Le Donjon du Dragon

Les tun mi lung, également connus sous le nom de dragons des typhons, ont été chargés par l'Empereur Céleste de créer des ouragans et des typhons, une tache qu'ils apprécient énormément. Bien qu'on suppose que les tun mi lung ne provoquent uniquement des tempêtes que lorsque la Bureaucratie Céleste le leur ordonne, ils ignorent souvent leurs ordres, et se lancent dans des orgies de destruction afin de ravager les côtes des pays chauds par pure malveillance. La puissance des tun mi lung est telle qu'il faut que l’Empereur Céleste envoie des t'ien lung pour les ramener sous la discipline.

Les tun mi lung sont les plus grands des dragons orientaux, et ont un long corps sinueux couvert d'épaisses écailles de diverses couleurs, le bleu-vert, le rouge sombre et le violet étant parmi les plus fréquentes. Ils ont des yeux en vrille, une barbe qui file et qui pend sous leur menton et une énorme mâchoire flanquée de dents crochues tranchantes comme des rasoirs. Bien que dépourvus d'ailes, les tun mi lung peuvent voler grâce au pouvoir d'une perle noire magique enchâssée dans leur cerveau.

Les tun mi lung parlent leur propre langue, celles de toutes les créatures aquatiques, des Seigneurs des Mers, de la Cour Céleste et toutes les langues humaines.

COMBAT : si c'est possible, les tun mi lung attaqueront toujours avec leur pouvoir de vent divin, accompagné de sorts d’éclair si nécessaires. Autrement, les tun mi lung ont recours au combat de mêlée, d'abord en lançant ténèbres (s'il est encore disponible), puis en déchirant et en donnant des coups de dents à l'aide d'attaques griffe/griffe/morsure. Les tun mi lung sont physiquement incapables de donner des coups de patte efficaces, mais ils peuvent donner des coups de queue (seuls les tun mi lung adultes ou plus âgés peuvent attaquer avec des coups de queue, qui infligent les dégâts de deux attaques de griffure et affectent autant d'adversaires que le nombre correspondant à la catégorie d'âge du dragon ; il faut que ceux qui se trouvent dans la zone balayée par la queue du dragon réussissent un jet de sauvegarde contre la Pétrification ou soient étourdis pendant 1d4+1 rounds).

Facultés spéciales : depuis leur naissance, les tun mi lung peuvent respirer à la fois l'eau et l'air, et sont immunisés contre toutes les attaques basées sur l'eau et l'air. En outre, ils peuvent convoquer un vent divin d'une force immense une fois par semaine. Ces vents font automatiquement chavirer les petits bateaux, et ont 70% de chances de faire chavirer les gros bateaux, 70% de chances de faire craquer les troncs d'arbres et 70% de chances de faire tomber au sol des victimes de taille humaine (ces dernières subissent 1d6 points de dégâts par tranche de 3 mètres que le vent les a soufflées). Les victimes en train de voler sont soufflées en arrière de 15 à 30 mètres, et toutes les victimes exposées au vent subissent 1d10 points de dégâts par tour. Le rayon d'action (en kilomètres) est égal à 7,5 fois la catégorie d’âge du dragon. La durée est de 6d4 heures.

Au fur et à mesure qu'ils vieillissent, les tun mi lung gagnent les facultés supplémentaires suivantes :

HABITAT/SOCIÉTÉ : on ne sait rien de concluant sur les antres des tun mi lung, quoiqu'on pense qu'ils entretiennent de somptueux palaces au fond des océans. Leurs antres se trouvent probablement dans des zones isolées des océans puisque les créatures des mers plus paisibles et plus cultivées ne les aiment pas. Les tun mi lung passent la plupart de leur temps à parcourir le littoral de haut en bas, ou à tournoyer dans les cieux au large de l'océan, généralement au centre de vents divins de leur propre création, qui se déplacent avec eux pendant leur voyage.

Les tun mi lung évitent la compagnie des autres créatures, y compris celle des autres tun mi lung. Les tun mi lung femelles abandonnent leurs petits dès qu'ils éclosent ; la mortalité infantile est élevée, ce qui explique la relative rareté de cette sous-espèce.

ÉCOLOGIE : Quand il est question de nourriture, les tun mi lung sont les moins difficiles de tous les dragons orientaux, et adorent autant le poisson, les pierres précieuses et les navires chavirés. Ne tenant pas compte des revendications territoriales des autres dragons, les tun mi lung sont particulièrement mal aimés par les sillonneurs des mers que sont les lung wang.