Le Donjon du Dragon

Les écailles d'un t’ien lung sont d'une couleur dorée et terne à la naissance, mais séclaircissent en un jaune éclatant lorsqu'il atteint l'âge de jeune adulte ; on a également vu des variétés orange et vert-clair. Une crinière multicolore entoure leur cou, et des moustaches de couleurs identiques s'étendent depuis leur museau et s'élèvent au-dessus de leur tête comme les bois d'un cerf. Des mèches de barbe dorées pendent sous leur menton. À partir de l'âge de jeune adulte, leurs écailles exhalent un doux arôme qui ressemble à celui des fleurs de cerisiers. Bien qu'ils soient dépourvus d'ailes, les t’ien lung peuvent voler grâce au pouvoir d'une perle jaune magique enchâssée dans leur cerveau ; la perle est identique à celle des shen lung.

Les t’ien lung parlent leur propre langue, celles des élémentaux d'air, de la Cour Céleste et toutes les langues humaines.

COMBAT : à chaque fois que c'est possible, les t’ien lung essaient d‘intimider leurs adversaires potentiels avec un de leurs souffles brûlants. Si leur avertissement est ignoré, ils combattent férocement. Les t’ien lung préfèrent combattre depuis les airs, en faisant des cercles autour de leurs adversaires et en les attaquant avec leur souffle, puis fondant sur eux pour les saisir et leur infliger des attaques griffe/griffe/morsure dès qu'il se crée une ouverture. Les t’ien lung peuvent donner des coups de queue (seuls les t‘ien lung adultes ou plus âgés peuvent attaquer avec leur coup de queue, infligeant les dégâts de deux attaques de griffure et affectant autant d'adversaires que le nombre correspondant à la catégorie d'âge du dragon : il faut que ceux qui se trouvent dans la zone balayée par la queue du dragon réussissent un jet de sauvegarde contre la Pétrification ou se trouvent étourdis pendant 1d4+1 rounds) et des coups de patte aux adversaires situés derrière eux (les coups de patte font des dégâts de griffure ; il faut que les victimes réussissent un jet de Dextérité sur ld2O ou soient repoussées en arrière de 1d4 x 50 cm + 30 centimètres par catégorie d'âge du dragon, et il faut aussi qu'elles réussissent un jet de sauvegarde contre la Pétrification, modifié par l'ajustement au combat du dragon, ou tombent).

Facultés spéciales : le souffle d'un t’ien lung est un cône de feu qui mesure 27 mètres de long, 1mSO de large à la gueule du dragon et 9 mètres à la base. Il faut que les victimes qui se trouvent dans le cône du souffle effectuent un jet de sauvegarde contre les Souffles pour ne subir que la moitié des dégâts. Un t’ien lung peut utiliser son souffle une fois tous les trois rounds.

Depuis leur naissance, les t’ien lung peuvent respirer à la fois l'eau et l'air. Ils peuvent lancer contrôle climatique un nombre de fois quotidiennes égal à deux fois leur catégorie d'âge.

Au fur et à mesure qu'ils vieillissent, les t’ien lung gagnent les facultés supplémentaires suivantes :

HABITAT/SOCIÉTÉ : les t’ien lung vivent dans des châteaux resplendissants situes dans des bancs de nuages et sur les sommets des hautes montagnes. Les t’ien lung mâles ne restent jamais avec leur épouse et les femelles bannissent leur progéniture aussitôt qu'ils ont atteint l'âge jeune. Les t’ien lung adultes et plus âgés ont 50% de chances d’être accompagnés par 1d4 élémentaux d'air (ayant 8 Dés de Vie) qui font office de domestiques et de gardes du corps ; ces élémentaux obéissent à leur maître sans discuter, les défendant jusqu'à la mort si c'est nécessaire.

ÉCOLOGIE : les t’ien lung aiment manger des opales et des perles et traitent avec gentillesse tous les mortels qui leur donnent de telles friandises. Les fermiers qui comptent sur le bon vouloir des t’ien lung pour avoir du beau temps leur offrent souvent des quantités importantes de ces pierres précieuses. On pense que les t'ien lung sont parmi les fonctionnaires les plus favoris de la Bureaucratie Céleste ; que ce soit vrai ou non, les t’ien lung ne font rien pour démentir leur réputation. Les pan lung en particulier sont irrités par le pouvoir et le poste des t’ien lung et on sait qu'ils en ont attaqués dans des accès de jalousie et de fureur. Bien que de telles batailles puissent durer des semaines, les puissants t’ien lung finissent généralement par triompher.