son menton, au lieu de se trouver sous la bouche, est divisé en deux, avec un sillon de chaque côté de la bouche.

L’anadjiin a une queue robuste qu’il utilise pour se stabiliser s’il était poussé ou s’il perdait son équilibre. Elle n’est jamais utilisée comme arme. Chacune des mains de l’anadjiin se prolonge par des griffes longues de 15 cm. Il préfère utiliser ces griffes comme arme de découpe, frappant avec chacune d’elles à chaque round. Les griffes attaquent comme des lames d’acuité. Quiconque est attaqué par elles souffre d’un point de dégât additionnel par round et par blessure, jusqu’à ce que les plaies soient pansées ou guéries.

COMBAT : Les anadjiin préfèrent chasser durant la journée, car ils ne voient pas dans le noir. En conséquence, ils se cachent et dorment la nuit. Lorsqu’il attaque, l’anadjiin utilise sa vitesse et son agilité pour gagner l’avantage initial. Si l’adversaire est seul, il l’attaque par une morsure. Si l’attaque par morsure réussit, il ne le lâchera pas avant que l’adversaire ne soit mort. Il battra frénétiquement l’abdomen de la proie, espérant lui sectionner les entrailles afin d’accélérer sa mort.

S’il y a plusieurs cibles, l’anadjiin utilisera aussi son attaque par morsure, mais il ne restera pas agrippé à sa victime. Grâce à son intelligence géniale, il trouve stupide de se battre ainsi, considérant que c’est le meilleur moyen de se faire tuer. Au lieu de cela, l’anadjiin s’agite en tous sens, attaquant essentiellement une cible, généralement la plus faible, jusqu’à le faire tomber. À ce stade, il essaie d’effrayer le reste des cibles, essayant ainsi de les déporter vers son antre.

HABITAT/SOCIÉTÉ : L’anadjiin est un parent et un compagnon (ou une compagne) très prévenant, prêt à tout moment à se battre pour protéger sa descendance. Cependant, durant les périodes où la nourriture se faire rare, les anadjiin sont connus pour tuer puis dévorer leurs enfants afin de les prémunir contre la douleur et la famine. Des unités familiales séparées travaillent souvent ensemble afin de trouver de la nourriture. Ils ne se battent jamais entre eux lorsqu’ils trouvent une proie. Chacun estime la quantité d’effort qu’il a dû employer et réclame une part égale à cela. Cette relation, qui est tout à fait spécifique aux prédateurs, est une raison pour laquelle les anadjiin sont tant respectés. Au-delà de leur propre langage, on ignore s’ils ont la capacité de parler le Commun, comme toute autre langue parlée dans les sphères. Personne n’est resté à proximité d’eux assez longtemps pour le découvrir.

ÉCOLOGIE : Lorsqu’il chasse, l’anadjiin fait attention à préserver l’équilibre naturel. Il ne chasse ni ne tue de proie qui serait rare ou en danger d’extinction. L’anadjiin ressent un puissant lien avec la nature elle-même, et se sent obligé de ne chasser que des proies suffisamment abondantes. Cela explique pourquoi l’anadjiin chasse les humains lorsqu’il est transporté sur d’autres planètes, mais jamais lorsqu’il en croise sur Anadia. Cependant, ils font autant de proies que possible des petites-gens et des ombres des roches, car ceux-ci y sont fort nombreux.