Ankheg
Climat/Terrain Tempéré ou tropical/plaines et forêts |
Fréquence Rare |
Organisation Nichée |
Cycle actif Tous |
Régime Omnivore |
Intelligence Aucune (0) |
Trésor C |
Alignement Neutre |
Nombre 1-6 |
Classe d'Armure 2, ventre 4 |
Déplacement 12, cr 6 |
Dés de Vie 3-8 |
TACO 3-4 DV : 175-6 DV : 157-8 DV : 13 |
Nb d'attaques 1 |
Dégâts/Attaque 3-18 (mandibules) + 1-4 (acide) |
Attaques spéciales Giclée d'acide |
Défenses spéciales Aucune |
Résistance magique Aucune |
Taille De G à É (3 à 6 m de long) |
Moral Moyen (9) |
Valeur en PX 175-975 |
L'ankheg est un monstre qui vit sous terre et que l'on trouve le plus souvent en forêt ou dans les régions cultivables. Il apprécie énormément la viande fraîche, ce qui en fait une menace pour toute créature qui aurait l'infortune de croiser son chemin.
Un ankheg ressemble à un énorme ver doté de six pattes. Ces dernières s'achèvent par un crochet acéré lui permettant de creuser le sol et d'attraper ses proies, et ses puissantes mandibules peuvent couper un petit arbre en deux d'un seul coup. Une carapace de chitine extrêmement dure, le plus souvent jaune ou brune, recouvre l'ensemble de son corps à l'exception de son ventre rose, plus vulnérable. L'ankheg a des yeux noirs et brillants, une petite bouche pleine de dents minuscules et deux antennes très sensibles pouvant détecter une créature de taille humaine en mouvement à 100 m de distance.
COMBAT : le mode d'attaque préféré de l'ankheg consiste à se tenir tapi entre 1,50 et 3 m sous la surface du sol jusqu'à ce que ses antennes détectent l'approche d'une proie. Il jaillit alors sous les pieds de cette dernière et tente de la saisir entre ses mandibules. S'il y parvient, il la broie, lui infligeant 3-18 points de dégâts par round, plus 1-4 points causés par le puissant acide digestif qu'il sécrète jusqu'à ce que son « repas » soit totalement dissous. Toutes les 6 h, l'ankheg peut projeter une giclée d'acide jusqu'à une portée de 10 m, mais il ne le fait que lorsqu'il ne lui reste aucun autre recours, car cela lui interdit de digérer la moindre nourriture au cours des 6 hà venir. Cette attaque inflige 8-32 points de dégâts (réduits de moitié si la victime réussit un jet de sauvegarde contre le poison).
HABITAT/SOCIÉTÉ : l'ankheg passe son temps à creuser, à l'aide de ses mandibules, des tunnels entre 9 et 12 m de profondeur dans le riche sol des forêts et des terres arables. Le fond de sa galerie lui sert de repaire temporaire pour dormir, manger ou même hiberner. Lorsqu'il a épuisé toutes les sources de nourriture de l'endroit qu'il s'est choisi, il migre vers une autre région.
Pour ces créatures, l'automne est la saison des amours. Après que le mâle a fécondé la femelle, cette dernière le tue et pond 2-12 œufs dans son cadavre. En l'espace de quelques semaines, 75 % des œufs éclosent et les nouveau-nés se mettent aussitôt à dévorer la carcasse de leur père. Au bout d'un an, les petits ressemblent aux adultes et peuvent vivre de manière indépendante. Ils ont 2 dés de vie et une CA de 2 (4 au niveau du ventre) ; leur morsure inflige 1-4 points de dégâts (+1-4 dus aux sucs digestifs) et leur jet d'acide a la même portée que celui des adultes (10 m, mais seulement 4-16 points de dégâts). Chaque année, l'ankheg gagne ensuite 1 nouveau dé de vie jusqu'à atteindre le maximum possible de 8 DV.
Au début de sa deuxième année d'existence, il se débarrasse de sa carapace chitineuse juste avant la venue de l'hiver. Cela lui prend deux jours entiers et il lui faut ensuite deux semaines pour qu'une nouvelle carapace repousse. Pendant cette période, le monstre est exceptionnellement vulnérable. Sa CA générale est réduite à 5 (7 pour son ventre). De plus, il ne se déplace qu'à la moitié de sa vitesse normale, ses mandibules n'infligent que 1-10 points de dégâts et il ne peut pas projeter d'acide. Tandis que sa nouvelle carapace pousse, il se protège en se cachant dans un profond tunnel et en sécrétant un fluide qui dégage une forte odeur de fruits pourris. Cette puanteur décourage la plupart des créatures, mais elle permet également à des chasseurs humains ou à des prédateurs affamés de le repérer bien plus facilement.
Les ankhegs qui vivent dans des régions froides hibernent. Dans le mois qui suit la première chute de neige, ils se confectionnent un repaire en profondeur (pour profiter de la chaleur du sol) et dorment jusqu'au printemps. Ils n'ont nul besoin de manger et subsistent uniquement à l'aide de nutriments stockés dans leur carapace. Durant cette période, ils ne sécrètent pas leur fluide aromatique et n'ont donc que peu de chances d'être découverts. De plus, bien que leur métabolisme fonctionne à un rythme très réduit, ce n'est pas le cas de leurs antennes, qui les préviennent toujours en cas d'intrusion. Un ankheg dérangé de la sorte a besoin de 1-4 rounds pour se réveiller, suite à quoi il peut combattre et se déplacer normalement.
L'ankheg n'amasse pas de trésors. Les objets que ses mandibules ne parviennent pas à dissoudre tombent là où il les lâche et peuvent être trouvés à n'importe quel endroit de son système de galeries.
ÉCOLOGIE : bien qu'un ankheg affamé puisse représenter un grand danger pour un paysan, cette créature rend souvent les terres arables plus productives. Ses tunnels permettent une meilleure circulation de l'air et de l'eau, et ses déchets organiques constituent un excellent engrais. Il peut se nourrir de matière organique en décomposition, mais préfère la viande fraîche. Seuls les plus terribles prédateurs osent s'attaquer à lui. Une fois séchée et traitée, la carapace d'un ankheg peut être transformée en armure CA 2 et ses enzymes digestifs peuvent être utilisés comme de l'acide normal.