
Aaracokra (Homme-oiseau)
Fréquence Très rare |
Nombre 1-10 |
Classe d'Armure 7 |
Déplacement 18 m/108 m(CM:C) |
Dés de Vie 1+2 |
Pourcentage d'être au gîte 5 % |
Trésor D |
Nb d'attaques 2 |
Dégâts/Attaque 1-3/1-3 ou selon l’arme |
Attaques spéciales Sans |
Défenses spéciales Sans |
Résistance magique Standard |
Intelligence Moyenne |
Alignement Neutre Bon |
Taille M (envergure 6 m) |
Capacités Psy Sans |
Modes d'Attaque/Défense Sans |
Valeur en PX II / 28+2/pv |

Les aarakocras sont une race d’humanoïdes volants intelligents. Leur société est constituée de petites tribus de 11 à 30 membres ayant chacune un territoire de chasse d’environ 26 000 km2. Les hommes-oiseaux vivent sur des pics élevés dans les montagnes où ils peuvent voler toute la journée au gré des vents et des courants ascendants.
Les aarakocras ont peu de rapports avec les humains en dehors du braconnage occasionnel d’un animal d’élevage (ces actes ne sont pas motivés par la malveillance, ils semblent incapables de faire la différence entre un animal domestique et un animal sauvage). Ils ont encore moins de rapports avec les demi-humains et détestent farouchement les humanoïdes. En de rares occasions, un aarakocra pourra accepter de fournir des informations ou de servir d’éclaireur à des humains, en échange de pièces brillantes ou de gemmes. Comme ils sont extrêmement réticents à quitter l’environnement familier de leurs montagnes, il est très rare qu’un tel acte se produise en dehors du territoire des hommes-oiseaux.
Les aarakocras mesurent environ 1,50 m de haut mais possèdent une envergure de 6 m. La structure de leurs bras ailés est comparable à celle des ptérodactyles, avec une main située au milieu du bord extérieur de chaque aile. La section d’aile située après la main est constituée d’un doigt externe extrêmement long et renforcé qui se bloque en vol et maintient l’aile déployée. Les mains ne peuvent servir en vol mais, une fois l’homme-oiseau au sol, ailes repliées, celles-ci sont presque aussi efficaces que des mains humaines ordinaires. Chaque main se compose de trois doigts de taille normale et d’un pouce opposable.
Les puissants muscles des ailes des hommes-oiseaux sont ancrés à un plexus osseux proéminent qui dépasse de 30 cm en avant par rapport à une poitrine humaine normale. Leurs jambes sont puissantes avec des genoux inversés et des serres d’allure redoutable aux pieds. Ces derniers sont encore plus dangereux qu’ils n’y paraissent : les griffes peuvent se libérer et se rétracter pour laisser place à une paire de mains pleinement fonctionnelles, chacune dotée de doigts puissants et durs (trois doigts et un pouce).
Ce sont ces « mains » inférieures dont l’homme-oiseau se sert en combat aérien, soit en utilisant les serres seules, soit en maniant de lourds javelots empennés employés au contact ou à distance. Chaque guerrier ailé transporte, sanglés à sa poitrine dans des fourreaux individuels, une demi-douzaine de ces javelots qui infligent 2-8 points de dégâts chacun. Les aarakocras sont d’une habileté remarquable pour lancer ces javelots en plein vol et en conséquence ne subissent aucune des pénalités au toucher prévues lors du tir de projectile depuis les airs.
Leur forme d’attaque la plus dévastatrice consiste à plonger en piqué sur une victime avec un javelot dans chacune de leurs mains inférieures, accumulant ainsi une grande vitesse. L’homme-oiseau redresse son assiette au moment où il atteint sa cible et plante ses javelots dans sa proie avec une précision et une puissance considérables, tout en poussant un cri à glacer le sang. Cette attaque s’effectue avec un bonus de +4 au toucher et cause des dégâts doublés si elle réussit, mais les aarakocras doivent piquer sur au moins 60 m pour pouvoir l’effectuer correctement.
Les aarakocras partagent avec les aigles la capacité de plonger à la verticale sur de grandes distances et de relever le cap au dernier moment. Pour les combats aériens, on considère qu’ils sont d’une classe de manœuvrabilité C. Un homme-oiseau préfèrera garder son dernier javelot pour frapper au contact plutôt que de le lancer.
Les aarakocras sont ovipares et les femelles couvent les œufs pendant les 8 mois de la période d’incubation. Ce sont ces femelles temporairement contraintes à rester au nid qui fabriquent tous les javelots, les outils et les autres petits objets utilisés par la tribu (les mâles n’ont pas d’autre tâche que la chasse). Les femelles tissent également les bannières et fanions de plumes éclatants qui flottent au-dessus du nid tribal et qui marquent leur territoire (chaque tribu possède un motif unique et très personnel). Observer une femelle aarakocra en train de tisser est très spectaculaire, car elle œuvre couchée sur le dos et se sert de ses quatre mains en même temps. Individuellement, leurs mains ne sont pas aussi habiles que celles d’un humain, mais la paire supplémentaire fait bien plus que de compenser ce handicap.

Les aarakocras parlent leur propre langue ainsi que celle des aigles géants, avec qui ils entretiennent des rapports de respect mutuel. 10 % des aarakocras parlent également le commun. Ils s’entendent très bien avec toutes les formes d’élémentaux de l’air et tout groupe de cinq aarakocras peut invoquer un élémental en chantant et en exécutant un ballet aérien complexe (ceci prend trois rounds de combat). L’élémental répondra aux demandes des hommes-oiseaux comme une faveur, mais celui-ci ne combattra pas jusqu’à la mort pour leur compte et retournera (s’il le peut) sur son plan d’existence avant qu’une telle éventualité ne survienne. Les hommes-oiseaux sont connus pour avoir des chamans tribaux.
La couleur du plumage des aarakocras varie d’une tribu à une autre, mais les mâles possèdent une crête et sont toujours plus colorés que les femelles. Ceci est particulièrement vrai lors de la saison des amours, une fois par an, au cours de laquelle les mâles se parent d’un plumage tout à fait resplendissant. Leur bec, de couleur gris noir et long d’environ 15 cm, a une forme à mi-chemin entre celui de l’aigle et celui du perroquet. Il peut infliger une morsure cuisante (1-3 points de dégâts) mais est rarement utilisé en combat, à moins que l’homme-oiseau ne soit coincé au sol. Leur visage ne ressemble en rien à ceux des humains, bien que leurs yeux placés à l’avant du visage leur procurent une vision binoculaire ; en fait, leur vue est si perçante qu’ils peuvent distinguer des détails à des distances considérables. Bien qu’étant puissants, ils sont également légers (le poids d’un adulte se situe généralement entre 25 et 40 kilos) et évitent de s’engager dans les combats au sol ou d’autres situations où ils risqueraient d’être attrapés, car leurs os creux sont assez fragiles et peuvent casser s’ils sont violemment projeté à terre. Les aarakocras sont extrêmement claustrophobes. Leur peur de se retrouver enfermé est telle qu’ils ne pénètrent même pas dans des bâtiments, et seul un homme-oiseau fou ou complètement désespéré oserait s’aventurer sous terre.
Les aarakocras peuvent transporter une charge allant jusqu’à 1 500 po (75 kg) chacun.

