Dernier message de la page précédente :

« Oh là du calme, ma grrande », grommela l'homme en entrant dans ma maison, et refermant la porte derrière lui.
« Tu vas t'assoirr et nous rraconter ce qui te vaut d''êtrre pourrsuivi parr les garrdes de la cité.
On n'est pas dans une taverrne ici, mais je veux bien te payer une bièrre si ton histoirre vaut le coup. »

« Malheureusement je ne pense pas que cela soit le moment des palabres. Dis-moi où se trouve ton accès au toit et je te disparaîtrai comme je suis venue, tu n’auras pas d’histoire. »

Sortant 1 pièce d’or d’une des poches de son ceinturon, elle réplica :

« Accepte ceci ! »

Ara se disait qu’elle avait vu un bon nombre d’hommes dans son genre qui à la moindre occasion lui planterait un couteau dans le dos pour une rançon ou pour profiter d’elle. La meilleure des défenses était donc l’attaque. Et puis moi, j’ai rien à lui raconter sur ma vie. J’ai pas élevé les bouquetins avec un Yéti !!!

« Pourquoi je te tuerais, tu as été jusqu’ici correct avec moi. »

En lui montrant son épée à deux mains en la prenant à plat et aux extrémités elle dit.

« Je te présente Noodle ma protectrice et non un tueuse aveugle ! Je m’appelle Aria, Aria West Needle, je te suis ! »

Fais-moi un jet de CHA stp. ==> 15. Raté de 11.
Sans prévenir, le colosse se jette sur Ara pour la désarmer. Surpris par la force de la jeune femme, il ne parvient pas a lui arracher son épée (jet FOR réussi) et la frappe au visage.
Tu perds 4 PV.
- Appelle la garrde !
Sa femme apeurée ouvre la porte et crie dans la rue d’une voix suraiguë.
- Elle est là ! Elle est là !
Au sol, la bagarre se poursuit tandis que des ordres fusent dans la rue voisine.

Ara se débat et essaie de s’échapper pour monter à l’étage !

« Je te tuerai fils de ravet. Je te le jure ! Mieux vaut que tu me tues maintenant ! »

La haine s’emparait d’Ara…

Ces hommes sont tous pareils pensa Ara !

Ara se libère enfin de l’emprise du colosse, interloqué et effrayé par la malédiction que vient de lui lancer la jeune femme. Elle s’élance dans les escaliers au moment même où les gardes pénètrent sur le seuil. La femme apeurée désigne du doigt la direction des escaliers et les deux gardes courent à la suite d’Ara. Gunther entre a son tour. Grand, froid, un sourire énigmatique au coin des lèvres. Il adore cette sensation du chasseur qui traque son gibier. La jeune fille n’a que quelques secondes d’avance.
- Ne la tuez pas ! Le comte la veut vivante.
En un coup d’œil, il jauge la situation, positionne deux arbalétriers dans la rue autour de la maison puis s’élance à son tour dans l’escalier.

Ara monte et cherche désespérément le chemin de la liberté. Une fuite aveugle dans le but d’échapper à une évidente pendaison pour complicité de vol. Elle connaissait la réputation du comte dans ce domaine. Pour marquer les esprits, le pilori était en place du matin au soir. Prêt à punir le moindre voleur de pommes et ceci quelque soit son âge.

Le vieil homme avait bien menti, Ara tomba sur un toit fermé, mais elle vit de la chaume abimée pendre du toit, à une hauteur qui lui permettrait de s'échapper.
Gunther commence de monter les marches, la chaume cède.
Ara sortit à l'extérieur au moment même ou Gunther arrivait à l'étage.
« Attention, elle s'échappe ! » hurla Gunther, hésitant à tenter de passer dans l'ouverture créée, préférant laisser à ses arbalétriers le soin de s'occuper de la fugitive.
Jetant un coup d'oeil rapide autour d'elle, Ara vit que les solutions étaient peu nombreuses : deux maisons jouxtaient celle de laquelle Ara sortait, des arbalétriers étaient de part et d'autre de celle-ci, et Gunther, malgré son apparente prudence, n'allait pas tarder à faire sortir quelqu'un par l'ouverture créée pour lancer la curie.

Ara n’avait plus le choix. Elle devait fuir ou bien affronter toute cette horde furieuse et le vol se tranformerait en meurtre(s)… Mort par pendaison pour vol ou longues souffrances par tortures et écartèlement final pour meurtre ? Il fallait faire un choix et vite… Elle se mit à courir en espérant éviter la nuée d’arbalétriers et ainsi rallier la ville basse au sud appelé le K’loak... Un repère de bandits en tous genres qu’elle connaissait bien mais venait de quitter pour partir à l’aventure.

Anaïs avait-elle raison en disant qu’elle ne devait pas quitter le K’loak et sa protection. Suis-je vouée à rester au sein des Mantis ou bien dois-je voler de mes propres ailes ?

Ara courait sur le toit en chaume. Elle n’avait qu’un espoir pour échapper à ses poursuivants : sauter par dessus la ruelle et rejoindre le toit de la maison voisine pour s’enfuir vers le K’loak. Déjà un soldat pointait sa tête à travers l’ouverture qu’elle venait de créer. Elle n’avait pas beaucoup d’avance. Elle prit son élan et sauta en y mettant toute son énergie.
Jet de DEX à -2. 15. Raté. Dommage.
Malheureusement, au moment de prendre son appui, la paille se déroba sous ses pieds. Déséquilibrée, elle ne put prendre tout l’élan nécessaire et chuta quinze pieds plus bas.
Tu perds 3 PV.
Quand elle reprit ses esprits, elle était désarmée, Noodle était tombée à dix pieds de là. Elle était mal en point mais n’avait rien de cassé. Gunther pointait sa lame sous son cou avec une grimace mauvaise. Deux gardes la menaçaient de leurs arbalètes. Il y avait peu d’espoir de s’enfuir.
- Tu nous as donné bien du mal, la Borgne ! Pourquoi courais-tu comme ça ? Le comte veut te voir.