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[LLyr]

Dernier message de la page précédente :

Et tu as eu raison merci (faudrait que je pense à me relire de temps en temps au lieu d'être emporté par la passion )

[orian]

Certains personnages passent peut-être trop vite d'un statut de "mystérieux dont on pense qu'il sera développé plus tard" à "Non, finalement, il était comme-ci, comme-ça, mais il nous a quitté.."

Il faut garder à l’esprit que le récit nous est présenté du point de vue du narrateur, Corwyn pour le premier cycle, Merlin pour le second cycle. Pire, on sait, au moins pour le premier cycle, que ce que nous lisons est le récit qu’en est en train de faire Corwyn à un tiers. Donc quand nous lisons, nous ne sommes même pas à la place du narrateur, du coup ce que nous apprenons des uns et des autres comme de l’univers d’Ambre est soumis à deux filtres subjectifs : celui auquel est soumis le narrateur (ce qu’il pense savoir, ce que les autres lui disent) et celui auquel nous soumet le narrateur (il ne dit peut-être pas tout, arrange les évènements narrés...)

C’est une des motivations/justifications des règles du JDR pour présenter plusieurs fiches pour chaque personnage des bouquins. Selon le prisme abordé (qui en parle dans les cycles) on peut avoir une version bien différente d’un même personnage : Brand notamment, mais pas que.

[Ashnariel de Silth]

Toi tu penses à Brand ou à Deirdre ?

Je ne vais pas spoiler, mais Eric par exemple, entre le tome 1 et le 2, petite déception. Mais tu as raison c'est dans le style, la suggestion permet au lecteur de s'imaginer une bonne part des personnalités, de l'étendue et la nature des relations du héros avec les autres intrigants, et de se faire lui aussi manipuler par les jeux de pouvoir et machinations des protagonistes, ça c'est une grande réussite de la saga, je trouve

Edit : Gobelure > tout à fait, cette subjectivité nous rallie à la cause du personnage principal sans nous laisser le temps de nous interroger, encore un processus narratif très efficace !

[Ronny]

Par contre, j'ai trouvé que sur le second cycle, l'auteur semait plein de pistes, mais au final n'en utilisait que peu...

[Ashnariel de Silth]

Je viens de relire le cycle de Merlin, et ça ne m'a pas convaincu plus qu'à la première lecture. Effectivement beaucoup de pistes non élucidées, et surtout un temps fou passé à accompagner le héros qui se pose des questions redondantes (à se demander si c'est du recentrage parfois). La fin est somme toute assez peu éclatante. Bon, le personnage de Merlin reste attachant, sympa, avec un usage parfois assez intéressant de la magie. En revanche il a tendance à tomber tout le temps dans le panneau en mode :
"Rien ne me dit que je peux vous faire confiance !
- Mais si, fais moi confiance
- Ah, ok alors."
Corwin était plus retors et malin, je trouve.

Attaqué hier soir Zémal de Javier Negrete, ça cause dès le premier chapitre, on est dans l'ordre guerrier bien trempé , y'a du magicien derrière le rideau , ça s'annonce bien tout ça...

[LLyr]

Corwin a tout de même quelque siècles de jeu du trône derrière lui, ça aide à être retors

Merlin c'est le gars sympa, aussi charmeur que son père (peut être même plus par certain coté), un peu naïf qui se fait balader par tout le monde et qui se retrouve contre son gré là où il veut pas s'assoir (sans spoiler). D'un autre coté avec une mère comme là sienne, une famille qui gravite autour des deux coté du monde et des manigances à tout va fallait pas trop s'étonner

Après j'ai une nette préférence pour le premier cycle, mais le second à le mérite de faire voir l'envers du décors ou du moins l'autre coté de l'univers (bon ceci dit avec Ygg, Sand et Delwin faudrait parler de triangle voir de carré, dommage que Zélazny ne soit pas aller au bout du cycle des rêves (le 3e cycle d'Ambre) ça aurait donné un truc bien badasse je pense cette histoire d'inter-ombre qu'on devine à peine dans le second cycle (tout comme les Abysse dans le premier d'ailleurs))

[Fantosia Chat-Murr]

Je relis l' "Epitaphe en forme de ballade que feist Villon pour luy et ses compagnons s'attendant être pendu avec eux", écrit en 1462.

(...)
"Se vous clamons, frères, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoyque fumes occis
Par justice. Toutefois vous sçavez
Que tous les hommes n'ont pas bon sens assis"
(...)

[Yoshivert555]

Des livres sur le diabète...

...Sauf que ni moi, ni mes proches ont le diabète.

[Fantosia Chat-Murr]

Remarque, ni mes amis ni moi n'avons été condamnés à mort !

[Ashnariel de Silth]

Javier Negrete : Chroniques de Tramorée :
J'ai dévoré Zémal. Mon impression de départ s'est confirmée à la lecture. C'est du bon. Même si l'approche reste un peu manichéenne (bon/mauvais sur le schéma Tolkienesque), on sent que la mythologie n'est pas là que pour le décorum, et l'auteur sait bien camper les personnages, arrive à surprendre le lecteur, les mauvais sont bien énervants, et puissants.
C'est moins technique et touffu qu'un Jaworsky, mais rythmé et bien pensé, efficace, je recommande.


Dans la foulée j'ai attaqué Syfron.
Là on change un peu de braquet, arrivée de nouveaux personnages, embûches, rebondissements, et moins de magie spectaculaire. Par contre, on entre dans une trame plus profonde par rapport au mythe, la politique, la guerre et ses réjouissances...


Malgré un peu de déception, j'ai envoyé le troisième : Atagaïre
Les choses se précisent, et les héros ont du mal à se sortir des situations. Un écheveau de conspirations, magie noire, guerre, finissent par nous amener vers une fin des plus épique, qui vient juste de balayer mes légères déceptions. L'auteur sait y faire, et nous emmener où il veut. Je vais lire la suite !

[Bogdania]

En ce moment je lit Magie, médecine et divination chez les celtes un livre introuvable si ce n'est entre 150 et 250 euros mais visiblement le père noël a fait un miracle puisqu'il était dans mes cadeaux ( ma mère l'a trouvée a un budget plus abordable)
En paralelle je lit enfin l'arbre coeur qui a l'air bien sympa.


Sinon je ne saurait que vous conseiller les Berserkir de Vincent Samsom c'est sa thèse sur les berserker et c'est passionnant mais a moins d'être des spécialistes des mythes germano-scandinaves vous embêtez pas a lire les 48 pages de bibliographie.