[RP] Les aventuriers de la cité perdue

[Arcavius]

Dernier message de la page précédente :

Grand-Chêne se tourna vers Vitavix pour lui répondre. Il avait les yeux qui pétillait d’excitation et son visage ornait un large sourire béat ;

Grand-Chêne :« Mon cher confrère, il y a quelques années, lorsque j’étais comme vous à l’aube de mon apprentissage druidique, j’ai aidé un jeune magicien du nom d’Arcavius Astrefin. Il avait décidé de consacrer ses recherches arcaniques aux champs de flux, reprenant l’œuvre commencée des années plus tôt par son ancien maître Angélus Nyfrôse. Ce dernier avait mis en évidence l’existence de champs de flux, des champs d’énergie magiques circulant « sous » notre monde comme le sang coule dans notre corps, capables de faire voyager quiconque instantanément. Ces champs forment une sorte de maillage un peu comme celui d’une toile d’araignée. Aux intersections on trouve les noeuds de flux qui sont des « points » naturels proches de la surface. Angélus Nyfrôse, avait consigné ses découvertes et son travail dans une série de sept grimoires qui furent dispersés il y a quelques années pour une raison que j’ignore. Arcavius était parvenu à en récupérer six avec l’aide de ses compagnons, et on s’est rencontrés quand il est arrivé en Brionie pour tenter de retrouver le 7e. Je les ai aidé à ce moment là dans leurs recherches qui n’ont d’ailleurs pas été très fructueuses à l’époque. Normalement il poursuis toujours ses recherches entre la bibliothèque de Watercrest et l’académie arcanique de Cleavers.
Ce dernier tome est crucial car il contient toute la partie sur les points de flux non naturels, la suite abordée du tome six sur les points de connexions comme celui apparemment du mausolée de Brughen, mais aussi ses recherches sur des nœuds non naturels, que le peuple Vagn aurait découvert et exploités il y a fort longtemps. Les Evaesïrs dont est issus Tal’Sadar et les Brysiens du sud, au-delà des Darkhights ne sont que leurs descendants « dégénérés »... » Le grand druide finit par s’asseoir pris soudainement dans ses pensées… puis se releva :

Grand-Chêne :« … Hem ! Des cartes ? Pas à ma connaissance, je n’ai à mon grand regrêt jamais eu accès aux grimoires de Nyfrôse, peut-être en figure t-il dedans ou-bien qu’Arcavius en a élaboré depuis que je ne l’ai vu il y a déjà six ans de ça… J’en sais rien. De toute façon je n’y aurai pas compris grand-chose. En tout cas ce sujet m’a passionné profondément de part l’interconnexion du phénomène avec l’œuvre d’Eléria… »

Petit à petit, la « conférence » tirait à son terme. Subsistait ça et là de petits groupes discutants du sujet ou d’autres choses. Abonde était venue, sollicitée par le chevalier Gauthier et à la demande de Namarieh ;« … Oui madame, que puis-je pour vous ? »
Les cloches de l’église du village se mirent à sonner, sonnant par là la fin des travaux aux champs et aux ateliers, mais aussi la fin de l’office de jour. Le reste de la famille du chevalier allaient pas tarder à rentrer. A l’heure solaire, il en restait bien encore trois, vous laissant un peu de temps pour vaquer a vos occupations personnels, et aux préparatifs de demains.
Messire Gauthier avait pris Shadow avec lui et s’apprêta à sortir pour s’occuper du sort des trois prisonniers.

Gauthier : « Bon je crois que tout a été dit. Je vais aller m’occuper des trois ruffians ». Il se tourna vers la gnome.« Shadie, tu viens. Aulric devrait bientôt rentrer on va le rejoindre pour voir comment on va s’occuper de ton problème avec la Quintina. » Puis aux aventuriers ;« Messieurs, … et damoiselle, bonne continuation, voyez avec Abonde et Cornélius s’il vous faut quoi que se soit. Jasper, Aloysius, apportez mes salutations à dame Euréphise. »

Grand-Chêne : « On se retrouve chez lui, Gauthier, je dois y aller pour entendre son rapport. »

Jasper se leva à son tour : « Entendu messire, j’y manquerai pas. » Puis à son fils ; « Fils, je rentre à la maison, ne tarde pas trop pour le souper, tu connais ta mère. » Il s’adressa ensuite à tous ; « Encore merci à tous, Sûr que c’te bourrique de Brughen aurait été heureux de faire vot’ connaissance. Bonne chance les p’tits et que St Dominick veille sur vous dans votre recherche. »

[Troumad]

Vitavix donne l'impression de vouloir prendre d'air : « Je vais chercher mon attelage à l'auberge. je vous suis au village. Qui vient aussi chercher son matériel ? On ramène tout ici. »

[elendil]

Gilmar prit du repos dans sa chambre d'invité, après une journée mouvementée, et riche en événements, entre l'attaque des orcs le matin, le commando dans le tombeau de Brughen l'après-midi, et moults rencontres fort enrichissantes.
Il révisa ses sorts, et s'endormit peu après.

[HRP : Est-ce que Gilmar a déjà entendu parler de ces sept grimoires d'Angélus Nyfrôse ? En tant que bibliothécaire de Watercrest, il a sans doute déjà consulté ces grimoires, voire rencontré Angélus lui-même.]

[Hallacar]

Vasiliev aida au transfert des affaires

[Troumad]

[HRP : Le but de Vitavix est aussi de parler tranquillement avec Grand-Chêne.]

[Toko]

Roderick se joignit au druide et au rôdeur afin de s'assurer que Tornade était bien soigné et nourri.
[HRP : Si c'est bien le cas, il glisse un pourboire d'un Louis d'or au palefrenier.]

[Elinor]

Nathan fit l'aller-retour jusqu'à l'Auberge, afin de récupérer son matériel. Il remercia le jeune fils du palefrenier pour s'en être occupé, compléta la somme allouée pour l'achat à laquelle il rajouta 7 pièces d'argent, puis remercia le palefrenier pour les soins apportés à sa monture.

Ceci fait, il retourna au manoir avant la tombée de la nuit, et profita de la lumière encore présente pour s'atteler à la réparation de ses flèches endommagées.

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[HRP : - Quelle somme pour l'achat des plumes & du coutelas (que je sache quoi enlever de ma bourse) ?
- Nathan passe environ 60/80 minutes à la réparation de ses 6 flèches abimées suite au combat contre les orques (1 légère, 6 lourdes), grâce à sa compétence de fabrication de flèches.
Pour rappel perso, Carquois : 11(+1) Légères, 42(+5) Lourdes]

[Sigilwen]

Se tournant vers Abonde :
« Je tiens personnellement à vous féliciter pour le maintien d'une telle maisonnée. »
Puis, souriante et posant sa main sur 'avant-bras d'Abonde:
« Je ne dors que dans des draps blancs de coton pur, je sais que je peux compter sur vous pour y remédier. »
Puis, toujours toute en sourire :
« Je pense que vous avez de quoi faire des bains. Puis-je en disposer s'il vous plait ? Avez-vous des sels ? »
Enfin, montrant sa chemise en faisant la moue :
« Croyez-vous possible de réparer un tel désastre ? »

[Arcavius]

Gilmar :

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[HRP : Est-ce que Gilmar a déjà entendu parler de ces sept grimoires d'Angélus Nyfrôse ? En tant que bibliothécaire de Watercrest, il a sans doute déjà consulté ces grimoires, voire rencontré Angélus lui-même.]

Tout à fait, les six grimoires font partie de la liste "rare" de la bibliothèque de Watercrest et sont donc accessible qu'à ceux ayant l’accréditation "Livre d'or" que tu as (cf. Intro). Peut-être y a tu jeté un œil un jour pour un quelconque travail. Ce qui fait que tu connait Arcavius Astrefin. Il a cédé sa place de directeur il y a 6 ans pour se consacrer pleinement à ses travaux de reprise de l'études commencé par son ancien maître Angélus Nifrôse et qui a consisté dans un premiers temps à réunir les six premiers des sept tomes. Ces derniers avaient été à l'époque volés et dispersés dans la Brionie. Il travaille maintenant à leur études et compréhension tout en poursuivant la quête du 7e grimoire.
Concernant Angélus Nifrôse, tu en as entendu parlé, mais il est mort il y a une dizaine d'année maintenant à Talys en Esrovan où il vivait dans ses dernières années depuis le vol de ses grimoires survenus à Port-Arès en Brionie où il avait sont laboratoire d'étude. A l'époque, la forêt des murmures était encore vierge de toute colonisation et ses recherches de terrains se basait sur la civilisation Evaësirs qui couvrait le sud de la Brionie.

[Arcavius]

Nathan était remonté rapidement au manoir en compagnie du bretteur et commençait à s’atteler à ses réparations. Finalement il avait dût débourser quelques deniers, pas grand-chose (6 deniers). Le coutelas n’était pas neuf, mais en parfait état et les plumes de qualité très correct. Le palefrenier lui avait dit que chez Lorcann ça lui en aurait valu le double au moins. Arguis était content de lui avoir vendu le sien. Avec le pourboire du seigneur Roderick, il allait pouvoir s’en payer un plus beau et tout neuf quand Philibert le marchand viendrait la dizaine prochaine pour le marché mensuel.

Grand-Chêne, Vitavix et Vasilev étaient resté près de la charrette, la préparant pour la nuit.
Le grand druide était amusé de voir avec quelle concentration sacerdotale, le jeune druide préparait son lit pendant que Vasiliev l’aidait en s’occupant d’installer Gertrude et Marguerite.

Grand-Chêne :« Vous faudra t-il encore une couverture mon ami, vous me rappelez mes premières année d’apprentissage. Je ne jurais que par les nuits sous le ciel étoilé, mais maintenant avec l’âge, je ne rechigne pas pour un bon lit à l’abri… Au faite, maintenant qu’on est entre nous, on peut se tutoyer ? J’ai toujours un peu de mal avec les mondanités. »

Un homme en armure de cuir teinté en vert, en-capé, et très bien équipé pour les longues sortie en forêt sortit de l’auberge. Il rabattit un peu la capuche de sa cape, le crépuscule débutait et la fraîcheur retombait sur les épaules. Il vit le trio près de la charrette et reconnaissant le grand druide s’en approcha tranquillement.

Aulric : « Salutations la compagnie, belle nuit pour camper ! »
Pendant ce temps Abonde avait préparé la grande bassine pour le bain de Namarieh, confuse de ne pouvoir apporter mieux que cela à leur hôte elfique. Les joues empourprées par la timidité elle était impressionnée de voir une femme si belle. Sont-elle toujours si belle les elfes, se dit-elle rêveuse.

Abonde : « Merci Madame… Madame, la maison de messire n’est pas très au faite de toutes les choses de la ville. Nous n’avons ni draps de cotons, ni sels de bain. Je n’ai que de l’eau chauffée au chaudron, du savon parfumé à la rose et des draps de lin de très bonne qualité à vous offrir. Peut-être que ma maîtresse vous permettra d’user un peu de son parfum de lilas. Je vais m'occuper de votre chemise, ne vous inquiétez pas. »

De son côté Aloysius, était rentré avec son père et avait passé la soirée avec ses deux parents. Il en profita pour s'occuper après de Bon-Augure, et de préparer son voyage de demain pour Watercrest . Il irait, pensa t-il, dans un premier temps à la Bibliothèque, là bas il devrait pouvoir localiser le vieux mage. Il avait toujours une appréhension lorsqu'il lui fallait aller à la cité comtale, il n'avait pas toujours été accepté là bas comme à Garlic. C'est la ville, avec toute sa dureté et sa toute sa beauté. Peut-être ferait-il aussi un saut au Grand Temple, s'il lui reste un peu de temps.
Avant de descendre, il avait brièvement expliqué le chemin menant au fort de Val-Gardé, commandé par le capitaine Vélidélès. Il longe le nord du lac Aurore en remontant vers les hauteurs, offrant par moment de superbe vue panoramiques sur le lac, puis ça redescend jusqu'à la rivière Daksa, au guet de l'Ankheg. C'est pour lui la seule zone dangereuse car c'est à la limite sud d'une zone où vivent des Ankhegs. Normalement ils sont un peu plus en amont mais au sortir de l'hiver il sont tentés de chercher à manger plus bas.

Thor avait veillé un peu en compagnie du tonnelet de bière. Convaincu qu'il fallait un nain dans ce village pour amélioré la qualité de ce divin nectar. Son esprit quelque peu imbibé vagabondait à travers les souvenirs de sa cité bien-aimée que lui avait conté régulièrement son père. Les rues en dallages ouvragés, parsemés de milles statues naines et de structures typiques à son peuple. Les merveilleuses chutes d'eau de Goutelyn tombant précisément à travers un enchevêtrement d'ouvrages d'arts à la gloire de Dolgaria. La couleur incomparable de son marbre et la finesses des éléments d'orfèvreries. Le triomphe de Ghumlin Drakeminer, la gigantesque statue du nain de 12m, grand découvreur du tout premier filon de Mithril à l'origine de la fondation de Dolgaria ..... Ahhh Dolgaria .... la Mystarillia en langue elfique ....

Gilmar était resté un petit moment avec Thor, puis devant préparer son voyage du lendemain, avait fini par rejoindre son coin de repos et entama sa nuit. Il lui faudrait se lever tôt pour étudier son art et mémoriser ses sortilèges.

Roderick, satisfait du soin apporté à Tornado, avait glissé un gracieux pourboire à Arguis puis était remonté au manoir en compagnie de Nathan, bien lessivé lui aussi de sa journée. Nathan alla faire ses préparatifs avant de se mettre au lit. Thor discutait toujours avec le tonnelet de bière, rêvant à son royaume perdu et peut-être bientôt retrouvé. Le magicien venait de se lever pour aller faire ses préparatifs avant de s'octroyer une bonne nuit de repos.
Il jeta des coup d'oeils comme ça, un peu partout, cherchant son majordome inconsciemment, mais celui-ci n'était visiblement pas là. Irène la femme du chevalier et sa fille de 17 ans, Irénée, était près de la cheminée, assises, en train de broder à la lueur des grands chandeliers sur pieds et du foyer. La mère était de corpulence rondouillarde, de physique assez banal. Par contre la jeune damoiselle avait un jolie minois. La tentation était savoureuse, allait-il tenter quelque chose. En son fort intérieur il savait fort bien qu'il n'aimât pas passer la nuit seul ...
[HRP : Un petit jet de Volonté pour messire Roderick ]

[Toko]

Roderick fut frappé par la grâce de la jeune fille.
Quelle charmante donzelle !
Et Bertimus n'est pas dans les parages, ce qui ne gâche rien ! songea-t-il, alors que ses sens commençaient à être émoustillés.
Gonflant le torse et lissant sa moustache, il approcha d'un pas nonchalant.
« Bien le bonsoir gentes dames. Je suis ravi de vous rencontrer, dame Irène ! » Il se découvrit et fit une large révérence.
« J'ignorais que le site Gauthier et vous-même aviez une fille si ravissante.
Roderick d'Henrys, pour vous servir... » ajouta-t-il à l'attention de la jeune fille, en se fendant d'une autre révérence assortie d'un clin d'oeil et d'un sourire qui se voulait enjôleur.
Il s'approcha d'un pas vif et s'agenouilla devant les deux femmes pour leur faire faire le baise-main, gardant la main de la jeune Irénée dans la sienne un bref instant et l'effleurant des lèvres un peu plus que ne l'exigeait le bon usage.