[INTRO] Un linceul fait de sable
Publié : Lun 25 Juin 2018 18:38
https://www.youtube.com/watch?v=o_vu-uJ2ilY

La mer ... Le vent ... les vagues ... un orage au loin ... le silence malgré tout ... Les couleurs devenues pastelles ...
Encore cette sensation de ralenti ... Encore cette étouffante vision qui accordait à votre regard de bien tout apercevoir et de suivre chaque mouvement qu'il lui était donné de capter.
Vous vous rappeliez : Le choc avait été violent ... bruyant ... le "Fier Mât" avait hurlé et s'était débattu contre le fond marin qu'il avait percuté. Comme dans un dernier souffle, il s'était renversé mollement, lourdement, sur tribord et avait terminé de s'empaler définitivement sur le granit rude de l’ile du Chagrin. Son balancement vous avait emporté et vous avait projeté violemment contre les planches des entrailles déchirées de ce navire à présent perdu.
Une corde était passée au-dessus de vous, une lanterne s'était écrasée contre un des tonneaux encore solidement attachés. Des assiettes, des outils et encore beaucoup d'autres petits objets s'étaient mis à voler de manière ridicule et anarchique. Votre tête avait résonné, très brièvement, avant que les ombres ne remplissent votre vision et alors qu'elle avait percuté une poutre de maintien.
Combien de temps ?
L'homme qui vous secouait doucement, perdait du sang. Son arcade sourcilière laissait s'échapper un flux constant de liquide rouge. Pâle, il tentait de vous réveiller.
« Debout petit, il faut sortir de là ! Ne restons pas là ! »
Le bateau continuait d’agonir dans des râles bruyants de bois craquant, mêlés au son de la mer parvenant à trouver son chemin entre les planches défaites du 3 mâts.
L'homme vous remis sur vos pieds et vous indiqua le chemin. Cette brèche ouverte dans le flanc, à hauteur de vague. Son doigt tendu montrait la plage, un peu plus loin et vous pouviez apercevoir d'autres marins marcher, de l'eau jusqu'au genou vers la terre ferme.
Titubant, vous vous dirigez vers cette plage, alors que le jour commençait à poindre. Vous reconnaissez le corps sans tête du capitaine Steal,flottant mollement et tenant toujours dans sa main la dague meurtrière qui lui avait permis d'éviter l'affront de toute une vie. Son bateau, échoué, n'était plus qu'un ramassis de bois déjà rongé par les flots, mais son corps, désormais rigide, ne semblait pas vouloir abandonner la carcasse du bateau.
C'est à genou, épuisé et recouvert de sang, que vous arrivez sur la plage.

La mer ... Le vent ... les vagues ... un orage au loin ... le silence malgré tout ... Les couleurs devenues pastelles ...
Encore cette sensation de ralenti ... Encore cette étouffante vision qui accordait à votre regard de bien tout apercevoir et de suivre chaque mouvement qu'il lui était donné de capter.
Vous vous rappeliez : Le choc avait été violent ... bruyant ... le "Fier Mât" avait hurlé et s'était débattu contre le fond marin qu'il avait percuté. Comme dans un dernier souffle, il s'était renversé mollement, lourdement, sur tribord et avait terminé de s'empaler définitivement sur le granit rude de l’ile du Chagrin. Son balancement vous avait emporté et vous avait projeté violemment contre les planches des entrailles déchirées de ce navire à présent perdu.
Une corde était passée au-dessus de vous, une lanterne s'était écrasée contre un des tonneaux encore solidement attachés. Des assiettes, des outils et encore beaucoup d'autres petits objets s'étaient mis à voler de manière ridicule et anarchique. Votre tête avait résonné, très brièvement, avant que les ombres ne remplissent votre vision et alors qu'elle avait percuté une poutre de maintien.
Combien de temps ?
L'homme qui vous secouait doucement, perdait du sang. Son arcade sourcilière laissait s'échapper un flux constant de liquide rouge. Pâle, il tentait de vous réveiller.
« Debout petit, il faut sortir de là ! Ne restons pas là ! »
Le bateau continuait d’agonir dans des râles bruyants de bois craquant, mêlés au son de la mer parvenant à trouver son chemin entre les planches défaites du 3 mâts.
L'homme vous remis sur vos pieds et vous indiqua le chemin. Cette brèche ouverte dans le flanc, à hauteur de vague. Son doigt tendu montrait la plage, un peu plus loin et vous pouviez apercevoir d'autres marins marcher, de l'eau jusqu'au genou vers la terre ferme.
Titubant, vous vous dirigez vers cette plage, alors que le jour commençait à poindre. Vous reconnaissez le corps sans tête du capitaine Steal,flottant mollement et tenant toujours dans sa main la dague meurtrière qui lui avait permis d'éviter l'affront de toute une vie. Son bateau, échoué, n'était plus qu'un ramassis de bois déjà rongé par les flots, mais son corps, désormais rigide, ne semblait pas vouloir abandonner la carcasse du bateau.
C'est à genou, épuisé et recouvert de sang, que vous arrivez sur la plage.