Un article compilatoire de l'histoire "grand publique " du jeu de rôle...

[Doyan]

Dernier message de la page précédente :

C'est stupéfiant ! Ces émissions d'époque qui ont tenté de cramer le J.d.R. n'y sont, heureusement, pas arrivées. Quand j'entends ABBGRAL qui évoque la manipulation mentale, il serait bon qu'il s'écoute lorsqu'il parle avec un de ses patients...

Et dire qu'aujourd'hui, aux Etats-Unis, le J.d.R. est utilisé pour aider certains enfants autistes à se sociabiliser... Beau demi-tour n'est-ce pas ?

C'est pas vraiment un demi tour, avant le jeu de rôle ludique existait une technique née vers 1930 dite du psychodrame (bien qu'elle n'était pas encore connue sous ce nom je pense) et s'appuie sur l'interprétation d'un rôle choisi pour explorer les émotions, le ralationnel etc... et développer le "vécu" du patient et ainsi développer ses compétences... (vote fait résumé).
Il faut sans doute supposer que le "brave" Abgrall a pu glisser sur cette peau de banane en faisant un rapprochement entre deux choses qui n'ont rien à voir si ce n'est les termes utilisés mais aux finalités bien différentes (l'une orientée l'autre librement choisie, ce qui fait toute la différence à mon sens...).
De même il a du confondre le thérapeuthe utilisant le psychodrame et le Maitre de Jeu plaçant de façon malheureuse ceux-ci dans une position de gouroux, manipulatuer etc... (sans doute une querelle de clochet psychanalyse versus psychodrame...) il faudrait savoir si sa formation a été psychanalytique et s'il est devenu finalement lui-même un grand gourou défendant ce courant malgré lui (ce qui me fait bien rire au final)...

Et pour ajouter une lecture positive des méfait d'Abrgrall, c'est grâce à lui si je puis dire que j'ai décidé de réaliser mon mémoire universitaire afin d'explorer l'articulation du réel et de l'imaginaire chez les joueurs et apprécier des observations "objectivées" pour poser un regard éclairé.

[Osh-Kosh Bigosh]

Très probablement, mais là, je ne peux m'avancer n'étant pas spécialiste ; je comprends donc ton explication édulcorée et suis d'accord avec ce que tu expliques.
Néanmoins, lorsque j'évoquais un « demi-tour », c'était par rapport à la vindicte populaire et médiatique ; je ne m'avançais aucunement sur le terrain professionnel (que je te laisse sans sourciller ).