Les parchemins dans D&D

[Yann51]

Bonjour,

je ne trouve pas de précision dans les règles (rules cyclopedia) concernant le fait des lancer des sorts sur parchemin dont le niveau n'est pas accessible au lecteur. Ex, un clerc de n4 qui voudrait lancer un sort de n3.
Je me souviens que dans AD&D 1, il y avait un jet de réussite (ou d'échec ) à faire proportionnel à la différence entre le niveau nécessaire et le niveau de l'utilisateur.

De même, il n'est jamais précisé dans les modules le niveau de celui qui a écrit le sort (pour une BdF par ex) alors que c'était la règle dans AD&D1. Comment l'interpréter ? On prend le niveau de l'utilisateur ?

Avez vous les réponses ? Ou à défaut, comment jouez vous cela ?

Merci

Yann

[Doyan]

Si tu n'as pas le niveau pour lancer le sort il peut être lancé au niveau minimum nécessaire pour le lanceement (p ex 5e niveau pour un niveau 3, donc boule de feu à 5d6).

[Belkira EriaWon]

Moi je partirai du principe qu'un parchemin peut être utilisé par tout le monde (du barbare au deathmaster) peu importe la classe et le niveau.
Et en toute logique le sort lancé se lancerai au lvl où il est noté sur le parchemin et s'en efface une fois lancé (pas de nombres de charges par parchemin). Enfin c'est comme ça que je jouerai avec le parchemin.

Il serai donc parfois judicieux pour certaine classes de garder le parchemin avec un sort qu'elles pourraient apprendre à plus haut niveau, afin de pouvoir l'étudier et l'apprendre par la suite.
Ca permet, selon moi, aux joueurs d'un peu mieux gérer leur parchemins surtout s'ils sont lanceurs de sorts (pour l'apprentissage futur du sort) et les autres de pouvoir se dépatouiller de certaines situations voir même de donner le parchemin à un membre du groupe à qui il profiterai plus.

[Yann51]

Dans les modules officiels de D&D le niveau de l'auteur du sort n'était pas précisé, contrairement à AD&D où il était toujours précisé (ex : Eclair au niveau 9 - donc 9 dés- par exemple). D'où ma question.

Je préfère réserver les parchemins aux mages (et aux clercs) dans D&D. Les mages sont tellement faibles, lancent peu de osrts mettent du temps à passer les niveaux. Si en plus le guerrier baraqué ou le nain revêche leur pique leurs parchemins...ils n'ont plus qu'à manger leur chapeau. Les parchemins sont un moyen d'accroitre le nombre de sorts à lancer.Après dans d'autres versions pourquoi pas.

J'aime bien aussi le dilemme suivant : vais-je utiliser ce parchemin avec le sort de niveau supérieur que je n'ai pas encore noté et qui nous aidera vraiment beaucoup là maintenant tout de suite ; ou est ce que je le garde pour mon spell book.

[Khelben]

Livret du MD de la boîte de base (rouge), p. 50 : "Un parchemin comportant un sort ne peut être lu que par un magicien, un elfe ou un clerc (suivant le type de sort) alors que les parchemins de protection ou les cartes de trésors peuvent être déchiffrés par n'importe qui".
Il est également indiqué qu'un sort de magicien ne peut être déchiffré qu'après avoir lancé lecture de la magie.

[Hallacar]

moi j'ai toujours trouvé la notion de parchemins "open source" incohérente avec les contraintes imposées aux magiciens en terme de composants, livre de sort et apprentissage, après l'approche high fantasy où tout le monde peut faire de la magie est une approche comme une autre mais ce n'est pas la mienne

[squilnozor]

Complètement d'accord avec toi, Hallacar.

[Bogla]

La règle officielle est bien celle énoncée par Doyan.

Cela dit, libre à toi de la modifier à ta convenance, mais n'oublie pas de prévenir tes joueurs s'ils sont habitués aux règles standard.

[Marc de Grinçomanoir]

Chez moi les parchemins sont réservés aux magiciens (il n(y pas de sorts cléricaux sous forme de parchemin). Et les magiciens peuvent en écrire dès le niveau 1 à raison de 100 P0 de fourniture et 1 semaine de travail dans son laboratoire par niveau du sort. Autant dire que c'est à faire entre deux aventures.

[Hallacar]

je rajoute à ma remarque sur les parchemins de magiciens une remarque sur ceux des clercs
comment une divinité peut accepter la commercialisation des ses pouvoirs en dehors de son clergé ?
Par ailleurs la magie cléricale est un lien entre le prête et sa divinité
comment peut il la transposer sur un bout de papier profane ?
bref le mélange contre nature du spirituel et de matériel.
Je préfère une option que j'ai fait une fois
Le clercs en mission pour son dieu obtient pour une quête des pouvoirs éphémères ou à usage unique
(exemple un sort de plus haut niveau qu'il ne peut lancer) bien sur toujours avec la possibilité de le perdre si le personnage fait un écart.

La monétisation du pouvoir divin par la mise en vente de sort est pour moi une hérésie