[Terres de Leyt - Neshjra] Généralités Historiques
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[Terres de Leyt - Neshjra] Généralités Historiques
A partir des écrits d'Arcavius et de nos discussions communes voici le premier jet concernant le Neshjra
Histoire du Nejshra
Genèse
L’Histoire du Nejshra remonte à la nuit des temps, au temps ou aucune des grandes races connues n’était présente, peut-être même avant les dieux.
A cette époque perdue dans l’abîme du temps. Est-ce un songe, est-ce la réalité. Nul n’est jamais retourné si loin pour le confirmer.
Il arrive parfois, au détour d’une d’une discussion animé, que d’étranges mots ressortent de la bouche des autochtones du Nejshra. Des mots qui résonnent comme des malédictions, des mots qui dérangent, qui « griffe » l’esprit.
Le plus étrange et mystérieux, le mot « Yohogg », ou plutôt les Yohogg, serait le plus terrifiant de tous. Rien que de le prononcer rend tout Nejshraka (Nom génériques des habitants insulaires du Nejshra) complètement horrifié et emprunt d’une énorme panique.
Alouann Hastenberg, la célèbre exploratrice du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, rapporte dans ces carnets de voyages, qu’au cours d’une traversée survenue à l’été 1492 NA, elle à fait la connaissance d’un shaman Nejshraka du nom d’Ikal, issus de la grande race endémique du Nejshra, les Neijis.
Ce dernier, après qu’une confiance sérieuse se soit installée avec la grande exploratrice, lui à confié que dans les légendes orales les plus anciennes du Nejshra, il est fait mention d’une race très ancienne, qui remontrait à l’aube des temps.
Cette race dirigeait alors l’île dans la tyrannie et dans une terreur la plus noire qu’il soit possible d’imaginer. Nommés les Yohogg, elle formait une civilisation qui dominait le Nejshra depuis le plateau de Kukulu.
Elle a heureusement disparu depuis très longtemps, mais il reste encore de nombreuses ruines mystérieuses et maudites au cœur de l’inextricable jungle.
Nul n’a foulé à ce jour le plateau de Kukulu où se trouverait, dit-on, les restes en ruines de Chtah, la cité-capitale de la civilisation des Yohogg.
Ces derniers, toujours selon Ikal serait les rejetons de créatures venus des recoins les plus obscurs de l’univers. Il les a appelés Phaerimm.
Ikal a été retrouvé mort il y a une dizaine d’année dans une ruelle obscure et crasseuse de Coparton, la capitale du Nejshra. Au vu de son visage resté marqué par une indéfinissable terreur, les autorités ont classé immédiatement l’affaire. Il aurait été la victime de la malédiction de Cthah.
A l'Aube des Hommes
L'Histoire de l'humanité des Terres de Leyt commence avec celle des premiers hominidés du Neshjra (littéralement : l'Aube des Hommes).
A l'Aube de l'Humanité, bien des siècles après la venue des Elfes et des Nains, les premiers nés, l'Homme encore considéré par certains comme un grand singe évolué commença à se structurer de façon tribale sur les côtes du Neshjra.
Il est difficile, voire impossible de situer les régions précises de l’émergence de ces premiers hommes, toutefois il est admis par les imminences officielles du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème que trois zones d’expansions humaines possible sont avérés au Neshjra.
La première avec les endémiques Neijis, dont les plus anciennes traces archéologiques remontent à près de 5000 ans avant la Grande Danse (Ensemble funéraire antique daté de -4882 NA (6265 AA), site de Akepanga, Kessengoa district), dans l’embouchure du Ioukapane et autour de ce dernier, et à l’origine de la fondation de la cité de Kessengoa.
La seconde, avec les Kochi-kochi, dans le pourtour du golf de Magas et vers le sud le long de la côte de Chaka-chaka (vient du son que produit les rames) jusqu’à l’actuel cité de Muakuzu.
Et la dernière, avec les Ashk, dans l’archipel de Tamaraëba, appelée usuellement les Tamaris.
De génération en génération, au fil des premiers millénaires, il a été défini que les grands singes insulaires évoluèrent en premiers hommes, et de ces trois zones d’émergences, trois grandes tribus pré-humaines s'agrandirent et prirent de l'ampleur, colonisant de plus en plus les côtes, et s’étendant vers l’intérieur de l’île, dans l’inextricable jungle, le long des cours d’eau.
Les Neijis fondèrent une deuxième cité majeure, Coparton, située à l’embouchure du grand fleuve Ioukapane et de son affluent le Tatonga.
Cette dernière devient plus récemment la capitale du Nejshra. C’est une époque obscure, dont on a une fois de plus uniquement que des traditions orales.
Notons que cette expansion des premiers hommes fût contre l’hostilité de cette nature tropicale et celle des mystérieuses, sombres et inquiétantes ruines Yohogg qui parsèment la jungle.
Nul Nejshraka de l 'après Grande Danse, ne mit les pieds sur le plateau de Kukulu.
En effet, à la faveurs des ruines présentes dans le bassin du Ioukapane, les premiers chamanes développèrent très vite leur premières traditions basées sur les ténébreux grands anciens et leurs interdits. De faite les territoires côtiers devinrent de plus en plus convoités et rares, au point que les trois grandes tribus commençaient à se gêner mutuellement. Une tribu en particulier fit à cette époque preuve d'une immense audace qui allait devenir au final, légendaire : les Ashk des Tamaris
Origines des Neijis
L’origine des Neijis demeure incertaine, aussi bien du point de vue de la chronologie que de la localisation des différentes étapes de leur évolution.
En effet, les choses que nous raconte les légendes anciennes de leur préhistoire, avant qu'ils ne fondent Kessengoa et s'y sédentarisent définitivement et tels qu'ils ont été rapportés dans plusieurs contes tribaux post Grande-Danse, se contredisent et ont été remises en cause par les fouilles archéologiques.
Ces chants empreints de symboles ont certainement volontairement occulté et modifié, à des fins idéologiques, la réalité historique sur leurs origines.
Les légendes anciennes montrent que les Neijis revendiquaient une double origine, à la fois terrestre et extra terrestre, qui leur conférait le prestige à la fois de la vaillance guerrière des chasseurs-cueilleurs et de l'héritage culturel des fondateurs Yohogg.
Les Neijis partageraient effectivement avec ce peuple la même langue (le Njongo), mais aussi les mêmes croyances astrales, la même pratique des sacrifices humains et une même organisation militariste de la société.
Chtah
Les légendes anciennes Neijshraka affirment tous que les neijis, étaient originaires de Chtah (toponyme Njongo généralement traduit par « lieu de ténèbres » ou « lieu des Yohogg»), qui est peut-être une ville mythique de leur cosmogonie.
Dans les contes oraux anciens, la localisation de cette cité, qui est le plus souvent représentée sous la forme d'une montagne entourée d'eau, n'est généralement pas indiquée, ou est vaguement qualifiée de lointaine.
Les sources plus précises la situent le plus souvent au sud, au cœur du plateau de Kukulu.
On ne sait pas non plus exactement le sens du nom de cette cité mystérieuse. Aucune convention pictographique neijis ne lui a été non plus attribuée, contrairement aux autres cités qui sont toutes représentées par un glyphe spécifique.
Ces incertitudes et ces contradictions sont à l'origine de nombreuses hypothèses émises par les historiens de l’académie de magie et des sciences d’Eternème.
Ceux qui considèrent Chtah comme une cité ayant réellement existé et dont on aurait perdu la trace la situent tous au sud de Coparton, au coeur du Kukulu.
Toutefois, nombre de ces spécialistes tiennent pour acquis le caractère mythique de cette cité, dont la description est fortement chargée de symboles ésotériques.
La Grande Traversée
Les Ashk vivaient de la mer et de la cueillette et avaient donc colonisés l’archipel de Tamaraëba.
Leurs connaissances maritimes se limitaient aux pirogues et à la navigation côtière. Ils ne purent luter contre la nature hostile de la botte de Nhoun Kala et de l’île de Shaggoth, aussi se limitèrent-ils à la bande côtière au sud du sombre plateau de Kukulu et l’archipel de Tamaraëba proprement dite.
Les Ashk n’avaient visiblement pas de cité unificatrices et se contentaient de vivre uniquement dans de nombreux villages côtiers. Toutefois il semblerait que, dans les traditions orales Nejshraka, l’un des villages était le point central religieux et cérémoniel, et semblait unifier les Ashk.
Il aurait été identifié comme s’appelant Mata’apunga. Il se situerait à l’emplacement de la cité de Kapanga, cité connue pour être la base des guildes pirates de la mer de Daar.
D’après les nombreux vestiges lithiques découverts par les archéologues du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, leur religion était tournée exclusivement vers la mer, et que l’on retrouve beaucoup de similitudes avec les premières glyphes malouines.
A cette époque, les Ashk bien que modérés étaient en guerre avec leurs voisins (les Neijis, qui devinrent le peuple dominant et exclusif de l'île et les Akran peuple aujourd'hui disparu/assimilé, descendant des Kochi-kochi).
Se voyant acculés, aux portes d'un esclavage certain, les Ashk lors d'un dernier conseil tribal prirent le risque de chercher « l'autre rive ».
Ils pensaient qu'il valait mieux pour eux une mort en mer qu'une défaite certaine, l'esclavage puis la mort à coup sur. Leur chaman ne cessait de leur rappeler que pour chaque rive d'une rivière, aussi large soit-elle, il existe une autre rive qui lui fait face.
Il devait donc en être de même pour le Grand Fleuve (ainsi nommait-il le Bras de Mer situé entre le Nehsjra et les côtes du Bratal/Yskr et l'actuelle Ashkann).
Les tempêtes et autres monstruosités marines prélevèrent leurs quotas de vies et c'est très affaiblis, dispersés et de faite peu nombreux qu'ils touchèrent la Terre promise.
Ils avaient fait toute la traversée sur des pirogues et des matelas de feuilles végétales, véritables radeaux plus prompt à la dérive et à la pêche de surface par temps calme que pour affronter la haute mer.
L’ensemble principal des Ask survivants marqua l’Histoire des terres de Leyt, il implanta irrémédiablement l’humanité sur le vieux continent, et est à l’origine de la fondation de la première grande civilisation humaine pré Grande Danse ; l’Ashkann.
Période migratoire
D'après les légendes Neijiss, ce peuple aurait quitté son territoire d'origine en l'an 1 du Grand Serpent (vers 7000 AA). Guidés par le dieu Wamugunda, ils auraient erré pendant plusieurs générations avant de se fixer sur le site actuel de Kessengoa.
Pendant cette période migratoire, ils seraient passés par Ngina Wanbugu (« lieu des sept cavernes » en Njongo, qui donna le nom de Coparton plus tard) d'où différentes tribus seraient parties les unes après les autres, et notamment les Ashk et les Kochi-kochi.
En 1126 NA, les Neijis élurent leur premier chef ou Roi-Chaman, Kimati, qui venait de Kessengoa et appartenait à une dynastie Neijis.
Jusqu’à la Grande Danse, le Nejshra resta soumis à l’État de Missam Kessengoa (Nom régional et politique de Kessengoa et de ses environs), qui était devenu une puissance régionale, sans doute la plus importante avant Missam Coparton (Nom régional et politique de Coparton et de ses environs), des siècles plus tard.
Période impériale
Missam Kessengoa devint alors progressivement un État puissant dans le bassin du Ioukapane, réussissant à imposer sa domination dans les régions du golfe de Magas et la côte de Chaka-chaka, puis à étendre progressivement son influence au sud jusqu'au littoral du Daar et dans l’archipel de Tamaraëba.
Deux souverains de Kessengoa surent garder son influence à la troisième ville du Nejshra, Coparton, qui devint la capitale intellectuelle de l'empire : Gatanga, protecteur des arts et des sciences et Wahome Matani, qui mit en application les idéaux de son père Mwanghi. Après les règnes de Gatanga et de Murakaru Ier, puis la mort de Mwanghi en 1172 NA, les souverains neijis héritèrent d'un véritable empire.
Les deux principaux architectes de l’empire neijis furent les demi-frères et sœur Murakaru Ier et Njeri (1140-1169 NA) qui étaient aussi les neveu et nièce de Gatanga. Murakaru Ier succéda à Gatanga comme Roi-Chaman en 1140 NA. Njaramba, qui était une sorte de vice-empereur, réforma l’État et la religion.
On lui attribue également la responsabilité, pendant le règne de Gatanga, de la destruction des archives existantes, qui lui aurait servi à mieux asseoir et légitimer la domination neijis sur le bassin du Ioukapane en modifiant profondément l'historiographie. Njaramba serait également à l’origine des rituels Chtahniques mais aussi de la nécessité de sacrifices permanents pour perpétuer la course du soleil.
L’empire neijis connut son apogée sous le règne de Nwabudike entre 1186 et 1202 NA. En moins de 200 ans, l’humble peuple nomade était devenu le maître du Nejshra.
Les neijis attribuaient leur succès à Wamugunda et adoraient conter la glorieuse épopée de leur longue errance dans la jungle. L'« empire » qu'ils bâtirent rapidement et la soumission des peuples occupant ce territoire trouvaient leur légitimité dans le fait que les Nejshrakas (autre nom pour désigner les Neijis) étaient d'après eux-mêmes le peuple élu du soleil pour diriger le « monde ». Le successeur de Nwabudike, Murakaru II, poursuivit l'organisation administrative de l'empire.
De la Grande Danse à nos jours...
On ne sait que peu de choses sur l’évolution du Nejshra depuis le départ des Ashk, si ce n’est que les Neijis au final, dominèrent pleinement l’île vers la fin du cinquième siècle après la Grande Danse, et soumirent jusqu’à l’absorption ou l’annihilation les autres peuples, même les Krans, fières descendants des Kochi-kochi.
D’après les études menées par Alouann Hastenberg, éminente exploratrice du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, il est établis qu’une dynastie de Roi-Chamans s’est mise en place aux alentours du premier millénaire après la Grande Danse, et qu’elle fonda l’empire Neijis qui perdure encore aujourd’hui sous le règne de Murakaru III. Mais revenons un peu en arrière sur ce peuple Neijis.
Arrivée Eternienne
Evénements de l'arrivée
L'empire neijis a atteint donc son apogée sous le règne de Nwabudike entre 1186 et 1202 NA . Son successeur, Murakuru II , était Roi-Chaman depuis 17 ans lorsque le Navigatore Andrea di Genello d’Eterny débarqua sur les côtes du Nejshra au printemps 1219 NA.
Ce dernier et avec seulement 400 de ses éterniens arrivèrent devant Kessengoa le 8 novembre 1219 NA, décidé à établir des relations commerciales avec cet empire récemment découvert. Murakaru II les accueillit d’abord pacifiquement ; puis la méfiance et l’hostilité s’installèrent pour culminer avec l'attaque de l'armée impériale Nejshraka au Temple Messalina.
Murakaru II décréta que la construction par les Eterniens de ce temple était hautement sacrilège alors qu'il les y avait autorisés des mois auparavant pour qu'ils puisse y célébrer leur divinités éterniènes. Lors de ces terribles combats, le Roi-Chaman y trouva la mort.
Les Eterniens décidèrent de fuir la ville le 1er juillet 1220 NA après les affrontements de la notte della tristezza (« la nuit de la tristesse »).
Après la mort de Murakaru II, Kagwa Ndun’Gu lui succéda, mais son règne fut bref, car il succomba à une épidémie de varibole. Niako Makeba , la femme de Kagwa Ndun’Gu fut alors intronisée impératrice et opposa une résistance farouche aux Eterniens, lorsque ceux-ci revinrent pour assiéger pacifiquement Kessengoa avec des renforts au printemps 1221 NA, et ce afin de récupérer les saintes reliques de Saint Demetrio Di Laura Di Maloin laissés par contraintes, dans la crypte du Temple Messalina lors de la fuite précédente.
Le 13 août, ils entrèrent dans la cité nejshraka après que finalement un traité de paix fut signé. Dès-lors une paix durable fut instauré entre les deux nations et ce n'est que plusieurs siècles plus tard que des relations commerciales s'instaurèrent.
L’empereur Njenga Manuiki installa le gouvernement impérial à Coparton en 1255 NA, et la cité devint jusqu’à ce jours la capital du Nejshra.
En 1451 NA, le premier Foundouk Eternien fut ouvert au Nejshra, à Kessengoa, grâce aux accords d’échanges commerciaux ratifiés en 1399 NA par l’empereur Roi-chaman Gatanga II.
L’actuel empereur et Roi-Chaman Murakaru III à permis en 1499 NA pour le cinquantenaire de la première ratification des accords commerciaux entre Eterny et le Nejshra, que soit ouvert un deuxième Fondouk à Muakuzu. Ce dernier vit le jour au cours de l’année 1500 NA.
Aujourd’hui, Murukaru III gouverne le Nejshra depuis Coparton.
Histoire du Nejshra
Genèse
L’Histoire du Nejshra remonte à la nuit des temps, au temps ou aucune des grandes races connues n’était présente, peut-être même avant les dieux.
A cette époque perdue dans l’abîme du temps. Est-ce un songe, est-ce la réalité. Nul n’est jamais retourné si loin pour le confirmer.
Il arrive parfois, au détour d’une d’une discussion animé, que d’étranges mots ressortent de la bouche des autochtones du Nejshra. Des mots qui résonnent comme des malédictions, des mots qui dérangent, qui « griffe » l’esprit.
Le plus étrange et mystérieux, le mot « Yohogg », ou plutôt les Yohogg, serait le plus terrifiant de tous. Rien que de le prononcer rend tout Nejshraka (Nom génériques des habitants insulaires du Nejshra) complètement horrifié et emprunt d’une énorme panique.
Alouann Hastenberg, la célèbre exploratrice du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, rapporte dans ces carnets de voyages, qu’au cours d’une traversée survenue à l’été 1492 NA, elle à fait la connaissance d’un shaman Nejshraka du nom d’Ikal, issus de la grande race endémique du Nejshra, les Neijis.
Ce dernier, après qu’une confiance sérieuse se soit installée avec la grande exploratrice, lui à confié que dans les légendes orales les plus anciennes du Nejshra, il est fait mention d’une race très ancienne, qui remontrait à l’aube des temps.
Cette race dirigeait alors l’île dans la tyrannie et dans une terreur la plus noire qu’il soit possible d’imaginer. Nommés les Yohogg, elle formait une civilisation qui dominait le Nejshra depuis le plateau de Kukulu.
Elle a heureusement disparu depuis très longtemps, mais il reste encore de nombreuses ruines mystérieuses et maudites au cœur de l’inextricable jungle.
Nul n’a foulé à ce jour le plateau de Kukulu où se trouverait, dit-on, les restes en ruines de Chtah, la cité-capitale de la civilisation des Yohogg.
Ces derniers, toujours selon Ikal serait les rejetons de créatures venus des recoins les plus obscurs de l’univers. Il les a appelés Phaerimm.
Ikal a été retrouvé mort il y a une dizaine d’année dans une ruelle obscure et crasseuse de Coparton, la capitale du Nejshra. Au vu de son visage resté marqué par une indéfinissable terreur, les autorités ont classé immédiatement l’affaire. Il aurait été la victime de la malédiction de Cthah.
A l'Aube des Hommes
L'Histoire de l'humanité des Terres de Leyt commence avec celle des premiers hominidés du Neshjra (littéralement : l'Aube des Hommes).
A l'Aube de l'Humanité, bien des siècles après la venue des Elfes et des Nains, les premiers nés, l'Homme encore considéré par certains comme un grand singe évolué commença à se structurer de façon tribale sur les côtes du Neshjra.
Il est difficile, voire impossible de situer les régions précises de l’émergence de ces premiers hommes, toutefois il est admis par les imminences officielles du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème que trois zones d’expansions humaines possible sont avérés au Neshjra.
La première avec les endémiques Neijis, dont les plus anciennes traces archéologiques remontent à près de 5000 ans avant la Grande Danse (Ensemble funéraire antique daté de -4882 NA (6265 AA), site de Akepanga, Kessengoa district), dans l’embouchure du Ioukapane et autour de ce dernier, et à l’origine de la fondation de la cité de Kessengoa.
La seconde, avec les Kochi-kochi, dans le pourtour du golf de Magas et vers le sud le long de la côte de Chaka-chaka (vient du son que produit les rames) jusqu’à l’actuel cité de Muakuzu.
Et la dernière, avec les Ashk, dans l’archipel de Tamaraëba, appelée usuellement les Tamaris.
De génération en génération, au fil des premiers millénaires, il a été défini que les grands singes insulaires évoluèrent en premiers hommes, et de ces trois zones d’émergences, trois grandes tribus pré-humaines s'agrandirent et prirent de l'ampleur, colonisant de plus en plus les côtes, et s’étendant vers l’intérieur de l’île, dans l’inextricable jungle, le long des cours d’eau.
Les Neijis fondèrent une deuxième cité majeure, Coparton, située à l’embouchure du grand fleuve Ioukapane et de son affluent le Tatonga.
Cette dernière devient plus récemment la capitale du Nejshra. C’est une époque obscure, dont on a une fois de plus uniquement que des traditions orales.
Notons que cette expansion des premiers hommes fût contre l’hostilité de cette nature tropicale et celle des mystérieuses, sombres et inquiétantes ruines Yohogg qui parsèment la jungle.
Nul Nejshraka de l 'après Grande Danse, ne mit les pieds sur le plateau de Kukulu.
En effet, à la faveurs des ruines présentes dans le bassin du Ioukapane, les premiers chamanes développèrent très vite leur premières traditions basées sur les ténébreux grands anciens et leurs interdits. De faite les territoires côtiers devinrent de plus en plus convoités et rares, au point que les trois grandes tribus commençaient à se gêner mutuellement. Une tribu en particulier fit à cette époque preuve d'une immense audace qui allait devenir au final, légendaire : les Ashk des Tamaris
Origines des Neijis
L’origine des Neijis demeure incertaine, aussi bien du point de vue de la chronologie que de la localisation des différentes étapes de leur évolution.
En effet, les choses que nous raconte les légendes anciennes de leur préhistoire, avant qu'ils ne fondent Kessengoa et s'y sédentarisent définitivement et tels qu'ils ont été rapportés dans plusieurs contes tribaux post Grande-Danse, se contredisent et ont été remises en cause par les fouilles archéologiques.
Ces chants empreints de symboles ont certainement volontairement occulté et modifié, à des fins idéologiques, la réalité historique sur leurs origines.
Les légendes anciennes montrent que les Neijis revendiquaient une double origine, à la fois terrestre et extra terrestre, qui leur conférait le prestige à la fois de la vaillance guerrière des chasseurs-cueilleurs et de l'héritage culturel des fondateurs Yohogg.
Les Neijis partageraient effectivement avec ce peuple la même langue (le Njongo), mais aussi les mêmes croyances astrales, la même pratique des sacrifices humains et une même organisation militariste de la société.
Chtah
Les légendes anciennes Neijshraka affirment tous que les neijis, étaient originaires de Chtah (toponyme Njongo généralement traduit par « lieu de ténèbres » ou « lieu des Yohogg»), qui est peut-être une ville mythique de leur cosmogonie.
Dans les contes oraux anciens, la localisation de cette cité, qui est le plus souvent représentée sous la forme d'une montagne entourée d'eau, n'est généralement pas indiquée, ou est vaguement qualifiée de lointaine.
Les sources plus précises la situent le plus souvent au sud, au cœur du plateau de Kukulu.
On ne sait pas non plus exactement le sens du nom de cette cité mystérieuse. Aucune convention pictographique neijis ne lui a été non plus attribuée, contrairement aux autres cités qui sont toutes représentées par un glyphe spécifique.
Ces incertitudes et ces contradictions sont à l'origine de nombreuses hypothèses émises par les historiens de l’académie de magie et des sciences d’Eternème.
Ceux qui considèrent Chtah comme une cité ayant réellement existé et dont on aurait perdu la trace la situent tous au sud de Coparton, au coeur du Kukulu.
Toutefois, nombre de ces spécialistes tiennent pour acquis le caractère mythique de cette cité, dont la description est fortement chargée de symboles ésotériques.
La Grande Traversée
Les Ashk vivaient de la mer et de la cueillette et avaient donc colonisés l’archipel de Tamaraëba.
Leurs connaissances maritimes se limitaient aux pirogues et à la navigation côtière. Ils ne purent luter contre la nature hostile de la botte de Nhoun Kala et de l’île de Shaggoth, aussi se limitèrent-ils à la bande côtière au sud du sombre plateau de Kukulu et l’archipel de Tamaraëba proprement dite.
Les Ashk n’avaient visiblement pas de cité unificatrices et se contentaient de vivre uniquement dans de nombreux villages côtiers. Toutefois il semblerait que, dans les traditions orales Nejshraka, l’un des villages était le point central religieux et cérémoniel, et semblait unifier les Ashk.
Il aurait été identifié comme s’appelant Mata’apunga. Il se situerait à l’emplacement de la cité de Kapanga, cité connue pour être la base des guildes pirates de la mer de Daar.
D’après les nombreux vestiges lithiques découverts par les archéologues du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, leur religion était tournée exclusivement vers la mer, et que l’on retrouve beaucoup de similitudes avec les premières glyphes malouines.
A cette époque, les Ashk bien que modérés étaient en guerre avec leurs voisins (les Neijis, qui devinrent le peuple dominant et exclusif de l'île et les Akran peuple aujourd'hui disparu/assimilé, descendant des Kochi-kochi).
Se voyant acculés, aux portes d'un esclavage certain, les Ashk lors d'un dernier conseil tribal prirent le risque de chercher « l'autre rive ».
Ils pensaient qu'il valait mieux pour eux une mort en mer qu'une défaite certaine, l'esclavage puis la mort à coup sur. Leur chaman ne cessait de leur rappeler que pour chaque rive d'une rivière, aussi large soit-elle, il existe une autre rive qui lui fait face.
Il devait donc en être de même pour le Grand Fleuve (ainsi nommait-il le Bras de Mer situé entre le Nehsjra et les côtes du Bratal/Yskr et l'actuelle Ashkann).
Les tempêtes et autres monstruosités marines prélevèrent leurs quotas de vies et c'est très affaiblis, dispersés et de faite peu nombreux qu'ils touchèrent la Terre promise.
Ils avaient fait toute la traversée sur des pirogues et des matelas de feuilles végétales, véritables radeaux plus prompt à la dérive et à la pêche de surface par temps calme que pour affronter la haute mer.
L’ensemble principal des Ask survivants marqua l’Histoire des terres de Leyt, il implanta irrémédiablement l’humanité sur le vieux continent, et est à l’origine de la fondation de la première grande civilisation humaine pré Grande Danse ; l’Ashkann.
Période migratoire
D'après les légendes Neijiss, ce peuple aurait quitté son territoire d'origine en l'an 1 du Grand Serpent (vers 7000 AA). Guidés par le dieu Wamugunda, ils auraient erré pendant plusieurs générations avant de se fixer sur le site actuel de Kessengoa.
Pendant cette période migratoire, ils seraient passés par Ngina Wanbugu (« lieu des sept cavernes » en Njongo, qui donna le nom de Coparton plus tard) d'où différentes tribus seraient parties les unes après les autres, et notamment les Ashk et les Kochi-kochi.
En 1126 NA, les Neijis élurent leur premier chef ou Roi-Chaman, Kimati, qui venait de Kessengoa et appartenait à une dynastie Neijis.
Jusqu’à la Grande Danse, le Nejshra resta soumis à l’État de Missam Kessengoa (Nom régional et politique de Kessengoa et de ses environs), qui était devenu une puissance régionale, sans doute la plus importante avant Missam Coparton (Nom régional et politique de Coparton et de ses environs), des siècles plus tard.
Période impériale
Missam Kessengoa devint alors progressivement un État puissant dans le bassin du Ioukapane, réussissant à imposer sa domination dans les régions du golfe de Magas et la côte de Chaka-chaka, puis à étendre progressivement son influence au sud jusqu'au littoral du Daar et dans l’archipel de Tamaraëba.
Deux souverains de Kessengoa surent garder son influence à la troisième ville du Nejshra, Coparton, qui devint la capitale intellectuelle de l'empire : Gatanga, protecteur des arts et des sciences et Wahome Matani, qui mit en application les idéaux de son père Mwanghi. Après les règnes de Gatanga et de Murakaru Ier, puis la mort de Mwanghi en 1172 NA, les souverains neijis héritèrent d'un véritable empire.
Les deux principaux architectes de l’empire neijis furent les demi-frères et sœur Murakaru Ier et Njeri (1140-1169 NA) qui étaient aussi les neveu et nièce de Gatanga. Murakaru Ier succéda à Gatanga comme Roi-Chaman en 1140 NA. Njaramba, qui était une sorte de vice-empereur, réforma l’État et la religion.
On lui attribue également la responsabilité, pendant le règne de Gatanga, de la destruction des archives existantes, qui lui aurait servi à mieux asseoir et légitimer la domination neijis sur le bassin du Ioukapane en modifiant profondément l'historiographie. Njaramba serait également à l’origine des rituels Chtahniques mais aussi de la nécessité de sacrifices permanents pour perpétuer la course du soleil.
L’empire neijis connut son apogée sous le règne de Nwabudike entre 1186 et 1202 NA. En moins de 200 ans, l’humble peuple nomade était devenu le maître du Nejshra.
Les neijis attribuaient leur succès à Wamugunda et adoraient conter la glorieuse épopée de leur longue errance dans la jungle. L'« empire » qu'ils bâtirent rapidement et la soumission des peuples occupant ce territoire trouvaient leur légitimité dans le fait que les Nejshrakas (autre nom pour désigner les Neijis) étaient d'après eux-mêmes le peuple élu du soleil pour diriger le « monde ». Le successeur de Nwabudike, Murakaru II, poursuivit l'organisation administrative de l'empire.
De la Grande Danse à nos jours...
On ne sait que peu de choses sur l’évolution du Nejshra depuis le départ des Ashk, si ce n’est que les Neijis au final, dominèrent pleinement l’île vers la fin du cinquième siècle après la Grande Danse, et soumirent jusqu’à l’absorption ou l’annihilation les autres peuples, même les Krans, fières descendants des Kochi-kochi.
D’après les études menées par Alouann Hastenberg, éminente exploratrice du collège de géographie de l’académie de magie et des sciences d’Eternème, il est établis qu’une dynastie de Roi-Chamans s’est mise en place aux alentours du premier millénaire après la Grande Danse, et qu’elle fonda l’empire Neijis qui perdure encore aujourd’hui sous le règne de Murakaru III. Mais revenons un peu en arrière sur ce peuple Neijis.
Arrivée Eternienne
Evénements de l'arrivée
L'empire neijis a atteint donc son apogée sous le règne de Nwabudike entre 1186 et 1202 NA . Son successeur, Murakuru II , était Roi-Chaman depuis 17 ans lorsque le Navigatore Andrea di Genello d’Eterny débarqua sur les côtes du Nejshra au printemps 1219 NA.
Ce dernier et avec seulement 400 de ses éterniens arrivèrent devant Kessengoa le 8 novembre 1219 NA, décidé à établir des relations commerciales avec cet empire récemment découvert. Murakaru II les accueillit d’abord pacifiquement ; puis la méfiance et l’hostilité s’installèrent pour culminer avec l'attaque de l'armée impériale Nejshraka au Temple Messalina.
Murakaru II décréta que la construction par les Eterniens de ce temple était hautement sacrilège alors qu'il les y avait autorisés des mois auparavant pour qu'ils puisse y célébrer leur divinités éterniènes. Lors de ces terribles combats, le Roi-Chaman y trouva la mort.
Les Eterniens décidèrent de fuir la ville le 1er juillet 1220 NA après les affrontements de la notte della tristezza (« la nuit de la tristesse »).
Après la mort de Murakaru II, Kagwa Ndun’Gu lui succéda, mais son règne fut bref, car il succomba à une épidémie de varibole. Niako Makeba , la femme de Kagwa Ndun’Gu fut alors intronisée impératrice et opposa une résistance farouche aux Eterniens, lorsque ceux-ci revinrent pour assiéger pacifiquement Kessengoa avec des renforts au printemps 1221 NA, et ce afin de récupérer les saintes reliques de Saint Demetrio Di Laura Di Maloin laissés par contraintes, dans la crypte du Temple Messalina lors de la fuite précédente.
Le 13 août, ils entrèrent dans la cité nejshraka après que finalement un traité de paix fut signé. Dès-lors une paix durable fut instauré entre les deux nations et ce n'est que plusieurs siècles plus tard que des relations commerciales s'instaurèrent.
L’empereur Njenga Manuiki installa le gouvernement impérial à Coparton en 1255 NA, et la cité devint jusqu’à ce jours la capital du Nejshra.
En 1451 NA, le premier Foundouk Eternien fut ouvert au Nejshra, à Kessengoa, grâce aux accords d’échanges commerciaux ratifiés en 1399 NA par l’empereur Roi-chaman Gatanga II.
L’actuel empereur et Roi-Chaman Murakaru III à permis en 1499 NA pour le cinquantenaire de la première ratification des accords commerciaux entre Eterny et le Nejshra, que soit ouvert un deuxième Fondouk à Muakuzu. Ce dernier vit le jour au cours de l’année 1500 NA.
Aujourd’hui, Murukaru III gouverne le Nejshra depuis Coparton.