Leucrotta

Climat/Terrain
Tempéré/Régions désertiques au relief tourmenté
Fréquence
Rare
Organisation
Meute
Cycle actif
Tous
Régime
Carnivore
Intelligence
Moyenne (8-10)
Trésor
D
Alignement
Chaotique mauvais

Nombre
1-4
Classe d'Armure
4
Déplacement
18
Dés de Vie
6+1
TACO
15
Nb d'attaques
1
Dégâts/Attaque
3-18
Attaques spéciales
Voir ci-dessous
Défenses spéciales
Capable de ruer lorsqu'il se replie
Résistance magique
Aucune
Taille
G (2,70 m de long, 2,10 m au garrot)
Moral
Élite (14)
Valeur en PX
975

Le leucrotta est une horrible créature particulièrement agressive qui hante les régions désertiques à la recherche de proies.

Il est généralement haut de 2,10 m au garrot et fait dans les 2,70 m de long lorsqu’il a atteint l’âge adulte. Son corps ressemble à celui d’un cerf, si ce n’est qu’elle a une queue de lion et des sabots fourchus. Sa tête est, quant à elle, celle d’une grosse belette, mais elle a deux excroissances osseuses acérées en lieu et place des dents. Sa robe est couleur fauve et s’assombrit peu à peu dans la région du cou jusqu’à devenir noire au niveau de la tête. Ses « dents » sont grises et ses yeux brillent d’un éclat rouge. Le leucrotta est en permanence suivi par une odeur de chairs animales en décomposition, et son haleine est particulièrement atroce.

COMBAT : ce monstre extrêmement rusé est capable d’imiter un grand nombre de voix et même de sons. Il peut, par exemple, se faire passer pour un homme, une femme, un enfant ou encore un animal blessé. Il se sert de cette faculté pour attirer ses proies jusqu’à portée d’attaque. Le leucrotta traque les humains, les demi-humains et même les autres prédateurs. Il est intelligent et capable de parler le commun en plus de sa propre langue.

Sa morsure délivre 3d6 points de dégâts. Certains prétendent que les excroissances osseuses qui lui servent de dents sont suffisamment dures pour traverser une plaque de métal. Un personnage protégé par une armure et/ou un bouclier, qui est touché par un leucrotta doit effectuer un jet de sauvegarde contre les chocs violents pour le bouclier. En cas d’échec, le monstre a réussi à le détruire (ce qui n’empêche pas son attaque d’infliger des dégâts normaux). Une fois le bouclier broyé, le leucrotta affecte l’armure s’il touche de nouveau.

Dès que l’un de ses adversaires a perdu tout moyen de protection, le leucrotta se désintéresse de lui pour s’attaquer aux autres intrus, s’il en reste. Il n’hésite pas à poursuivre ses ennemis, mais pas au point de perdre de vue ceux qu’il a déjà réussis à capturer.

Quand un leucrotta s’enfuit, il tourne le dos à son adversaire et lui délivre une violente ruade, chaque sabot infligeant alors 1d6 points de dégâts s’il touche sa cible.

Note à l’adresse d’éventuels traqueurs : il est quasiment impossible de suivre la piste d’un leucrotta, car ses empreintes sont identiques à celles d’un cerf.

HABITAT/SOCIÉTÉ : ces horribles monstres terrorisent les régions désertiques, car la plupart des autres créatures ne supportent pas de les regarder en face. Leur laideur est légendaire. Ils s’installent dans des ravins particulièrement traîtres ou en haut de pics rocheux. Ils ont le pied aussi agiles que les chamois. Ils aiment tout particulièrement occuper une grotte, une tour abandonnée ou encore une cavité creusée dans un éboulis.

Si le repaire contient 4 leucrottas, il y a 10% de chances qu’il en abrite un cinquième de ces monstres, un petit n’ayant que la moitié des dés de vie des adultes. Ces créatures ont un trop mauvais caractère pour être liées, même au sein d’une même famille. Leur territoire fait une trentaine de kilomètres de diamètre.

Le leucrotta ignore ce que signifie le terme « rapports amicaux », et toutes les autres créatures ne sont, pour lui, qu’une source de nourriture. Il arrive parfois qu’un individu d’alignement chaotique mauvais parvienne à en capturer un et à le forcer lui servir de gardien, mais il se rebelle à la première occasion.

Ceux qui sont assez braves pour pénétrer dans le repaire d’un leucrotta doivent commencer par réussir un jet de sauvegarde contre le poison (à -1) pour ne pas être affectés par la puanteur de l’endroit, sans quoi ils passent les 1-4 rounds suivants à avoir de violents haut-le-coeur. Une fois le barrage de l’odeur passé, il ne reste plus qu’à s’emparer du butin que le monstre a ramassé sur ses victimes passées.

Bien que les leucrottas préfèrent la viande fraîche, ils peuvent également se nourrir de charogne (ce qui ne fait rien pour améliorer leur réputation déjà bien mauvaise).

ÉCOLOGIE : les leucrottas vivent en marge de l’écosystème naturel. Ils ne jouent aucun rôle utile et sans doute serait-il extrêmement difficile de trouver un druide prêt à les protéger. Certains sages n’hésitent pas à avancer que le leucrotta n’est qu’une aberration née de l’imagination dérangée d’un archivage ou d’un dieu dément.

Quelques mages emploient la peau des leucrottas pour fabriquer des bottes de sept lieux, dans l’espoir que leur porteur aura par la suite le pied aussi sûr que ces monstres. Certains prétendent que la salive de leucrotta serait un antidote aux philtres d’amour, mais personne ne s’est encore porté volontaire pour tester cette théorie.

Source(s) :
Bestiaire Monstrueux

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